Que souhaitons nous?

Le CoRAC est un Collectif de personnes souhaitant influer sur les rapports entre la faune et la société. Des changements déterminants doivent s’engager, afin d’espérer préserver ce qui peut encore l’être du monde vivant dans notre pays.

Pourquoi souhaitons nous exister et pourquoi pensons nous devoir exister?

Une part de la faune de notre pays est abandonnée, livrée aux intérêts d’un certain nombre d’individus qui l’exploitent à des fins ludiques.

Or les enjeux écologiques du maintien ou de la restauration des équilibres naturels, dont la faune est une partie intégrante, sont mis à mal dans notre pays par les utilisateurs de la nature : les agriculteurs pratiquant l’agrochimie et l’agriculture intensive, les forestiers guidés par l’appât du gain, ainsi que les promoteurs immobiliers et des infrastructures de transport, et finalement les responsables politiques et décideurs qui ne voient dans la nature aucun intérêt politique.

Pourtant, au regard d’une urgence qui est encore bien loin d’être présente dans tous les esprits, c’est bien l’ensemble des acteurs de la société du XXIème siècle, qui devrait prendre la mesure des devoirs de respect et de protection des milieux naturels et de leurs hôtes, avec lesquels nous devons, et proposons d’apprendre aujourd’hui à cohabiter pacifiquement.

Au fur et à mesure de l’évolution des mœurs et du développement des connaissances, l’Homme a pensé qu’il n’était plus acceptable de torturer physiquement et psychologiquement son semblable, il a lutté et lutte encore pour que disparaissent les formes d’esclavage et d’exploitation humaine. Certaines sociétés ont mis en place un principe de justice contre l’avidité, l’emprise et l’expression des plus bas instincts : à quand le tour des autres espèces présentes sur terre.

Mais viendra le temps où la domination d’un être humain sur un autre être vivant ne sera plus tolérée, et la chasse représente aujourd’hui un exemple de cette domination que certains hommes entendent exercer sur le monde vivant : une activité ludique en décalage profond avec les valeurs et les besoins fondamentaux de notre société.

En effet, la chasse en France, qui est un loisir, un divertissement, est selon nous inacceptable à notre époque et ce pour des raisons éthiques (le plaisir de tuer, la négation de la sensibilité animale, l’école de la violence proposée aux enfants), écologiques (l’aménagement des espaces naturels selon et en faveur de son activité et la pression sur les populations animales), et sociétales (l’appropriation des espaces naturels et la mise en danger d’autrui par l’usage d’armes létales).

La chasse, largement désavouée par les citoyen·nes, représente un déni de démocratie et ne se maintient et ne s’impose encore aujourd’hui, que parce qu’elle est défendue par un lobby puissant et influant jusqu’au sommet de l’État.

De nos jours, alors que de toute part on évoque le fait que la biodiversité est en danger, la chasse est une exploitation humaine de trop sur la nature.

Le monde animal sauvage de notre pays est en constante lutte pour sa survie. Les associations de défense et de protection sont leur seule protection et ainsi, notre objectif est de démontrer qu’il est possible aujourd’hui d’instaurer les conditions d’une France sans chasse.

Avec nos propositions, nous traiterons notamment des problématiques liées à la prévention et au traitement des dommages pouvant être causés par la faune sur les activités humaines (agriculture, milieu forestier, trafic routier, jardins privés, etc.), ainsi que du contrôle sanitaire et du suivi démographique des populations animales.

Nous étudierons le fonctionnement et les missions de l’organisme d’Etat en charge de la faune sauvage et des espaces naturels, qu’est l’OFB (lequel a intégré l’ONCFS), et nous aborderons les questions sur les rapports entre l’homme et l’animal au XXIème siècle dans notre société héritière du « Siècle des Lumières ».

Vous trouverez notre réflexion et nos propositions au fil des pages de ce site Internet, ainsi que dans notre ouvrage « Pour une France sans chasse » ci-dessous et nos nombreux documents présents dans la section éponyme.