La chasse est une activité condamnable pour des raisons éthiques, écologiques et sociétales.
Un loisir consistant à tuer des animaux est inadmissible – la chasse est la négation du caractère sensible de l’animal.
Cette activité est à l’origine d’un préjudice écologique important et empêche toute protection efficace de la biodiversité.
Et il ne s’agit-là que de l’œuvre d’une minorité, les chasseurs ne représentant qu’1,7 % des Français, laquelle accapare et insécurise la nature, gênant par la même la pratique d’autres loisirs. Chaque année, environ 150 personnes sont blessées et entre 10 et 20 sont tuées lors d’accidents de chasse.
La chasse est en décalage avec les valeurs de notre société, qui aspire à la bienveillance, la solidarité, la non-violence et le respect du vivant.
Ainsi, la chasse doit disparaître et la gestion sanitaire et démographique de la faune sauvage doit être confiée à un organisme d’Etat, représenté par des instances départementales qui permettra d’établir dans une approche pacifique les conditions d’une cohabitation harmonieuse entre les humains et la faune.
Pour ce faire, notre revendication à long terme est unique :
- La suppression, l’abolition de toute forme de chasse et de piégeage dans notre pays.
- Cette abolition doit être accompagné. Le CoRAC se veut une force d’opposition, mais également de propositions pour une France sans chasse.
- Tous les professionnels accomplissant des activités en lien avec la nature : les forestiers, les agriculteurs, les éleveurs, les concepteurs et les personnes chargées de l’entretien des voies de communication, jusqu’aux particuliers, jardiniers ou propriétaires d’une basse cour qui sont gênés ou subissent des dégradations ne peuvent recevoir cette revendication sans que soient évaluées les conséquences de la présence de la faune sur leur activité.
Il nous faut donc préparer cette transition et lever un maximum de freins. Dans quelques décennies, chacun considérera cela comme l’un des progrès moraux majeurs inévitables de notre civilisation.
I est important de préparer cette transition, car en cas de difficulté, sans réponse adaptée et face à l’accumulation de problèmes, les « victimes » dans leur désarroi se tourneront naturellement vers ce qui est connu et facile, et le chasseur sera rappelé à prendre du service pour ainsi dire, car la chasse est considérée dans une majorité d’esprits comme un mal nécessaire.
Cependant, nous savons que la chasse n’est pas la réponse adaptée à une cohabitation réussie avec la faune. Au contraire comme nous le démontrons, elle génère et amplifie les problèmes, puis se présente comme une solution aux maux qu’elle provoque.
Face à ce constat, nous souhaitons donner un maximum de réussite à notre revendication.
Nous avons donc identifié l’ensemble des interactions pouvant intervenir dans les cas précités et nous proposons des préconisations apportant une réponse à chaque cas relevé.
Evidemment, on ne peut s’opposer à la poursuite des activités humaines. Notre choix est d’apporter des réponses ou des pistes de solutions pour concilier le bon déroulement de l’activité humaine, tout en préservant la faune et les intérêts de chacun. Ainsi, il faut mettre en place les conditions d’une cohabitation pacifique et harmonieuse qui est ce à quoi nous aspirons.
C’est l’objet de l’ouvrage « Pour une France sans chasse« que nous présentons et qui est disponible gratuitement sur notre site. La question et la mise en question de la chasse n’ont jamais été abordées de cette manière allant si loin dans la perspective d’une société et d’un environnement sans chasse en France.

