La Chasse à l’Arc


Cette nouvelle pratique (autorisée depuis 1995 alors qu’interdite par le code rural en 1844) est souvent présentée comme une chasse « écologique » plus respectueuse de l’animal. Le chasseur doit se fondre dans la nature et s’approcher au plus près de l’animal et déjouer ses sens. Mais le tir à l’arc, bien que les armes soient très sophistiquées, reste un tir aléatoire. Suivant la distance, le mouvement de l’animal, les éventuels obstacles que peut rencontrer la flèche comme une branche, suivant  l’endroit de l’impact, sa puissance, l’animal sera la plupart du temps blessé et partira avec la flèche dans le corps.

La chasse à l’arc est l’une des chasses les plus cruelles. Les animaux blessés n’étant souvent pas retrouvés, ils sont ainsi des milliers d’animaux à agoniser cachés. Des études ont montré que la mort par hémorragie peut être très longue (elle atteint 8 à 12 heures) et provoque évidemment d’énormes souffrances. Cette pratique cruelle et obsolète doit redevenir interdite.

Les « passionnés » peuvent exercer cette activité dans des clubs de tir à l’arc, il n’y a aucune nécessité à tuer un animal pour chaque flèche décochée !