Argumentaire : nos arguments contre la chasse et le piégeage
A l’heure où la biodiversité est en danger, où de nombreuses espèces ont leurs effectifs dramatiquement en diminution et où la notion du respect de l’animal prend de l’ampleur, il existe un loisir qui consiste à traquer et tuer des animaux sauvages par plaisir : la chasse et le piégeage, son corollaire sadique.
En dépit de nuisances particulièrement sensibles en milieu rural, ces activités (chasse, piégeage, déterrage, etc.), tellement en décalage avec les aspirations de notre société du XXIème siècle, se maintiennent.
Plusieurs paramètres, selon nous y concourent :
– une imposture diffusée et imposée par une organisation très structurée et solide, celle du mythe de la régulation par la chasse
– un lobby puissant, riche et très soutenu par les politiques
– une imposture entretenue, perpétuée et encouragée par les médias locaux
Le fait, en guise de loisir, de distraction, de recherche de jouissance, de trouver du plaisir à traquer et tuer est aujourd’hui éthiquement inadmissible.
Outre le fait d’occuper les espaces naturels fréquentés par tous les citoyennes et citoyens, il existe des chasses dites commerciales en enclos où les chasseurs après avoir payés peuvent tirer sur les animaux à volonté. Une honte pour l’humanité.
Cela met en évidence une particularité choquante des chasseurs qui est le déni de la sensibilité animale. Ainsi, ils s’opposent frontalement à tout ce qui pourrait améliorer la condition animale.
Les chasseurs prétendent que l’acte de chasse est naturel, puisqu’il se déroule dans la nature, et que l’être humain domine toutes les espèces, se présentant comme « les premiers écologistes de France ». Affirmer des contre-vérités face au cruel manque de connaissance, voire d’intérêt, d’une grande partie de la population leur permet de s’imposer.
Or, évidemment la chasse en tant que nécessité alimentaire, mais aussi pour se vêtir ou pour créer des outils comme c’était le cas aux temps préhistoriques, n’a plus court aujourd’hui.
Il est aisé d’observer que toutes leurs actions dans les espaces naturels ont en vérité pour but de favoriser leur activité, d’entretenir une population animale pour eux plaisante à chasser. Ils entretiennent un climat belliciste en désignant des ennemis comme espèces « nuisibles » et qui ne nuisent en somme qu’à leur activité, que sont les mustélidés, le renard, le loup, les rapaces voire le blaireau.
Tout en s’acharnant à grands renforts de cruauté envers ceux qu’ils ont désignés donc comme leurs ennemis, ils provoquent des hécatombes dans les populations d’oiseaux migrateurs, dont la plupart des espèces sont protégées dans la quasi-totalité des pays européens.
Ainsi et pour toutes ces raisons, nous condamnons cette activité sur le plan éthique (une société doit se doter et s’entendre sur une morale commune), sur le plan écologique et sur le plan sociétal.
Vous retrouverez l’intégralité de notre argumentaire dans nos différents documents dans la section éponyme de ce site.
En conclusion et de façon sommaire, en France, la chasse est une activité :
– où l’on tue des animaux pour se divertir, où cela est perçu comme un loisir
– où l’on jouit de pratiques particulièrement cruelles
– et qui va à l’encontre des plus élémentaires principes écologiques
– qui monopolise les espaces naturels au profit d’une minorité
– qui crée un climat de guerre et d’insécurité
– qui tue ou blesse des personnes ni pratiquantes, ni spectatrices
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