L’idée que la chasse et les chasseurs représentent dans notre pays en quelque sorte « un mal nécessaire » a longtemps permis à cette activité multiforme de rester ancrée dans les modes de pensée et de s’imposer à tous.
Nous démontrons que la chasse entretient cette imposture que représente « la régulation par la chasse », en jouant sur les peurs irrationnelles. Et, par la menace, l’intimidation, la violence parfois, la chasse impose à tous ses exactions envers la faune (comme sa façon bien particulière de considérer le rapport à la nature), à sa protection et à l’occupation des espaces naturels.
Au XXIème siècle, connaissant les contraintes et les nuisances que subit la faune de notre pays du fait du développement continu des activités humaines, nous avons un devoir de protection vis-à-vis du monde animal.
L’animal ne nous veut pas de mal, il ne cherche pas à nous nuire, il cherche à répondre à ses besoins vitaux.
Nous proposons, parce-que cela est possible, de créer un modèle de cohabitation pacifique et harmonieuse prenant en compte la présence de la faune et le développement des activités humaines, tout en préservant les intérêts de chacun.
L’homme se prétend être un être intelligent, c’est donc la vie en bonne intelligence en harmonie avec la faune qu’il nous faut promouvoir par les conditions d’une cohabitation avec la nature. C’est ce que nous proposons de développer.
CoRAC 