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Chasse et biodiversité 

20 décembre 2025

on parle moins de la protection de la biodiversité dans ces moments troublés, mais lorsqu’on en parlait dans les médias, il n’était jamais évoqué de mettre en question les pratiques de chasse…

Dans notre pays, nous le savons, la chasse et les chasseurs sont une corporation protégée et même flattée par les décideurs du moment (Le premier ministre Lecornu est un fervent pratiquant, tout comme le président du Sénat Larcher), et elle est convoitée par ceux qui se présentent comme leurs alliés à l’extrême droite de « l’échiquier » : la chasse étant selon eux une sorte d’héritage dont on ne pourrait se passer…

Le monde en feu et la montée des promoteurs de la conduite des peuples par la force et la violence, masque et banalise en partie la violence et la brutalité de la pression que subit au quotidien la faune de notre pays.

La conjugaison de la course en avant de la destruction par l’intensification des épandages d’engrais chimiques, de pesticides, la destruction continue des haies, des milieux humides, de la culture imbécile de l’avidité, et de l’accumulation des richesses financières, emmène l’humanité vers un destin qu’elle ne choisit pas….

Il y a un point commun, n’en doutons pas entre ces « pratiques » barbares à l’égard des peuples humains et des peuples du monde vivant.

Par dessus cela, comme si le monde vivant ne subissait pas suffisamment d’épreuves, quelques individus fiers de la puissance de leurs armes létales, aimant à se divertir de traquer et tuer des êtres plus faibles qu’eux chaque semaine se divertissent en espérant détruire des vies.

Mais comme dit l’écrivain : la puissance despotique vient du consentement des peuples…

Et c’est bien contre cette conséquence que nous espérons lutter en informant du mieux que nous pouvons nos concitoyens afin qu’ils puissent agir de manière éclairée avec les outils que les militants de « l’ancien monde » ont construit pour nous permettre de changer le cours des choses.

C’est bien par le choix de ses représentants et plus encore du programme qu’ils s’engagent à appliquer que cette violence que nous subissons pourraient être écartée.

Pendant ce temps la nature et ses hôtes sont magnifiés au cinéma avec le dernier film de Vincent Munier « Le chant des forêts », et le formidable film/documentaire de Vincent Verzat, « Le vivant qui se défend », https://www.youtube.com/watch?v=wYCzdDfjYbg&t=5s

Quel contraste avec la cohorte de demeurés égocentristes…

Et c’est aussi en encourageant ceux qui, au quotidien bien souvent avec abnégation apportent, secours, soins, réconfort et la plupart du temps un retour à la liberté.

Ainsi en est-il des Centres de soins de la faune comme le Centre Athénas : https://www.athenas.fr/, https://www.youtube.com/watch?v=WQhBeE5uXQg, qu’il est important de soutenir, alors que les politiques régionaux hostiles à la protection du monde vivant comme de celle de ceux qui n’ont pas la même apparence qu’eux comme les dirigeants de la Région Rhône Alpes et Région Hauts de France , qui réduisent leur soutien.

Le nombre de chasseurs diminue, des pétitions pour le renard contre les élevages de poulpes, les luttes de la LPO

3 décembre 2025

La chasse est toujours très présente, malgré la diminution de ses pratiquants, son caractère nuisible, sa nature violente, barbare persiste et évolue en intensité.

Le nombre de chasseurs diminue depuis 40 ans à raison de 2 à 3% par an. Ils représentent environ 1 % de la population.

Il n’est pas acceptable que cette petite minorité dont le plaisir est de tuer, monopolise les espaces naturels, terrorise campagnes, forêts et montagnes, traque et tue par plaisir, par divertissement, des êtres vivants, ce qui est inadmissible.

Ils étaient environ 2.400.000 en 1975, 1.200 000 en 2010. On estime qu’ils sont environ 800.000 actuellement.

Leur effectif diminue, et la Fédération nationale des chasseurs en cache le nombre, cette diminution se poursuit malgré leurs efforts de promotion de ce « loisir» cruel et sanguinaire et mortifère.

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Une nouvelle pétition sur le site de l’Assemblée Nationale

Cette pétition est en ligne sur le site de l’assemblée nationale. Elle peut être un espoir pour changer les choses pour le renard.

Pour ne plus avoir à dénoncer ces pratiques cruelles d’un autre temps, merci de prendre quelques minutes.

C’est ici :

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La LPO en action

La Perdrix grise vit en général au sein de petits groupes familiaux, le plus souvent à proximité de champs de céréales. Le nid est une dépression au sol garnie de végétaux et de plumes, bien dissimulée dans la végétation basse, où la femelle couve une quinzaine d’œufs.

Cette grande craintive préfère courir pour se mettre à l’abri plutôt que s’envoler.

En à peine 40 ans, les populations de perdrix grises se sont effondrées de près de 90% en Europe. En cause : l’hybridation avec les individus élevés puis relâchés pour la chasse, la mécanisation de l’agriculture, et surtout l’usage massif de pesticides.

Six graines enrobées d’imidaclopride, l’insecticide néonicotinoïde le plus utilisé en France jusqu’à son interdiction en 2018, suffisent à tuer net une perdrix. La plupart des oiseaux des zones agricoles ont connu un déclin similaire, notamment les insectivores qui pâtissent de la raréfaction de leurs proies, décimées par cet impitoyable poison.

C’est pour faire reconnaître ce préjudice écologique considérable que la LPO et Intérêt à Agir ont assigné en justice les principaux industriels de l’agrochimie responsables de la production et de la distribution de l’imidaclopride.

Après 4 ans de procédure, la Cour de cassation vient enfin de déclarer notre action judiciaire recevable et non prescrite. Un procès aura donc bien lieu pour faire entendre le droit face au silence de nos campagnes ! A suivre…

En savoir plus 👉 https://you.lpo.fr/w4xkq

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Ajoutons notre nom afin d’espérer faire interdire ces nouveaux projets infâme :

Le sanglier, AVA et son combat, et la vidéo « Le vivant qui se défend »

14 novembre 2025

Enfin voici un documentaire français consacré à la situation du sanglier qui n’est pas présenté par les chasseurs et ne fait pas l’apologie de la chasse et le plaisir de tuer des êtres vivants.

Si ce documentaire aux images fort belles, tranche donc avec les précédents, il montre un animal plutôt sympathique et rétablit un certain nombre de vérités en le dédiabolisant….

Dans le contenu de ce documentaire qui est donc regardable, dit par l’actrice Céline Salette, il est bien précisé notamment que la prolifération des populations de sangliers aux fins d’alimenter les tueries abjectes, a bien été organisée par les chasseurs eux mêmes (il est bien dit que dans les années 70 on tuait 35 000 sangliers et 800 000 dans les années 2010…).

Plusieurs allusions comme l’esprit du documentaire vont dans le sens d’une recherche de cohabitation.

Mais nous sommes toutefois en France… Pays où les chasseurs sont les rois…

Et la page de présentation de ce documentaire, elle, continue à offrir une présentation tronquée en disant : « « Depuis quelques années, c’est la simplification de nos paysages, l’abondance de la nourriture dans les milieux forestiers, mais aussi le fait qu’il n’y a jamais eu autant de forêts que depuis le XIe siècle qui a favorisé la prolifération du sanglier », explique Raphaël Mathevet (auteur du documentaire) .. »

Sans évidemment révéler et prendre en compte la responsabilité directe des chasseurs…

Mais bon gardons en les aspects positifs, et l’esprit de ce documentaire : coexister avec le sanglier allié de la biodiversité !

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AVA –Abolissons la Vénerie Aujourd’hui est toujours très présente pour espérer empêcher les tortionnaires des forêts d’aller au bout de leurs forfaitures, et il y parviennent !!

Bravo à eux et merci pour leur courage et leur engagement :

Le cerf a été sauvé de ces ordures !

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Et nous ne pouvons que recommander le visionnage de cette formidable vidéo de Vincent Verzat

Le vivant qui se défend

La chasse et la politique

28 octobre 2025


Sébastien Lecornu, «Monsieur chasse» à Matignon


Décidément la chasse et le pouvoir vont bien ensemble.

Bien que nous soyons au 21 ème siècle, cette activité de défoulement qui consiste à prendre plaisir à tuer des êtres vivants, reste attachée aux gouvernants de notre pays.
Ainsi l’actuel Premier ministre Sébastien Lecornu a d’abord été le «Monsieur chasse» du gouvernement.

Il a entamé, dès l’élection de E. Macron, alors qu’il était secrétaire d’État au ministère de la Transition écologique, une grande réforme réclamée par la Fédération des chasseurs.

Ainsi, en 2019, le gouvernement baissait massivement les prix du permis de chasse.

Cela a eu pour effet de faire exploser les cotisations : plus de 28 millions d’euros en 2020 et en 2021, alors qu’elles étaient autour de 11 millions d’euros les années précédentes. Un quasi triplement des recettes, joli cadeau.

Ensuite, le gouvernement distribue directement l’argent de l’État à la Fédération. 11,46 millions d’euros ont été offerts aux chasseurs en 2021, alors que la structure ne recevait que 27.000 euros de subventions en 2017. Cela représente une augmentation de 23.000% entre 2017 et 2021 !

Et dire que des associations vitales, comme le planning familial ou des structures sociales, ont vu leurs subventions fondre au même moment !

Enfin, la Ligue de Protection des Oiseaux dénonçait le 7 mars 2022 l’attribution de plus de 2 millions d’euros au monde de la chasse par l’Office français de la biodiversité, soi-disant pour sa contribution «à la protection et la reconquête de la biodiversité». Un fonds donné sans contrôle.


Et Sébastien Lecornu a pris position pour les chasses dites «traditionnelles», comme l’abominable «chasse à la glu», qui consiste à enduire les branches d’arbres de colle forte. Les oiseaux qui viennent s’y poser se retrouvent piégés et meurent dans d’atroces souffrances.

Il plaidait aussi pour le maintien de la chasse au filet et à la tenderie.

Ces méthodes ont été suspendues par la justice européenne, mais S Lecornu a estimé qu’il s’agissait d’un «patrimoine culturel» à préserver et a appelé le parlement a les réautoriser.

La Fédération Nationale des Chasseurs vantait en 2020 le «dialogue renoué avec l’État grâce à Sébastien Lecornu a permis d’avancer sur des dossiers bloqués depuis des années».

Le macronisme et les chasseurs sont de vieux alliés. Dès décembre 2017, E Macron passait une alliance secrète avec les chasseurs. C’était le «pacte de Chambord» : il organisait alors une partie de chasse autour du château de François Premier, et assurait le patron des chasseurs de son soutien.

Un an plus tard, S.Lecornu pose, fusil en main, sur un site de chasse dans les Yvelines.

L’accord paie au début du mouvement. À l’automne 2018, la Fédération des chasseurs appelle à boycotter le mouvement des Gilets Jaunes. En échange, le gouvernement fait de gros cadeaux aux chasseurs. Aux Élections Européennes, la Fédération appelle à voter En Marche.

Pendant le confinement, les chasseurs obtiennent des dérogations pour pouvoir sortir tuer des animaux.

Et même des pouvoirs de police. En avril 2020 par exemple, le préfet de Seine et Marne charge des chasseurs d’appuyer les forces de l’ordre lors du confinement. Ils étaient sensés «prévenir et signaler aux représentants des forces de l’ordre les infractions aux règles locales du confinement». Ce qui montre combien cette corporation d’individus, familiers de l’utilisation d’armes létales, pourrait être utilisée par les gouvernants sous la forme d’une milice d’État.

Pendant la campagne présidentielle de 2022, le patron des chasseurs, Willy Schraen avait assuré son soutien total au président, précisant qu’il mettait «toute son énergie pour répondre à nos demandes» et ajoutant «il ne m’a pas déçu». Ce dernier tient par ailleurs des propos climatosceptiques et cogne sur les écologistes à chaque intervention médiatique. Il a également déclaré à propos des randonneurs : «Pour éviter les accidents, ils n’ont qu’à le faire chez eux, ils n’auront aucun problème. La nature n’est pas à tout le monde […] c’est pas vrai, c’est pas ça la vraie vie» ou encore «Qu’est-ce que c’est que le bien être animal ? Un animal, il peut se reproduire et il peut manger, c’est tout».

La Suppression de la Chasse en France : Des Bénéfices Écologiques, Sociétaux et Économiques Majeurs

14 octobre 2025

Excellent texte posté sur sa page Face Book par Valerie Ahh 

Il est temps de reconnaître les avantages indéniables que la suppression de la chasse apporterait à la France.

Cette décision cruciale transformerait nos écosystèmes, améliorerait la sécurité publique et libérerait des ressources précieuses.

Un Gain Immense pour la Faune et la Biodiversité
Mettre fin à la chasse, c’est immédiatement alléger la pression sur nos populations animales. Chaque année, les chasseurs tuent des dizaines de millions d’animaux (mammifères et oiseaux) parmi les quelque 90 espèces chassables en France. Cette mortalité directe cesserait, permettant à la faune de se reconstituer et de prospérer sans intervention humaine destructrice.

La tranquillité retrouverait les 160 000 km² de superficie chassable, soit près de 30% du territoire métropolitain, offrant un véritable refuge à la biodiversité.
La nature reprendrait ses droits avec le retour et le rôle essentiel des prédateurs naturels.

Le loup, le lynx notamment, joueraient pleinement leur rôle de régulateurs naturels des populations d’ongulés comme les sangliers, chevreuils et cerfs, qui, libérés de la pression de la chasse permettraient à ces prédateurs de jouer pleinement leur rôle, les détournant en grande partie des attaques vers les animaux d’élevages.

Cette régulation naturelle est non seulement plus efficace, mais elle réduirait drastiquement les dégâts agricoles, prouvant une fois pour toutes que la nature sait s’autoréguler.

C’est la restauration de l’équilibre naturel de nos écosystèmes que nous obtiendrions.

Une Sécurité Renforcée et un Meilleur Bien-être Animal pour Tous
La suppression de la chasse signifie la fin des accidents mortels et blessures qui émaillent chaque saison. En 2022-2023, l’Office Français de la Biodiversité (OFB) a recensé 90 accidents de chasse, dont 8 mortels (y compris 2 non-chasseurs). Abolir la chasse, c’est garantir la sécurité de nos forêts pour tous.
C’est aussi la fin des souffrances animales inutiles. Le stress, la peur et les blessures infligées aux animaux sauvages par la chasse cesseraient définitivement, répondant à une exigence éthique croissante de notre société.
Enfin, nos espaces naturels deviendraient réellement sûrs et accessibles. Qui ne voudrait pas se promener en forêt sans crainte ? Un sondage Ipsos de 2023 le confirme : 89% des Français voient la chasse comme un problème de sécurité pour les promeneurs, et 73% ont déjà évité des promenades par peur d’un accident.

La suppression de la chasse rendrait ces espaces à tous, en toute sérénité.


Des Bénéfices Environnementaux et Sociaux Majeurs, et un Gain Économique Tangible
La chasse est une source majeure de pollution environnementale, notamment par le plomb. Chaque année, des milliers de tonnes de plomb sont dispersées dans nos sols, nos eaux et nos sédiments via les munitions. Ce poison, toxique pour la faune et dangereux pour les écosystèmes, serait éliminé de nos paysages, purifiant ainsi nos milieux naturels.
Sur le plan social, c’est un apaisement des tensions inévitable.

La chasse est un sujet qui divise profondément la France. Avec 53% des Français opposés à la chasse (chiffre en constante augmentation et majoritaire même en zone rurale), sa suppression répondrait à une demande sociétale forte et mettrait fin à un conflit persistant.

Les chasseurs se revendiquent de la ruralité, or la ruralité subit de plein fouet l’ensemble des nuisances et insécurités liées à cette activité ludique de divertissement : en instaurant un climat de guerre, les cris, les chiens, les ballets de 4×4, les détonations… La peur des balles perdues… La pratique de cette activité empêche les ruraux de profiter naturellement et légitimement de leur environnement

Enfin, la suppression de la chasse représente un gain économique direct pour l’argent public. Actuellement, des millions d’euros de fonds publics sont alloués chaque année par l’État, les régions, et les départements pour soutenir ces pratiques mortifères.

En abolissant la chasse, ces sommes pourraient être réallouées à des priorités environnementales, aux associations de protection de la nature et de la faune aujourd’hui souvent injustement pénalisées et empêchées de pouvoir agir par les chasseurs qui souhaitent préserver leur emprise sur la nature, en se décrétant de façon totalement absurde les premiers écologistes de France…

De plus, cela ouvrirait la voie à une valorisation massive de l’écotourisme et de l’observation de la faune, créant de nouvelles opportunités économiques durables dans nos territoires ruraux.

Décès de l’éthologue Jane GOODALL

3 octobre 2025

Nous voulons honorer la mémoire de Jane GOODALL dont le décès a été annoncé mercredi 1 octobre. Infatigable défenseuse du monde animal Jane Goodall restera un exemple pour l’humanité, une guide pour nous.

La Barbarie est comme le crime

03 octobre 2025

La barbarie est comme le crime, il n’y a pas de petite ou de grande barbarie.

La barbarie est bien présente dans la nature en France, aujourd’hui au 21 ème siècle, et ce avec l’aval et même l’encouragement de l’État.

Cette barbarie est le fruit de quelques individus, qui du haut de leur anthropocentrisme exacerbé, pour la seule jouissance de leur plaisir, de leur divertissement, affublés de leurs déguisements, utilisant toute sorte de système de traque, exténuent et tuent des êtres vivants.

Des êtres vivants dont nous entendons être les défenseurs et les protecteurs face à ces monstres.

Voici un exemple présenté par le Collectif AVA ( https://www.facebook.com/avafranceofficiel/) qui traque obstinément et courageusement ces assassins en costume, toujours accompagnés des amateurs de sang et de torture.

🦌CHASSE À COURRE: ILS TRAQUENT ET TUENT UN GRAND CERF EN PLEIN BRAME

Ce mercredi 1er octobre, dans la forêt d’Orléans, l’équipage du Rallye Combreux a tué un cerf après l’avoir traqué pendant plusieurs heures.

Les cerfs s’affaiblissent considérablement pendant le rut, perdant jusqu’à 30% de leur poids, ce qui en fait des proies faciles, comme on l’expliquait déjà en 2021 dans cette vidéo :
👉 https://www.instagram.com/tv/CTcGTrbnzO2/?igsh=MW16b3JhMXd6d29sNw==

Depuis quelques années, suite notamment à notre travail dénonçant la cruauté de leur pratique, les chasseurs à courre ont lancé une opération de communication en prétendant avoir renoncé à tuer pendant le brame.

Deux choses :
– Cette stratégie de communication n’ayant aucune valeur légale, les équipages continuent de tuer des cerfs comme bon leur semble pendant leur période de reproduction, sans être sanctionnés.
– Le 17 septembre, la députée Sandrine Rousseau a déposé une question écrite au gouvernement pour demander d’interdire la chasse des cerfs durant le brame :
👉 https://www.instagram.com/p/DOtXdw5DPuy/?igsh=MXJhbGgyNmc3c3Ayeg==
Nous nous joignons à elle pour soutenir cette demande.

Cependant, il ne faut pas oublier qu’envoyer une meute de chiens, des cavaliers et de nombreux véhicules aux trousses d’un cerf épuisé par le rut nocturne constitue déjà de la maltraitance. Il n’existe d’ailleurs aucune donnée précise sur le nombre d’animaux succombant ensuite au stress et à l’épuisement.

Ce mercredi, c’est un cerf épuisé et certainement terrorisé qui a été tué dans la forêt d’Orléans par l’équipage du Rallye Combreux. Un trophée de plus pour les chasseurs, une vie de moins pour l’espèce.

Ensemble, protégeons la Nature face à la barbarie féodale ! À bas la chasse à courre !

À Orléans comme ailleurs, rejoignez le mouvement contre la chasse à courre en écrivant à la page.

Comment interdire la chasse sur son terrain ?

26 septembre 2025

Revenons sur une disposition utile pour ceux qui possèdent un terrain et souhaiteraient ne plus être victimes des chasseurs chez eux :

Depuis le 27 juillet 2000, tout propriétaire peut interdire la chasse sur son terrain, pour notamment préserver la faune sauvage.

« Nul n’a la faculté de chasser sur la propriété d’autrui sans le consentement du propriétaire ou de ses ayants droit », article L.422-1 du Code de l’Environnement. Pourtant, pour que votre terrain ne soit pas une zone de chasse, des démarches sont nécessaires.

Comment procéder pour interdire la chasse sur son terrain ?

Depuis le 27 juillet 2000, la loi n°2000-698 du 26 juillet 2000 vous autorise à interdire la chasse sur vos propriétés « au nom de convictions personnelles » pour préserver la faune sauvage ou simplement pour vous sentir plus en sécurité. En aucun cas, vous devrez vous justifier auprès des chasseurs concernant cette décision personnelle.

En fonction du type d’association de chasse de votre commune, les démarches sont différentes.

S’il s’agit d’une : Société de chasse – loi 1901. Pour affirmer votre refus d’autoriser la chasse sur vos terres, il vous faudra créer un refuge en respectant la démarche expliquée dans le dernier paragraphe de cet article.

S’il s’agit : d’une Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) – (loi Verdeille) : Si votre terrain se situe à moins de 150 mètres de la maison, demandez une mise en refuge. S’il s’étend au-delà de cette limite, la chasse y est autorisée par défaut. Vous devez alors signaler votre volonté d’y interdire l’exercice de cette pratique en rédigeant une demande, en notant bien que vous voulez interdire de chasse votre domaine « au nom de convictions personnelles »

Comment demander le retrait de son terrain du domaine de l’ACCA ?

Pour demander le retrait de son terrain du domaine de l’ACCA, il faut rédiger une demande en précisant les informations ci-dessous :

  • adresse personnelle ;
  • superficie de la parcelle ;
  • numéro de cadastre ;
  • documents faisant état des droits de propriété dont fait l’objet le terrain concerné.
  • copie du plan cadastral.

Depuis le décret n°2019-1432 du 23 décembre 2019, votre courrier doit désormais être adressé au président de la Fédération des chasseurs de votre département et non plus à la préfecture.

Votre demande doit impérativement être envoyée par recommandé, avec accusé de réception, dans les 6 mois avant le renouvellement de l’agrément de l’ACCA, qui intervient tous les 5 ans. Contactez le service chasse de la DDT de votre département pour en connaître la date.

Après réception, la Fédération de chasse dispose de 4 mois maximum pour statuer et vous délivrer une autorisation individuelle attestant que votre parcelle ne fait plus partie des zones de chasse de l’ACCA.

Vous pourrez ensuite demander la mise en refuge de votre terrain.

Nous vous conseillons de garder un exemplaire de votre courrier, afin d’avoir des preuves en cas de litige avec une association communale de chasse.

Même si cette procédure peut s’avérer longue et fastidieuse, elle permet de respecter les animaux vivant en toute liberté dans la forêt.

Demander la mise en refuge de son terrain

Pour demander la mise en refuge de votre terrain, vous devrez respecter la procédure suivante :

  • Complétez une demande de convention de mise en refuge auprès de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), de la LPO www.LPO.fr (Ligue pour la protection des oiseaux). Prenez directement contact avec eux pour obtenir le formulaire à compléter et les pièces justificatives à joindre.
  • Installez des panneaux de signalisation aux entrées de votre terrain indiquant que la chasse y est interdite.

A savoir : ces panneaux sont délivrés par les associations protectrices.

En plus de vous protéger des tirs de chasseurs, un refuge est un havre de paix pour la nature, tout comme un acte militant pour l’épanouissement de la biodiversité.

L’association Humanité et Biodiversité propose aussi de créer un oasis nature en remplissant simplement un formulaire en ligne permettant de rejoindre le mouvement.

Que faire en cas de non-respect ?

Les chasseurs continuent de venir chasser en dépit de votre demande et de la présence des panneaux sur votre terrain ? Agissez rapidement :

  • Appelez les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB). Ils recueilleront votre plainte. S’ils constatent l’infraction, ils verbaliseront immédiatement les chasseurs.
  • À défaut, récoltez des preuves : photo, vidéo des tireurs chez vous ou de leur chien de chasse… puis déposez plainte en vous rendant au commissariat ou à la gendarmerie de votre choix.
  • Contactez le service juridique de la LPO ou de l’ASPAS pour vous aider à faire respecter vos droits.

Source : La Rédaction de DemarchesAdministratives.fr

file:///C:/Users/Admin/Downloads/fiche-interdire-la-chasse-chez-soi-corac-abolition-1.pdf

Comment ne pas être choqué par le comportement de ces individus... Redonnons vie à la déclaration de Patrick JANIN de 2015 voulant rendre les oiseaux migrateurs inappropiables par l’homme (https://abolition-chasse.fr/wp-content/uploads/2025/08/declaration-migrateur-janin.jpg)

31 août 2025

Décidément la chasse est bien une des dernières formes autorisées de représentation de la cruauté humaine… Chaque évènement qu’elle met en scène en fait la démonstration.

Alors revenons sur les plus « perchés » d’entre eux, les chasseurs des oiseaux d’eau et particulièrement les migrateurs…

Ces individus incontrôlables dégorgent leur pulsions de mort dans une jouissance morbide qui ne peut qu’effrayer par l’expression de sa violence.

Et voilà que ne manquant pas d’air, sûrs de leurs soutien politiques ils se mettent en scène, exposent leurs pratiques abjectes auprès du public en présentant le « Salon des Migrateurs » (salon des tueurs de migrateurs) qui a eu lieu les 5 et 6 juillet 2025 et est programmé les 11-12 juillet 2026 à Cayeux sur Mer.

C’était selon les organisateurs le :

Premier événement cynégétique exclusivement dédié à la chasse du gibier migrateur5000 appelants 150 exposants 17100 visiteurs. Cette fête annuelle célèbre la folie de la chasse du gibier migrateur : pigeon ramier, bécasse, turdidés et gibier d’eau (carnards, oies, limicoles). Tous les acteurs qui pratiquent la chasse du gibier migrateur s’y retrouvent pour s’équiper, échanger, s’informer et passer un bon moment. Du huttier passionné qui entretient 100 appelants à l’année au chasseur occasionnel de bécasse ou de pigeon ramier, le salon est le rendez-vous identitaire de ces chasseurs si particuliers. Le Salon est gratuit pour les enfants de moins de 12 ans sur présentation d’une pièce d’identité obligatoire !

Avec une vidéo

https://www.facebook.com/share/v/17764fsUXP/?mibextid=wwXlfr

A voir aussi les reportages effectués dernièrement par Pierre Rigaux

https://fakirpresse.info/pierre-rigaux-la-chasse-en-baie-de-somme-cest-comme-une-mafia/

Aujourd’hui, au 21 ème siècle, pour le plaisir abjecte de quelques individus, la destruction de la vie Ô combien fragile d’oiseaux, reste autorisée voir encouragée par les politiques de notre pays…

16 août 2025

Chaque année, pour ne pas dire à longueur d’année, sur tout le littoral, mais ici en baie de Somme, des individus se sentent autorisés à massacrer les oiseaux d’eau pour le plaisir de satisfaire une compulsion sadique et morbide.

Ainsi en est-il de la « dite chasse aux oiseaux d’eau », une énième soit disant tradition qui veut que, pour le plaisir, ils surprennent et abattent les oiseaux, un plaisir qui révulse la majorité des esprits sains.

Cachés, enterrés dans le sable, cagoulés pour éviter le reflet des visages, ces ignobles individus attendent le passage des oiseaux pour les surprendre et les tirer, ressentant sans doute alors une jouissance de domination et de plaisir pervers à leur mort…

Au delà de l’écoeurement que peut provoquer, chez la plupart, ces comportements dégradants et révoltants, vis à vis d’oiseaux toujours plus en difficultés face au développement des activités humaines, la raréfaction des aires de repos et des ressources, on ne peut comprendre que de tels agissements puissent être encore autorisés. C’est ce qui justifie le combat du naturaliste Pierre Rigaux.

Voici ce qu’en disent les chasseurs :

La Fédération des chasseurs de la Somme est une association loi 1901 dont la mission est de participer à la gestion des espèces et des espaces, et de vous représenter auprès des administrations publiques.

« Ne touche pas à nos traditions », « Sauvaginiers en colère », « Pas de chasse = pas de vacances ».

Une dizaine de pancartes et panneaux ont fleuri sur les ronds-points de la Picardie maritime, aux abords du Crotoy. 

Restreindre près de 70 à 80 % du gibier d’eau prélevé chaque année

Selon la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), le ministère de la Transition écologique prévoit un moratoire sur la chasse de neuf espèces d’oiseaux. 

Le conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS) se réunit ce jeudi 26 juin 2025.

Il est envisagé d’interdire la chasse de quatre espèces d’oiseaux jusqu’en 2028 : le fuligule milouin, le courlis cendré, le lagopède alpin et la barge à queue noire ; et une interdiction dès le deuxième dimanche de janvier, de la chasse à la grive mauvis, à la caille des blés, à la sarcelle d’hiver et aux canards souchet, siffleur et pilet.

Cette restriction s’il était confirmée frapperaient près de 70 à 80 % du gibier d’eau prélevé chaque année en France, selon chasse passion.

Une tribune signée par des députés de droite et d’extrême droite

Le projet a suscité la colère de nombreux chasseurs de gibiers d’eau, dont certains membres de baie de Somme ont installé des panneaux ou ont publié des posts sur les réseaux sociaux pour exprimer leur opposition.

Une tribune, signée notamment par le député Rassemblement National de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, a également été publiée dans Le Journal du Dimanche pour demander « le retrait du projet et l’ouverture d’un dialogue avec les chasseurs ». 

Vidéos :

une vidéo sur l’action de Pierre Rigaux, action que vous pouvez retrouver sur le site de son association https://www.nosviventia.com/

https://www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/chasse-petit-gibier-deau/actions-des-chasseurs-de-la-somme-des-ce-soir-week-end-noir-prevoir-sur-les-routes/

Rappelons que ce qui nous paraît le plus inadmissible, c’est que aujourd’hui, avec toutes les informations que doivent avoir les dirigeants politiques de ce pays, ces actes et ces comportements écocides, portant atteintes à la vie, soient encore autorisées, pire comme nous le voyons encouragées…

La chasse et la politique, les épisodes se suivent et se ressemblent

31 juillet 2025

L’observation de la vie politique est vraiment déprimante

Après le Sénat https://www.senat.fr/leg/ppl24-765.html, c’est donc l’Assemblée Nationale qui dépose cette Proposition de Loi portant Création d’un statut pour les lieutenants de louveterie.

C’est à la réflexion hallucinant de médiocrité, à la connotation moyenâgeuse, voilà que 84 députés de Droite, socialistes et écologistes trouvent le temps, et sont motivés pour demander à l’Assemblée Nationale de se consacrer à améliorer le sort d’acteurs controversés de la destruction de la biodiversité, les dits lieutenant de louveterie.

Personnages sortis d’un autre temps, maintenus par intérêt, on nous dit que ces lieutenants de louveterie seraient des « Médiateurs entre l’homme et la faune sauvage, les lieutenants de louveterie interviennent en cas de danger ou de dégâts causés par les animaux. »

Si on peut déjà se poser la question sur ce qui peut motiver un individu à s’affubler de ce titre « honorifique », on ne peut que se poser des questions sur la réelle charge de travail de nos élus, laquelle charge de travail devrait en priorité répondre aux besoins multiples pressants de la société. Or ces députés ées ont fait le choix de répondre aux exigences d’un lobby qui n’en fini pas de s’imposer, d’influencer et corrompre les esprits d’élus qui persistent à penser que flatter cette corporation, les chasseurs, les piégeurs et leurs associés, pourraient leur être avantageux électoralement… Avouons que cela en dit long sur la moralité, sur le crédit de probité de ces acteurs politiques.

Nous attirons donc l’attention de leurs électeurs.

Donc plutôt que de protéger et renforcer les agents de l’OFB, techniciens professionnels pour toutes les questions relatives à la faune, ces députés choisissent de répondre aux attentes du lobby cynégétique. Et son cortège d’amateurs mortifères.

Un petit florilège du « costume de guignol » de cet acteur d’outre tombe :

– Il faut faire acte de candidature auprès du préfet, détenir bien évidemment un permis de chasse ; avoir de solides connaissances cynégétiques car le louvetier exerce une mission de police de la chasse et, last but not least, posséder au moins quatre chiens courants, spécialistes de la chasse au sanglier, au renard… (rappelons nous que certains de ces « professionnels  de la gachette » ont pu entre autre confondre des ânes avec des loups).

– Les avantages qui seront offerts au frais de l’État :

Au programme :
🍽 Frais de bouche remboursés
🚗 Frais de déplacement couverts
🏨 Hébergement payé
🔫 Tous les 5 ans : une panoplie dernier cri offerte (carabine, lunette nocturne, jumelles…).
👔 Et le bonus absentéisme !!!! Autorisation d’absence du travail, sans discussion. Bah oui :”désolé patron, je peux pas bosser, j’ai battue”.

Cerise sur la fumure, le financement de tous ces avantages qui leur seront attribués… la taxe sur le tabac…

La taxe sur le tabac qui devrait évidemment et logiquement servir à renforcer les services de santé, aller vers les hôpitaux dont on connait les besoins vitaux, va servir ici à poursuivre la destruction de la faune donc porter inévitablement atteinte à la biodiversité…

Extrait de la Proposition de loi :

FINANCEMENT

Article 12

Les charges pour l’État sont compensées à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Décidément la corruption des esprits et du pouvoir s’immisce toujours de façon insidieuse.

La ministre et les chasseurs, suite...et fin

29 juin 2025

La ministre Pannier Rumacher aurait cédé aux chasseurs face à leur réaction.

Nul doute que la ministre n’est pas seule face à ses réactions, le premier ministre Bayrou, pour ne pas se mettre à dos cette communauté nuisible, le président Larcher toujours prompte à défendre ses amis les tueurs, comme le président Macron qui est totalement inculte s’agissant de la nature et apporte toute sa considération à ceux qui la détruisent…

Rien de vraiment surprenant non plus dans la réaction des chasseurs et de leurs amis ies d’extrême droite. Le discours et la rhétorique sont constants, les chasseurs se présentent à la fois comme les protecteurs de la nature, « qu’ils entretiennent »… Et toujours, le mode de vie et la tradition qui justifieraient de préserver la capacité de détruire le monde vivant et prendre plaisir à tuer…

En écartant les conclusions des études menées conjointement par l’UICN ( L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature est la plus grande et la plus ancienne des organisations globales environnementales au monde), et par le Muséum d’Histoire Naturelle.

Les espèces citées sont parmi les 64 espèces d’oiseaux chassées en France (record d’Europe) et parmi ces 64 espèces 20 sont considérées comme vulnérables ou menacées d’extinction 

Courlis cendré. Famille des Scolopacidés. Ordre : Charadriiformes

Face au projet de moratoire du gouvernement visant à interdire la chasse de plusieurs espèces d’oiseaux, 39 parlementaires du Rassemblement national, d’Identité Libertés et de l’UDR montent au créneau, dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.

Un Collectif de députés et d’eurodéputés a réclamé le retrait du projet

Madame la ministre , Nous, parlementaires du Rassemblement National, d’Identité Libertés de l’UDR, avons appris avec stupeur votre volonté d’instaurer précipitamment un moratoire sur la chasse de neuf espèces d’oiseaux. Cette décision arbitraire et d’une brutalité inouïe s’apparente à une véritable déclaration de guerre contre les 150 000 chasseurs de gibier d’eau qui, grâce à ce mode de vie si emblématique de notre patrimoine culturel immatériel, préservent et entretiennent près de 13 000 hectares de zones humides en France.

Dans ce projet de moratoire, vous envisagez l’interdiction pure et simple de la chasse de 4 espèces d’oiseaux jusqu’en 2028 : le fuligule milouin, le courlis cendré, le lagopède alpin et la barge à queue noire ; et une interdiction dès le deuxième dimanche de janvier, de la chasse à la grive mauvis, à la caille des blés, à la sarcelle d’hiver et aux canards souchet, siffleur et pilet.

Si elles étaient confirmées, de telles restrictions, qui frapperaient près de 70 à 80 % du gibier d’eau prélevé chaque année, engageraient le pronostic vital d’une chasse durable, respectueuse de nos écosystèmes et profondément ancrée dans nos territoires.

La décision que vous vous apprêtez à prendre est d’autant plus grave qu’aucun agenda européen ne vous contraint à une telle célérité.

Une fois n’est pas coutume, le groupe d’experts mandaté par la Commission européenne a eu la sagesse de reporter à novembre 2025, la publication de ses conclusions sur l’état de conservation de 33 espèces d’oiseaux migrateurs. Par ailleurs, nombre d’États membres et de spécialistes de la faune sauvage contestent le fondement scientifique de ces décisions, jugeant à juste raison que le mode et le périmètre de comptage ne permettent pas d’établir avec fiabilité le stock réel des espèces concernées. Comment dès lors justifier un moratoire aussi strict en l’absence de données fiables permettant d’évaluer précisément l’état de conservation des espèces d’oiseaux migrateurs ?

Madame la ministre, vous qui avez essuyé une déroute sur les zones à faibles émissions (ZFE), le zéro artificialisation nette (ZAN) et les éoliennes, ne faites pas des adeptes de cette chasse populaire les victimes expiatoires de l’échec de votre écologie punitive.

Nous vous demandons de retirer votre projet de moratoire et de renouer le dialogue avec les chasseurs au gibier d’eau.

Les passionnés de chasses ancestrales à la passée, au gabion, à la tonne ou au hutteau sont en première ligne pour préserver nos marais, nos étangs et veiller à la bonne conservation de nos littoraux. À ce titre, ils doivent être traités comme des partenaires et non comme des adversaires de la protection de nos oiseaux migrateurs et de nos écosystèmes.

53 députés et eurodéputés RN et apparentés RN AN et UE cosignent cette lettre ouverte, à l’initiative du député Eddy Casterman, membre du groupe d’études chasse et pêche de l’Assemblée nationale


La ministre et les chasseurs

27 juin 2025

Alors que l’UE n’est pas, et de loin, à majorité écologiste, mais plutôt gouvernée par une majorité de droite, en sympathie avec les chasseurs, alors qu’elle tire le signal d’alarme et promeut des mesures de modération sur des espèces d’oiseaux en déclin inquiétant, et bien comme à leur habitude les chasseurs français, eux, continuent à vouloir s’acharner sur le monde vivant..

Prétextant, et brandissant des soit disant études scientifiques à caractère cynégétique, et avec leurs éternelles pressions faites de menaces, ils veulent faire reculer les timides mesures avancées par le ministère de l’Ecologie.

Dans ce concert de menaces de tentatives d’intimidation, de révolte contre tout ce qui pourrait représenter un vent de frustration, le Rassemblement National est avec ses amis LR le premier défenseur de la chasse, activité récréative qui, rappelons le s’amuse à traquer et tuer par plaisir des animaux, ici des oiseaux qui luttent pour leur survie, faisant face à l’emprise toujours plus forte des activités humaines.

Ces réactions font suite à l’annonce d’un décret qui se prépare au ministère de la Transition Écologique, décret qui vise plusieurs espèces d’oiseaux chassables dont plusieurs oiseaux d’eau. Cette annonce a fait réagir jusque dans l’hémicycle, et une députée RN du Nord, Sandra Delannoy, membre du groupe Chasse et Pêche de l’Assemblée Nationale, demande à la ministre Agnès Pannier-Runacher de reculer face à la pression des chasseurs, avec le retrait immédiat de ce décret (qui apparemment n’est pas encore signé…)

Sont concernés; le Fuligule Milouin, et la réduction des périodes de chasse des Canard Siffleur, Canard Souchet, Canard Pilet et de la Sarcelle D’hiver ainsi que la Caille des blés et la Grive mauvis.

Cet énième épisode de tentative de protection d’une faune en déclin, montre la capacité de nuisance et d’emprise sur l’Autorité Publique, que représente dans notre pays le lobby de la chasse.

Le nombre des chasseurs a été divisé par plus que 3 en 50 ans, pourtant cette corporation d’environ 800 000 individus, qui prend plaisir à s’acharner sur ce qui vit, continue à s’imposer au monde rural comme aux gouvernants.

Les chasseurs d’oiseaux d’eau sont ici en première ligne, comme a l’accoutumé ils sont comme fous, dès qu’il s’agit d’envisager de limiter leur abjecte pratique, qui consiste à se cacher pour mieux surprendre les oiseaux en migration… Une activité compulsive, addictive apparemment qui met ces individus au ban de l’humanité…

Source : https://www.pressreader.com/france/le-pays-d-auge-edition-sud/20250627/281586656585633

Le loup, le régulateur naturel du sanglier

14 juin 2025

Après les chasseurs de la Drôme qui se plaignaient, il y a quelques mois, de la concurrence que représentait pour eux maintenant le loup sur leurs territoires, le loup ayant le toupet de s’en prendre à « leur gibier » (devrait-on en rire tellement il est incroyable qu’une telle réflexion puisse provenir d’un cerveau humain du 21 ème siècle…), voilà qu’une étude de la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères révèle que « près de 90 % des proies consommées étaient des sangliers, majoritairement des jeunes d’un à deux ans ».

Cette étude à partir de l’analyse des crottes de loup dans le massif de la Sainte Victoire et de ces environs, (Vaucluse) confirment les premiers constats effectués dans le massif du Ventoux il y a quelques mois.

L’article précise que : « Le sanglier est une espèce abondante dans le Vaucluse et le Petit Luberon, parfois source de conflits avec les activités humaines. Jusqu’ici, sa régulation reposait essentiellement sur la chasse. L’arrivée du loup et sa prédation ciblée sur les jeunes sangliers apportent une nouvelle forme de régulation naturelle. »

L’article ajoute que : « En revanche, malgré la présence importante de chevreuils, ils semblent moins consommés par les loups dans ces secteurs. ».

Le chevreuil étant sans doute plus difficile à capturer que les jeunes sangliers, cela laisse toutefois penser que la ressource en animaux sauvages dans ces secteurs difficiles d’accès pour les humains, et particulièrement les chasseurs, reste assez conséquente.

Cela pourrait confirmer également, comme nous le disons, file:///C:/Users/Admin/Downloads/fiche-loup-corac-abolition-1.pdf, que lorsque les chasseurs ne la dérégulent pas par leur présence, la faune s’équilibre naturellement.

La chasse perturbe les ressources de la chaîne alimentaire, et notamment les ressources pour le loup, et accentue de ce fait la problématique de l’attraction du loup vers les troupeaux.

La chasse, ses effets sur la destruction de la biodiversité, exemple d’un bref état des lieux …

5 mai 2025

Un exemple emblématique est l’un des oiseaux qui fût parmi les plus abondants d’Amérique du Nord, le pigeon voyageur qui vivait en immenses colonies de plusieurs milliards d’individus.

On disait que lors des grandes migrations le ciel se noircissait par le nombre considérable d’oiseaux… Mais au XIXe siècle, une chasse intensive pour sa viande et la destruction de ses habitats ont causé son effondrement. Le dernier individu connu, Martha, est morte au zoo de Cincinnati en 1914, marquant une des extinctions les plus rapides et évitables de l’histoire moderne.

Plus près de nous, le bouquetin des Pyrénées, ou Ibex des Pyrénées, était une majestueuse chèvre sauvage vivant dans les montagnes entre la France et l’Espagne. Chassé intensivement, son déclin s’est accéléré au cours du XXe siècle, et le dernier individu connu est mort en 2000.

N’oublions pas combien il a fallu de pugnacité pour que l’ours (dans les) des Pyrénées puisse s’y réimplanter malgré plusieurs individus tués par des chasseurs….

Le Grand Tétras est régulièrement évoqué, tant sa situation est désespérée alors qu’il continue à susciter la convoitise des chasseurs.

Le lynx, vécu comme un concurrent par les chasseurs à l’instar du loup, est répétitivement braconné et empoisonné

La France détient là également le record européen : nous chassons le plus grand nombre d’espèce en mauvais état de conservation dans l’UE ! En moyenne, les pays européens ne permettent la chasse que de 5 espèces en mauvais état de conservation. En France, comme nous verrons également ci-dessous, nous chassons un total de 20 espèces menacées de disparition : 

  • 17 espèces migratrices dont il convient de prendre en compte le statut de conservation IUCN à l’échelle européenne (cf tableau ci-dessous)
  • 1 espèce sédentaire (Grand tétras) classée Vulnérable pour la sous-espèce pyrénéenne (aquitanicus)
  • 2 espèces sédentaires (Perdrix bartavelle et Lagopède alpin) dont le statut de conservation en Europe présage d’une évolution défavorable en France

D’après l’OFB environ 22 millions d’animaux ont été abattus durant la saison 2013-2014, chiffres qui datent donc de 10 ans.. Le pigeon ramier est l’espèce la plus chassée avec approximativement 4,9 millions de spécimens tués, suivi du faisan commun (3 millions) puis du lapin de garenne (1,4 million). Pour le grand gibier, « 850 000 sangliers ont été prélevés [en 2022], 600 000 chevreuils et 75 000 cerfs », énumère Matthieu Salvaudon, directeur du service « dégâts grands gibiers » chez la Fédération nationale des chasseurs (FNC). 

Mais les chiffres diffèrent selon les associations de défense et de protection animales qui évoquent le chiffre de 40 millions. En effet 20 millions d’animaux sont lâchés dans la nature issus des élevages par les sociétés de chasse. La plupart meurent du fait de leur inadaptation à la vie sauvage.

Pour Jean-Dominique Lebreton, spécialiste de la démographie animale, directeur de recherche au CNRS et membre de l’Académie des sciences, ces statistiques sont probablement sous-estimées : « un grand nombre d’animaux tués ne sont pas retrouvés parce qu’ils ont été blessés et meurent les jours suivants. Si on considère que c’est le cas pour 10% des oiseaux prélevés, cela ferait environ 1,5 million d’animaux qui agonisent dans des conditions misérables », dénonce-t-il.

La FNC Fédération Nationale des Chasseurs dénombre près de 87 espèces chassables en France. « C’est un record en Europe » déplore Richard Holding, responsable de la communication pour l’Association pour la protection des animaux sauvages. Pour la Fédération nationale des chasseurs, ce nombre élevé d’espèces chassées serait justifié par « la diversité et la qualité des biotopes » de la France et le fait que l’Hexagone soit « une des plus importantes voies de migrations des oiseaux ».

Au fond selon eux puisqu’il y en a, plus il y en a, plus on peut se défouler à détruire, à tuer…

Un animal abattu sur quatre est issu de l’élevage

Une telle pression de la chasse sur la faune sauvage est-elle soutenable ? Tout dépend en fait des espèces chassées. « En ce qui concerne le faisan, le canard colvert ou les perdrix rouges, la grande majorité des animaux dans les tableaux de chasse – c’est-à-dire les prises comptabilisées des chasseurs – sont en fait des animaux issus de l’élevage », fait remarquer Jean-Dominique Lebreton. « Sur les 22 millions d’animaux tués chaque année, entre 5 à 8 millions ont été élevés en captivité » pour être relâchés sur les terrains de chasse ou en enclos, affirme encore ce spécialiste.

« Les conditions d’élevage sont assez dramatiques pour les animaux », souligne cependant Richard Holding. « Pour éviter qu’elles s’entretuent dans les élevages, on est obligé de poser des caches-bec sur les perdrix. Et comme ils ont été élevés en cage, ces oiseaux ne sont pas du tout adaptés à la vie sauvage et meurent souvent très rapidement une fois relâchés dans la nature ».

« La chasse aux animaux lâchés, c’est-à-dire élevés en captivité, a cependant l’avantage d’orienter une partie de l’effort de chasse sur les animaux d’élevage. Cela permet de soulager un peu la pression sur les animaux sauvages », reconnaît toutefois Jean-Dominique Lebreton.

Des espèces menacées malgré tout chassées

La situation des espèces chassées parmi les populations d’animaux sauvages est en revanche très variable. « Mis à part les espèces de montagne, les populations des ongulés, c’est-à-dire les animaux à sabots, sont en augmentation ou plutôt stables », estime Matthieu Salvaudon.

En revanche, comme nous l’avons vu, selon les chiffres de la LPO , une vingtaine des 64 espèces d’oiseaux considérées comme chassables en 2022 était signalée comme menacée de disparition ou en déclin par la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) . Toujours d’après les données de l’UICN, entre 30 et 40% des espèces chassables en France en 2020 étaient en mauvais état de conservation. Interrogée sur la chasse des espèces menacées, la FNC indique que « dans un souci de gestion optimale de la faune, le nombre d’individus d’une espèce chassée sur un territoire peut être encadré au moyen de quotas. »  « 

« Il est choquant qu’on continue de chasser des espèces qui sont en mauvais état de conservation », s’émeut toutefois Jean-Dominique Lebreton. « L’argument du monde de la chasse est que le déclin des populations est principalement dû à la transformation du milieu, par l’agriculture ou les pesticides. C’est très discutable, car en leur ajoutant de la mortalité par la chasse, on impose une double peine aux espèces en déclin« , conclut le directeur de recherche du CNRS. 

Source : https://www.francetvinfo.fr/environnement/biodiversite/chasse-et-braconnage/vraioufake-les-chasseurs-francais-tuent-ils-21-millions-d-animaux-par-an_5714837.html

Un exemple d’aujourd’hui : Le Courlis à bec grèle, extinction d’une espèce mythique.

source : L’Oiseau magazine avril 2025

Que nous dit aujourd’hui ’excellente page Face Book CARE 4 BOAR – fables et faits sur le sanglier ?

27 avril 2025

Des années basées QUE sur des mensonges !!!!

Les buts dans cette société (de chasse) est de créer les problèmes, puis de se positionner en sauveurs et enfin prendre le plaisir de détruire en minimisant les faits !!!!

Oui les élevages de Sangliers existent et oui les Sangliers sont utilisés pour assouvir le sadisme d’une catégorie d’humains….

Ce que nous disons depuis plus de 20 ans :

Le CNRS confirme l’information dans son journal.

Les chasseurs ont créé les conditions de la surpopulation de sangliers !!! Dès les années 1970, ils ont élevé des sangliers pour les lâcher dans la nature ; ils les ont hybridés avec des porcs domestiques pour augmenter leur capacité reproductive. Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. On enregistre chaque année 30 000 collisions routières avec des sangliers. On estime à plus d’un million le nombre de sangliers en France. Il y a cinquante ans encore, le sanglier était un animal difficile à voir, qui représentait l’espèce sauvage par excellence et fascinait les naturalistes autant que les chasseurs…

« Dès les années 1970, on a élevé des sangliers pour les lâcher dans la nature ; on les a hybridés avec des porcs domestiques pour augmenter leur capacité reproductive. »

Voir notre fiche : file:///C:/Users/Admin/Downloads/fiche-sanglier-corac-abolition-1.pdf


La biodiversité animale sauvage, rapide état des lieux à l’occasion du signalement d’un nouveau foyer de contagion.

13 avril 2025

Après l’épisode de peste porcine africaine, dont on entend plus parler, un vent de panique peu relayé par les médias secoue la communauté des chasseurs : La viande de venaison serait malsaine…

Particulièrement aujourd’hui celle des cerfs : « surnommée à tort « maladie du cerf zombie », la maladie débilitante chronique (MDC) se propage silencieusement à travers les Etats Unis, atteignant désormais 36 États ainsi que le Canada, la Scandinavie et la Corée du Sud (à noter l’éloignement géographique de ces pays…? ndr). Incurable et systématiquement mortelle, cette affection neurodégénérative touche les cervidés -cerfs, wapitis, élans, rennes, et pourrait bien représenter la prochaine crise sanitaire mondiale. Pour les experts, il ne faut surtout pas la prendre à la légère. »… Face à cette menace croissante, les scientifiques appellent à repenser la gestion de la faune sauvage. le maintien de près de deux douzaines de zones d’alimentation artificielle dans le Wyoming, où des milliers d’élans et de cerfs se rassemblent chaque hiver, crée des « conditions idéales pour une flambée épidémique ». Et Tom Roffe de conclure : « Nous vivons aujourd’hui les conséquences de décisions ancrées dans le déni ».

Cf Fiche Cervidés : file:///C:/Users/Admin/Downloads/fiche-cervides-corac-abolition-1.pdf

Les agents infectieux appelés prions, sont extrêmement résistants et capables de rester actifs dans les sols pendant des années. Ces prions sont libérés via la salive, l’urine, les excréments ou encore les carcasses. Résultat : même les territoires a priori épargnés peuvent devenir des foyers contaminés. 

De ce fait les chiens de chasse à courre notamment lors de la curée, pourraient être contaminés et apporter le prion même chez ceux qui ne mangent pas de venaison.

Comme, nous le savons maintenant la plupart des zoonoses sont issues des univers concentrationnaires des élevages, le monde de la chasse n’est pas en reste pour créer des conditions de surpopulations animales, et effectuer des lâchers d’animaux issus d’élevages ,créant ainsi ces mêmes conditions de développement des maladies.

Source : https://www.geo.fr/animaux/la-maladie-du-cerf-zombie-pourrait-elle-contaminer-les-humains-les-scientifiques-alertent-225248

Profitons de cette information pour noter que, étonnement comme le souligne le magazine Sciences &Vie, les animaux domestiques seraient bien plus nombreux en nombre que la faune sauvage.

Ils représenteraient donc une biomasse bien supérieure : 25 fois supérieure à celle des mammifères sauvages !

Bien que l’éléphant d’Afrique qui peut peser jusqu’à six tonnes à l’âge adulte, et la baleine bleue 170 tonnes, occupent respectivement sur la terre ferme, et en mer, la première marche du podium des animaux qui pèsent le plus lourd à titre individuel, même en prenant la totalité des spécimens de ces deux espèces, aucune ne parviendrait à détrôner les vaches, porcs et autres moutons (les poulets sont écartés du calcul car il ne s’agit pas de mammifères mais d’oiseaux) que l’humanité fait naître par milliards chaque année pour se nourrir et nourrir ses animaux dits « de compagnie ». Et ensemble, les chats pèsent plus lourd que les éléphants.

Rien que les cochons pèsent à eux seuls plus de deux fois plus lourd que les mammifères sauvages qui peuplent la terre ferme, d’après les estimations des chercheurs… Le chat, lui, avec deux millions de tonnes, pèse le double de l’éléphant d’Afrique – certes loin derrière le chien, avec ses 20 millions de tonnes.

Notons que près de 70 % des effectifs d’animaux sauvages ont disparu depuis 1970, selon le WWF

En bref les mammifères sauvages ne représentent plus que 4% de la biomasse de tous les mammifères présents sur la planète. En effet, les humains pèsent pour 36%, et les animaux d’élevage pour 60%. On sait aussi que l’élevage compte pour 70% de la biomasse des oiseaux contre 30% d’oiseaux sauvages.

La biomasse est le chiffre de l’on obtient si on additionne le poids de tous les représentants d’une espèce ou d’un groupe.

Rappelons que 61% des Français possèdent des animaux de compagnie. 55% des Français ont un chien et/ou un chat , 85 % de l’alimentation des chiens provient de l’alimentation industrielle 95 % pour les chats.

Source : https://www.geo.fr/animaux/humanite-faune-sauvage-ou-animaux-delevage-qui-pese-collectivement-le-plus-lourd-sur-la-planete-213928

Enfin, signalons le développement du projet que nous soutenons il s’agit de la Déclaration Européenne des Droits de l’Animal (DEDA).

La DEDA a été proclamée en avant-première le 29 janvier 2025 par la ville de Strasbourg. Et proclamée solennellement le 17 février dans différentes villes et Facultés et processus de proclamation clôturé le 28 février à la Faculté de Droit de Toulon, en présence des Professeurs Jean-Pierre Marguénaud et Jacques Leroy.

Aux côtés de près de 90 organisations et 355 personnalités ce projet est piloté par des chercheurs français et coordonné par le Professeur Jean Pierre Marguénaud.

L’Islande, en ce moment, en première ligne de la destruction du vivant.

4 avril 2025

La chasse et ses passionnés de donner la mort, nous le savons, n’a pas de frontières : Encore un exemple où malgré toutes les difficultés que rencontre une population animale, on continue à tolérer des pratiques de divertissement qui enfonce cette espèce dans ses tourments…

Cela se passe ici en Islande.

L’existence des macareux moines ne tient qu’à un fil, avec un déclin choquant de 70 % au cours des cinq dernières décennies. 

La majorité de la population survivante niche en Islande – le seul pays au monde qui permet cruellement la chasse de ces sublimes oiseaux pour le sport.

Les pays voisins comme la Norvège ont interdit la chasse aux macareux.  

Les macareux moines passent l’hiver en haute mer, puis nichent au printemps sur des falaises et des îles situées à proximité d’eaux moins profondes. Ils ne pondent qu’un seul œuf par an et, comme les manchots, les parents se partagent la responsabilité de l’incubation et de l’alimentation des oisillons. Une fois les petits nés, les parents passent des heures en mer à chasser chaque jour, puis reviennent au terrier avec leurs prises chaque après-midi.

Macareux moine. Famille des Alcidés. Ordre : Charadriiformes

Chaque année, le nombre de ces oiseaux qui rejoignent l’Islande pour s’y reproduire ne cesse de diminuer. Désormais, la saison de chasse de cette espèce menacée est raccourcie et de nombreux autochtones s’organisent pour secourir les poussins égarés sur les routes.

Pourtant ici aussi des âmes humaines donnent tout ce qu’elles peuvent pour tenter de compenser la folie de leurs contemporains…

De fin août à début septembre, les nuits semblent longues pour Sandra Sif Sigvardsdóttir et sa sœur, Berglind. Les deux femmes sillonnent les routes de l’île islandaise d’Heimaey à la recherche de poussins macareux moines. En effet, ces oiseaux marins quittent généralement leur nid la nuit pour s’envoler vers la haute mer. Toutefois, depuis l’électrification de l’île, attirés par toutes ces lumières, il leur arrive de se poser en plein milieu de la ville. Avec leurs ailes courtes, les poussins macareux ne peuvent pas s’envoler seuls – et sans aide, ils ont peu de chance de survivre.

Gudjón Sigtryggsson a lui aussi déjà secouru des poussins la nuit. Pourtant, il a été élevé dans la tradition de la chasse au macareux. Désormais, en Islande, le « sky-fishing », qui consiste à chasser les oiseaux à l’aide d’un grand casier, puis de faire griller ou de fumer leur viande, n’est autorisé que quelques jours par an.

Les chasseurs poussent ces créatures uniques au bord de l’extinction. Un chasseur expérimenté peut attraper quelques centaines de macareux en une seule journée !

L’Islande est tristement en première ligne sur la destruction des êtres vivants puisqu’elle a autorisé 2 baleiniers islandais à chasser 209 rorquals communs et de 217 baleines de Minke chaque année jusqu’en 2029.

Seul pays avec la Norvège et le Japon à autoriser la chasse à la baleine, l’Islande a permis aux deux baleiniers de poursuivre cette pratique controversée pour les cinq prochaines années.

Source : us@eko.org


La France sans chasse, les chasseurs et la science…

21 mars 2025

Régulièrement les chasseurs cherchent à s’approcher de la science afin de tenter de se donner une respectabilité.

Reconnaissons qu’il est de plus en plus difficile, au 21ème siècle de faire admettre le plaisir de tuer des êtres vivants par divertissement…

Alors, de même que ceux qui s’enrichissent tout en empoisonnant leurs contemporains cherchent à masquer leurs forfaits en instrumentalisant la science, les chasseurs font appel à ceux des scientifiques (heureusement peu nombreux) prêts eux aussi à trahir tout devoir déontologique, à se laisser corrompre, et se trouver englués dans de curieuses contradictions, entre la démarche scientifique et les intérêts de leur « passion », nous avons ainsi comme exemple le président du Sénat Larcher, qui est à la fois vétérinaire de formation… Et grand pratiquant défenseur de la chasse…

Ce qu’exprime dans ce texte le Docteur Romain Lasseur est la représentation du « fond de commerce » pur jus des chasseurs, c’est à dire leurs justifications basiques, mais présentées comme si elles étaient traitées de manière scientifique, car portées par un membre de cette communauté, lequel d’emblée pose son contexte : « regarder cette question là sur le plan scientifique et technique, parce que l’on voit bien qu’il y a un versant émotionnel... »

Il y aurait donc selon lui, d’un côté les chasseurs portés par la science, et de l’autre le versant émotionnel représentés par les opposants à la chasse… Donc d’un côté la science cynégétique, virile, dominatrice, source du plaisir destructeur et de la jouissance de tuer, et de l’autre les opposants guidés et discrédités par leurs émotions, la solidarité émotionnelle vis à vis du sort de l’animal, vis à vis d’un être vivant que ressentent les humains doués d’empathie et de compassion…

Ainsi ce « scientifique », faute d’argument, reprend les affirmations grossières du monde de la chasse :

1 la question économique : les chasseurs représentent une activité économique, donc une activité positive pour la société : est ce vrai ? Il ne suffit pas de l’affirmer pour que ce soit une réalité, ainsi il faudrait tenir compte de l’ensemble des nuisances qu’elle représente, comme par exemple son coût environnemental, sans parler des conséquences sociales sur la dégradation du cadre de vie des ruraux, qui subissent un climat de guerre avec son cortège d’insécurité et d’empêchement de jouir de son environnement en toute sérénité.

2 Les chasseurs seraient les bons samaritains de la nature car en « entretenant » des zones (soit disant) désertées ou menacées (en grande parie parce qu’ils empêchent les naturalistes de s’en occuper) certaines zones donc pour attirer les animaux et mieux pouvoir les tirer, ils favoriseraient tout un éco système. Or nous savons que ces actions qu’ils présentent comme des actions vertueuses sont exclusivement pour favoriser leur activité, pour un écosystème cynégétique, au détriment d’activités de naturalistes professionnels ou amateurs totalement dévoués à la protection et au développement de la vie et de la biodiversité.

3 Ils nous disent que s’ils « ne régulent » pas les espèces, qu’ils développent d’ailleurs souvent « artificiellement », parce que agréable à tuer, ces espèces pourraient à terme créer des problèmes pour les autres espèces… mais ce sont bien leurs pratiques dédiées à la chasse qui encouragent le développement des espèces chassables et détruisent les espèces qu’ils considèrent comme concurrentes (notamment les ex nuisibles ESOD) qui déstabilisent les écosystème et créé une situation de chaos qu’ils exploiteront pour manipuler leurs concitoyens en leur imposant leur loisir passion de mise à mort.

Rappelons que les chasseurs introduisent dans la nature 20 millions d’animaux issus d’élevages : faisans, perdrix, canards, lapins, lièvres, (ce chiffre est vérifiable puisqu’il s’agit d’animaux achetés par les sociétés de chasse) sans compter sur les lâchers clandestins de sangliers de chevreuils et de cerfs.

Donc tout cela se limite au récit de propagande que l’on connaît bien maintenant, et qui délivre des affirmations du registre de l’opinion ou de la conviction, qui selon eux pourraient ou devraient être validées par la communauté scientifique.

Or ce monsieur, Docteur, est peut être diplômé sur le plan scientifique, mais « il n’en reste pas moins un homme » comme le dit le Tartuffe de Molière, il n’hésite pas à mettre sa crédibilité au service d’intérêts que sans aucun doute il partage…

Tout cela est dans la ligne de ce qu’expose le journaliste d’investigation Stéphane Foucart dans son ouvrage « La fabrique du mensonge », où l’on découvre que de vrais scientifiques parfois de renommée internationale, se dévouant au service de multinationales et de groupes d’influence, contribuent à tromper les esprits sous couvert de leur notoriété et de la confiance que l’on peut naturellement accorder à l’objet scientifique.

Ainsi Stéphane Foucart dans son ouvrage, fruit d’un travail très documenté dit : « …Cette instrumentalisation de la science permet de transformer l’outil voué à produire de la connaissance en machine à fabriquer du mensonge et de l’ignorance... ».

Donc rien de nouveau, d’ailleurs la FNC a tenté à plusieurs reprises des démonstrations qu’ils présentent comme à caractère scientifique pour prouver toutes les qualités que représentent leur passion et quelle catastrophe ce serait pour l »humanité si ils disparaissaient…

Le tout sans grand succès populaire semple-t-il toutefois..

Source : chassons.com :https://www.chassons.com/videos/video-a-quoi-ressemblerait-une-france-sans-chasse-la-reponse-dun-scientifique/371839/


L’aigle royal Aquila retrouve la nature à Sidi Zid

11 mars 2025

L’aigle royal Aquila retrouve la nature à Sidi Zid

Alors que quelques abjectes individus, au centre de l’actualité des mouvements mondiaux, ayant réussi à se hisser aux plus hautes responsabilités, usant de la force, la violence, l’intimidation pour dominer les autres, avilissant le genre humain en consacrant leur existence à entraîner l’humanité dans la souffrance, la destruction et accentuant celle du monde vivant, nous préférons honorer Ridha et ses camarades, vecteurs de la beauté, de la profondeur de l’humanité, ce qu’elle a de plus précieux et de plus admirable, au milieu du désordre et de la souffrance.

Ainsi,
il y a quelques mois encore, l’aigle royal était incapable de voler, cloué au sol avec ses ailes coupées, probablement par des braconniers. Aujourd’hui, il s’élance dans un vol majestueux au-dessus d’un pic rocheux, dans un rare relâcher attendu avec impatience par des bénévoles tunisiens.

L’aigle royal Aquila retrouve la nature à Sidi Zid, en Tunisie, le 23 février 2025

Une quarantaine de jeunes passionnés – vétérinaires, naturalistes, simples amateurs de nature – consacre son temps libre au programme « ResQ », lancé il y a deux ans par l’Association tunisienne de la vie sauvage (ATVS) pour secourir des animaux sauvages blessés, en soigner d’autres saisis chez des trafiquants et sensibiliser l’opinion publique.

Ridha Ouni, président de l’Association d’ornithologie tunisienne, a choyé le grand rapace depuis sa confiscation chez un particulier en juillet 2024 à Gabès, dans le sud du pays. Cet expert en biodiversité a monté un centre de réhabilitation avec les moyens du bord dans sa ferme de Sidi Thabet, à l’ouest de Tunis.

« S’il trouve une partenaire, l’an prochain on le verra peut être ici avec ses aiglons »

A côté de ses poules qui caquettent, une dizaine de faucons, de busards ou de milans se pressent les uns contre les autres dans une volière, en attendant que leurs ailes – coupées pour les empêcher de voler – se régénèrent. La majorité des animaux présents, parfois des fennecs ou des loups, proviennent de confiscations de la Direction générale des forêt.

L'aigle royal Aquila retrouve la nature à Sidi Zid, en Tunisie, le 23 février 2025 (AFP - FETHI BELAID)

« Aquila », l’aigle libéré ce dimanche-là au mont Sidi Zid, à 50 kilomètres de Tunis, était prêt pour le grand départ car il préparait un nid, explique à l’AFP Ridha Ouni, notant qu’il a été relâché dans une zone idéale pour trouver proies et femelles. En plus, « c’est la période de migration de l’Afrique centrale vers l’Europe, la meilleure période. S’il trouve une partenaire, l’an prochain on le reverra peut-être ici avec ses aiglons », s’enthousiasme cet autodidacte de 60 ans.

Jamila Bouayed, directrice de l’ATVS, âgée de 32 ans, déborde d’émotion : « réhabiliter un animal sauvage puis le rendre à la nature, c’est exceptionnel ». Pour Maha Clostio, une Tuniso-Américaine de 27 ans en dernière année d’études vétérinaires, voir « Aquila » retrouver la liberté a une saveur particulière.

« J’ai fait partie de l’équipe de vétérinaires de l’ATVS qui l’a sauvé quand nous étions dans le sud pour relâcher un fennec. Ça a été un long parcours pour qu’il redevienne fort et en bonne santé », sourit-elle, se souvenant d’un oiseau déshydraté, ailes coupées, serres blessées.

Son relâcher est seulement le quatrième d’un grand rapace en deux ans de ResQ, après un autre aigle royal et deux vautours. Mais sur la même période, le centre de M. Ouni a « accueilli plus de 200 individus » repartis dans la nature.

L’aigle royal Aquila retrouve la nature à Sidi Zid, en Tunisie, le 23 février 2025 (AFP – FETHI BELAID)

https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/oiseaux/en-tunisie-de-jeunes-passionnes-aident-des-rapaces-a-retrouver-la-vie-sauvage_184467


Les chasseurs créent le chaos das la nature comme en témoigne régulièrement l’excellente page : CARE 4 BOAR – fables et faits sur le sanglier

25 février 2025

Comme le fait remarquer le post de l’excellente page Facebook CARE 4 BOAR – fables et faits sur le sanglier , la chasse créé un chaos parmi les populations ciblées. Cela a été notamment montré pour le renard et il en est de même pour le sanglier.

Ces espèces réagissent à la volonté d’extermination avec ce que la nature leur permet.

L’extrême violence de la prédation, de la destruction de ces individus bouleverse leur équilibre biologique.

Rappelons les chiffres : les renards sont détruits sans raison, par amusement, distraction au nombre d’environ 800 000 à 1 million chaque année.

De même pour le sanglier, ils tuent plus de 800 000 individus (ils en tuaient 60 000 en 1975… Alors qu’il y avait 2,5 millions de chasseurs, ils sont aujourd’hui environ 800 000).

Le renard résiste à cette oppression par sa capacité de reproduction, normalement guidée par la ressource alimentaire, soit le nombre de micro-mammifères à disposition, (cette population variant selon les années). L’âge moyen de la population des renards est donc très jeune et son espérance de vie est évaluée à 2 ans… Cette résistance se fait donc au détriment de la bonne santé des individus et de l’espèce en général.

L’abattage des sangliers désorganise les groupes et perturbe les séquences de reproduction.

Les femelles sont fécondes plus tôt et, comme les renardes, multiplient les portées.

Le nourrissage, les lâchers clandestins amplifient le phénomène d’expansion des populations, particulièrement dans les régions où la chasse est active.

Les dégâts et les nuisances provoquées par cette expansion des populations développées et entretenues par les société de chasse sont la justification du maintien de cette activité nuisible.

On perçoit ainsi le cycle pervers lié à ces pratiques.
La soit-disant régulation par la chasse, se révèle être une grossière tromperie.

Les sinistres battues pour le sanglier, la traque et l’abjecte piégeage du renard sont les vestiges des tendances monstrueuses d’humains en quête de jouissance morbide.



Les autorités montrent leur vrai visage anti nature méprisant le monde vivant : les autorités sont agacées que les centres de soins viennent au secours d’êtres vivants en détresse

10 février 2025

Comment croire que « les autorités » s’intéressent au sort des animaux sauvages blessés ou malades… Et surtout seraient « agacées » parce que des Centres de Soins viennent au secours d’êtres vivants en détresse…

Pour ce qui nous concerne il est clair que, soit les chasseurs prennent leurs désirs pour des réalités, soit ces « Autorités » sont une nouvelle fois « aux ordres » de cette communauté qui a une conception cynégétique de la Biodiversité et n’a de cesse que de d’énoncer des mensonges et des contre vérités affirmant là leur ignorance et leur volonté de tromper et manipuler les esprits…

Les chasseurs entendent faire et exercer leur loi sur la nature et l’imposer à toute la communauté, laquelle commence tout de même à réagir pour défendre en premier lieu ses propres intérêts (Voir plus bas).

Voici l’article extrait de la revue « chasse passion »

« Depuis maintenant des mois, les associations animalistes au commandes de refuges pour les animaux blessés font totalement abstraction des catégories d’espèces. La prise en charge des animaux se fait sans distinctions et les refuges offrent donc des soins à toutes les espèces ESOD avant de les relâcher en pleine nature, tandis que l’on demande aux chasseurs et aux piégeurs d’en faire baisser les populations. Les préfectures ont décidé de réagir et ont donné des directives qui plaisent assez peu aux organisations animalistes. »

Des soins aux ESOD qui agacent les autorités

Après des mois à laisser couler, les autorités ont décidé de réagir malgré tout. Les histoires larmoyantes sur les sauvetages de sangliers, de ragondins ou de renards ne cessent de faire couler de l’encre dans les journaux et pourtant, ces animaux sont soumis à une réglementation claire.

Après leur capture, ces animaux ne sont pas censés être transportés et doivent être mis à mort sur place. Cette réglementation est respectée par les piégeurs comme par les chasseur et en cas de manquements, ces derniers seraient durement verbalisés.

Ce n’est pourtant pas le cas des « défenseurs des animaux » convaincus de sauver le monde en amenant un ragondin blessé dans un refuge.

Ces animaux sont pourtant des ESOD : des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts.

Cela signifie qu’ils représentent des risques, pour la biodiversité (c’est pourtant bien la chasse qui agresse et détruit les équilibres de la Biodiversité…) ou même pour les humains en étant des vecteurs de maladies (au contraire le renard et les mustélidés en diminuant le nombre de micro-mammifères protègent l’homme de la diffusion de la maladie de Lyme et aucune maladie transmissible depuis l’éradication de la rage ne peut leur être imputée…). Pour ces raisons, les préfectures et les autorités sanitaires demandent aux centres de soins d’arrêter de prendre en charge ces animaux.

Si un refuge prend en charge un chien ou une buse, l’affaire intéresse bien moins les médias qu’un sanglier ou un renard.

C’est tout le sel de cette affaire car il y a déjà fort à faire avec les animaux en difficultés qui ne sont pas classés ESOD sans en plus y ajouter ces derniers.

Pourtant, des associations comme 30 millions d’amis s’insurgent de l’attitude des autorités et prend ce prétexte pour remettre en cause le classement ESOD une nouvelle fois.

Il est facile de voir à quel point ces histoires font recettes avec le sauvetage récent d’une laie baptisée Rillette dans l’Aube, qui a offert une tribune à bien des associations animalistes en mal de visibilité.

Malgré ces réactions, on ne peut que saluer le fait que les autorités sifflent enfin la fin de la récréation en ce qui concerne les ESOD qui sont gérées sérieusement par les chasseurs tandis que les animalistes favorisent leur prolifération.

Source : https://www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/insolites/les-autorites-durcissent-le-ton-avec-les-refuges-et-centres-de-soins-animaliers-concernant-les-especes-esod/#google_vignette

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Rappel des sondages qui se succèdent et confirment le rejet de la chasse : Le site « 20minutes » publie de nouveaux sondages confirment les chiffres donnés depuis des années face aux exactions des chasseurs :

Chasse : 81 % des Français veulent une pause pendant les vacances, 79 % le week-end, selon un sondage.

Selon le baromètre annuel de 30 Millions d’amis, une large majorité des Français veulent que les chasseurs posent leurs fusils pendant les vacances et le week-end.

La chasse n’a pas bonne presse. Déjà limitée à des périodes d’ouverture définies dans le temps, cette pratique devrait être davantage encadrée et réduite pour une majorité des Français interrogés par l’Ifop dans le cadre d’un baromètre annuel dévoilé par 30 Millions d’amis ce vendredi.

De manière générale, le bien-être des animaux sauvages n’est pas assuré pour un Français sur deux et ils sont 81 % (contre 77 % en 2023) à se dire en faveur d’une pause de la chasse pendant les vacances scolaires.

Une majorité pour l’interdiction de la chasse à courre

Presque autant (79 %) souhaitent que les week-ends et jour fériés deviennent des jours interdits à la chasse, 78 % se prononcent pour que seulement le dimanche soit un jour non-chassé. « Ils sont 73 % à être en faveur de toutes ces restrictions cumulées (vacances scolaires, week-ends et jours fériés exempts de chasse) », ajoute le communiqué de la fondation de protection des animaux.

Quand il s’agit de la chasse à courre, 76 % des Français sont favorables à son interdiction pure et simple. Les accidents liés à la chasse sont fréquemment rapportés par la presse. Un chasseur a ainsi été tué par balle pendant une battue à Selonnet dans les Alpes-de-Haute-Provence le 22 décembre dernier.

Source : https://www.20minutes.fr/societe/4137690-20250207-chasse-81-francais-veulent-pause-pendant-vacances-79-week-end-selon-sondage

La loutre étend son territoire

2 février 2025

En France, elle a bien failli disparaître dans les années 1980. Les lois interdisant sa chasse et protégeant son espèce ont permis à la loutre d’Europe de reprendre vie sur le territoire national

La LPO participe au maillage du réseau « loutre et castor », pour alimenter des données nationales.Soixante-cinq après leur disparition, les loutres sont de retour dans le Gard et l’Hérault.La loutre a été fortement chassée. En plus, la qualité des cours d’eau s’était dégradée .  Sa protection dans les années 1970 avait permis de maintenir un noyau de population dans le Massif central. Et depuis les années 1990-2000, elle a commencé à recoloniser. 

Une éradication organisée

Avant qu’elle ne soit protégée par les lois de 1972 (interdiction de sa chasse) et de 1981 (protection de l’espèce en France), la loutre d’Europe a été tuée en masse pour sa fourrure, sa viande ou tout simplement parce qu’elle était considérée comme une concurrente à l’homme en raison de son régime alimentaire, essentiellement composé de poissons.

Comme le putois d’Europe et le vison d’Europe, des mustélidés également perçus comme des nuisibles par certains, la loutre d’Europe a ainsi été chassée à outrance. Sa population sauvage a chuté de 30 000 individus au début du 20e siècle à seulement 1 500 au début des années 1980 en France. Pire, sa chasse était même fortement encouragée avec la création dans les années 1920 de la « loutrerie », qui organisait des campagnes de destruction. Une prime était accordée à chaque chasseur ramenant une peau de loutre. On estime que 4000 loutres étaient capturées chaque année en France entre 1880 et 1940.

En plus de la chasse et du piégeage dont elle a été la victime pendant de nombreuses décennies, Lutra lutra a aussi dû composer avec la pollution grandissante des milieux où elle vit et la disparition des zones humides. En France, c’est 50 % de la surface des zones humides qui a disparu entre 1960 et 1990, comme le rappelle zones-humides.org.

Recolonisation du territoire

Les lois interdisant sa chasse et protégeant son espèce ont permis à la loutre d’Europe de reprendre du poil de la bête sur le territoire national. Autrefois restreinte à une dizaine de départements du Massif central et de la façade atlantique, son aire de répartition ne cesse de s’élargir à mesure qu’elle reconquiert de nouveaux habitats.

« Au cours des années 1990, des mouvements de recolonisation se sont amorcés avec notamment une progression en Bretagne et en Loire-Atlantique et une reconnexion des populations du littoral atlantique et du Massif central », explique la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM).

En 30 ans, de 1980 à 2009, la loutre d’Europe a déjà multiplié son territoire par trois dans l’Hexagone, et elle continue de gagner du terrain. Depuis ces dernières années, elle progresse de plus en plus vers l’est et le nord, d’où elle avait complètement disparu et où elle reste encore absente dans certains départements.

Source : https://www.especes-menacees.fr/actualites/loutre-europe-gagne-terrain-france/

 

Alors que les amoureux de la nature, les naturalistes se dévouent et se passionnent pour protéger le monde vivant, les chasseurs cherchent eux à favoriser et pérenniser leurs pratiques mortifères.

13 janvier 2025

Pendant que certains trouvent une passion à tuer et espèrent faire prendre des vessies pour des lanternes, d‘autres consacrent une part de leur existence à protéger la vie qui les entoure.

Régulièrement un élément de communication des chasseurs dit qu’ils sont les premiers écologistes… Que ce qu’ils font pour la nature, seuls eux le font, et que sans eux la nature et la biodiversité seraient à l’agonie.

Ces contrevérités ne peuvent fonctionner et influencer que auprès d’un public non averti, et parce qu’une communication remettant les choses à leur place n’est pas suffisamment présente.

Rappelons que les chasseurs agissent sur la nature en priorité et exclusivement pour … favoriser et pérenniser leur pratique… Ils participent, à grand renfort de communication à quelques plantations de haies car ils espèrent en retour que quelques espèces chassables pourront bénéficier de cet environnement. Ils se vantent d’entretenir des points d’eau pour… mieux implanter leur huttes à partir desquelles ils tirent les oiseaux venant se reposer ou se nourrir… Ils disent entretenir les réseaux de chemins peu pratiqués, et ce …pour pouvoir circuler avec leurs 4×4 vers les zones de chasse…

Il n’est donc pas négligeable de mettre les choses au point.

Les chasseurs cherchent à empêcher et entraver toute initiative d’intervention sur des territoires qu’ils considèrent comme les leurs (dès lors comme ils le disent que eux payent… pour tuer…).

Pourtant, sans ostentation, sans autre intérêt que la recherche de la protection des milieux vivants et des individus qui s’y efforcent de survivre, des acteurs de terrains, amoureux de la nature, naturalistes, mènent un travail de fond, méthodique, intelligent pour réparer ou entretenir des conditions de vie optimales.

Vous en trouverez un exemple ici, extrait de l’excellente revue de la LPO : L’oiseau Mag « spécial » Rapaces de France n°26

Le 7 janvier est une triste date anniversaire

Rappelons comment les chasseurs ont commenté les assassinats des rédacteurs de la revue Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, dans leur style bien singulier, particulièrement choquant mais évocateur d’une mentalité, de leur conception condamnable de la vie en société et… ce que ce drame humain leur inspirait (extrait de la revue « Plaisirs de la chasse ») :

Nous renouvelons notre espoir, à l’occasion de cette nouvelle année, que la sensibilité montante de nos concitoyens pour la protection du monde vivant, se traduira enfin par une prise en compte du monde politique des gouvernants…

Les remarques de la LPO sur l’année 2024 concernant la biodiversité :

Oui, 2024 a été une année particulièrement éprouvante pour la nature :

  • La Loi d’Orientation Agricole, adoptée par l’Assemblée nationale, a privilégié l’agriculture intensive au détriment de la biodiversité.
  • Le Comité permanent de la Convention de Berne a déclassé le loup, le faisant passer d’ »espèce strictement protégée » à « espèce protégée ».
  • L’État a réintroduit le piégeage non sélectif des oiseaux sous prétexte d’expérimentation.
  • Le Courlis à bec grêle a disparu, marquant la première extinction d’une espèce continentale d’oiseau en Europe.

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Les chasseurs font partie de cette humanité pour qui l’empathie et la compassion est à géométrie variable. Les êtres non humains peuvent subir de leur part, souffrance, cruauté, agression, tout acte violent sans retenue.

Mais nous voyons ici avec la mort tragique de Morgan (le 4 décembre 2020) que cet esprit condamnable contamine aussi la sphère humaine….

Ainsi en témoigne la page Face Book du mouvement Un jour un chasseur :

Ceci est le message d’un ami que nous avons reçu dimanche dernier.

Le 29 décembre, des chasseurs sont venus abattre un sanglier à deux pas de la maison de Morgan, sur son terrain, en présence de son petit frère, avant de le laisser sur place, ensanglanté.

Ce n’est pas la première fois que les chasseurs de *** reviennent chasser à proximité de la maison de Morgan. À plusieurs reprises, nous avons dénoncé leur comportement indécent, suite à quoi nous avons reçu des pressions de la part du maire du village. Le président de la société de chasse concernée avait même porté plainte contre nous (classée sans suite).

Lors du procès des responsables de la mort de Morgan, le juge avait pourtant rappelé que les terres autour de la maison de Morgan étaient interdites à la chasse, et le terrain appartenant désormais à son petit frère a été classé en refuge ASPAS après le drame. Nous envisageons donc dès maintenant l’ensemble des recours juridiques possibles. Nous ne nous tairons pas et continuerons de dénoncer l’indignité de ces chasseurs et de ceux qui les protègent et leur permettent de continuer de se croire tout permis, même après la mort de Morgan il y a quatre ans, même après un procès qui a mis en lumière d’innombrables infractions et manquements au règlement, même après tout le boucan qu’on a fait pendant ces dernières années.

Encore une fois, nous demandons au maire de Calvignac d’interdire la chasse sur les terrains municipaux ; les faits montrent qu’on ne peut décidément pas compter sur le bon sens et le respect des chasseurs et justifient la nécessité d’une interdiction ferme.

Morgan Keane

Le préfet du Doubs a autorisé l’abattage de 594 chamois, au nom de la protection de la végétation… (l’hypocrisie elle, ne tue pas… ndr).

Une décision critiquée par plusieurs acteurs de la protection de la nature.
(Source : AFP)

En effet, le préfet du département a autorisé l’abattage de 594 chamois, au nom de la protection de la végétation. Dans un arrêté du 21 août, il a fixé le plan de chasse pour la saison 2024-2025 à une fourchette de 259 à 594 chamois. Le même arrêté concernant les cerfs fixe leur prélèvement entre 72 et 209 animaux.

Dans une note de présentation, les services de l’Etat justifiaient en juillet cet arrêté par la prévention des dégâts forestiers commis par les deux espèces sur les jeunes arbres. La décision préfectorale a alarmé les associations de défenses des animaux.

Une population en baisse selon Humanimo

Une pétition en ligne, de l’association Humanimo ( https://humanimo.fr/lassociation) , avait recueilli le 31 décembre plus de 62.000 signatures. « Motif (de ce plan de chasse, ndlr) : destruction des forêts et absence de prédateurs de l’espèce, note l’association. Pourtant, la population de chamois s’élève en 2024 à 1140 animaux contre 1396 en 2023« . « Quant à l’absence de prédateurs, en particulier dans le Doubs, on ne peut qu’être surpris car au même moment, l’abattage du loup est très largement pratiqué et son éradication est même revendiquée par certains« , remarque-t-elle.


Critique du film de Franck Pizon « Sangliers et Compagnie »

30 décembre 2024

Notre critique après avoir visionné le film animalier « Sangliers et Compagnie » de Franck PIZON :

Ce film est visuellement très beau, et restitue sans doute de façon réelle la vie naturaliste.

Il reprend en partie le narratif commun à certains films animaliers, en personnalisant quelques individus dont on est sensé suivre leur évolution. Avouons que cela peu permettre de donner un soutien attractif au jeune public ou au public peu averti.

L’ensemble nous semble réussi avec de très belles séquences, un montage précis et une belle musique.

Mais…

Ce récit n’échappe pas aux messages subliminaux qui stigmatise le sanglier, comme :

– La laie présentée, a une portée de 12 marcassins, un seul meurt en bas âge, il est dit que les jeunes femelles peuvent être matures sexuellement tôt et avoir 2 portées, ce qui évoque des conditions de prolifération, et ce qui pourrait amener directement … à légitimer le « traitement nécessaire» des populations par la chasse.

Alors que nous savons que le fait de tuer les plus gros sangliers, dont les femelles les plus âgées, matures, entraîne ce phénomène, accentué par le fait que dans un groupe, ces femelles les plus âgées inhibent la sexualité des plus jeunes, limitant ainsi les portées, de plus nous savons que la volonté de destruction manifestée par les battues répétitives, engendre un phénomène de compensation avec des portées plus abondantes… Bref les activités de chasse désorganisent les équilibres naturels. Rappelons que l’objectif de la chasse est plus de favoriser ses activités, que de contribuer aux équilibres naturels.

– les images insistent sur la période du rut, présentant de belles images, mais cela pourrait renforcer l’idée dominante, qui réduit la perception du sanglier à celle d’une surpopulation, sans pointer les effets et conséquences des pratiques de chasse, le nourrissage, les lâchers qui en sont à l’origine… Si la surpopulation n’est pas évoquée directement, là encore elle est suggérée lorsqu’il est question des dégâts, et ce sans évoquer ce et ceux qui l’ont provoquée…

Enfin le fait que le film soit soutenu par la Fondation François Sommer, partenaire de la Fédération Nationale des Chasseurs n’est sans doute pas pour rien dans cette orientation du récit …(https://fondationfrancoissommer.org/) Cette Fondation très présente au musée de la chasse, enrobe sa matrice pro-chasse avec des pseudo études naturalistes souhaitant ainsi se présenter comme une entité sérieuse à connotation scientifique…

Si la pression de la chasse est furtivement évoquée, on ne peut, comme nous l’expliquons que constater que la soit-disant « régulation par la chasse » est ratée – rappelons qu’il n’est pas possible de connaître le nombre de sanglier vivants, aucun outil fiable ne permet de les comptabiliser, par contre on sait combien on en tue : on en tuait 60 000 sur le territoire national en 1976, et ils en ont tué près de 800 000 en 2016… Le constat d’échec est cuisant et révèle l’imposture entretenue… par contre si on entendait par là développer le loisir de les tirer et les tuer c’est plutôt réussi …

Notre section du site concernant le sanglier : https://abolition-chasse.fr/la-faune/le-sanglier/

Nous ne pouvons donc qu’avoir un peu un sentiment d’amertume. Lorsque l’on veut présenter la nature et s’en émerveiller, la pollution des pratiques mortifères de la chasse et de ses pratiquants reste très présente.

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-animaliers/6771517-sangliers-cie.html


Visionnage du nouveau documentaire de Franck Pizon

23 décembre 2024

Nous allons regarder le documentaire annoncé par la chaîne France 5 le lundi 30 décembre à 14h40 sur le sanglier.

Nous espérons que son contenu naturaliste correspondra à l’ambition annoncée : montrer le sanglier enfin sous un jour nouveau, c’est à dire à l’encontre du discours partisan du monde de la chasse qui l’a transformé en une sorte de légende cynégétique dédiée à leur passion de tuer.

Nous commenterons donc notre point de vue sur ce documentaire.

Notre section du site concernant le sanglier : https://abolition-chasse.fr/la-faune/le-sanglier/

La situation du loup se dégrade

14 décembre 2024

La Convention de Berne, qui assure la protection de la faune principalement en Europe, a approuvé un déclassement du statut de protection du loup, qui passe d’espèce « strictement protégée » à « protégée ».

Le populisme à la française va bon train. Car la France a été très active et offensive pour ce changement inique.

Ces choix, ces partis pris, ces combats offensifs contre la nature sont emblématiques de la politique telle qu’on la subit dans notre pays. Il n’est pas question pour ces acteurs décideurs de considérer des choix de raison, d’intérêt des équilibres naturels, de respect des espèces vivantes avec lesquelles nous partageons la vie sur Terre, ni de se fier aux avis scientifiques… Il est question pour eux de flatter les intérêts des plus puissants, de ceux qui ont des intérêts financiers et de marchandisation de la nature en vue de préserver leurs propres intérêts. Alors sont sacrifiées les espèces vivantes à des fins ludiques, de divertissement, de jouissance abjecte ou pour masquer d’autres réalités plus politiques.

Donc la France a joué un rôle majeur dans cette décision, le gouvernement ayant choisi d’inscrire l’objectif de déclassement dans le Plan national d’actions 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage.

Faisant fi des réalités scientifiques (6 des 7 populations de loups en Europe n’ont pas atteint un état de conservation favorable), le choix du déclassement entend faciliter les tirs de loups. De ce fait, les loups visés ne seront pas forcément ceux qui ont causé des dommages sur des troupeaux, donc cela ne règlera aucunement les difficultés des éleveurs et bergers.

Aucune étude n’a prouvé que les tirs permettent de prévenir les dommages sur les animaux d’élevage, au contraire, les destructions d’individus provoquent la dispersion des meutes. Cette décision politique est un non-sens qui montre que la parole scientifique n’est pas écoutée et que nos dirigeants, loin de choisir des solutions efficaces sur le long terme, préfèrent céder à la démagogie. La présence du loup est une réalité durable : la seule voie possible est donc celle de la coexistence, qui passe par des mesures de protection efficaces qui ont fait leurs preuves : chiens de protection, clôtures et présence humaine. C’est mentir au monde agricole que de faire croire que les tirs sont la solution prioritaire pour gérer la présence du prédateur.

D’autre part, ce déclassement va créer un précédent dangereux, puisque certains acteurs ont déjà dit vouloir désormais s’attaquer à d’autres espèces : ours, cormorans ou encore lynx, au prétexte qu’ils peuvent ponctuellement poser des difficultés pour certaines activités humaines.

Enfin, cette décision va à l’encontre des préconisations des scientifiques qui avaient clairement exprimé leur désaccord avec la proposition de déclassement, constatant le développement insuffisant des populations lupines en Europe. Elle va également à l’encontre de la volonté des citoyens, puisque 74 % des Français et 68 % des citoyens des 10 pays sondés de l’UE se déclarent en faveur du maintien d’une protection stricte du loup en Europe (sondage Savanta, novembre 2023). Plus de 205 000 personnes ont signé notre pétition pour que la France ne soutienne pas ce déclassement, et plus de 320 000 une seconde pétition, à l’échelle européenne. Cette forte mobilisation n’aura donc pas été prise en compte, ni par l’Etat français, ni par la Commission européenne.

En France, l’estimation du nombre de loups en 2023 est de l’ordre d’un millier d’individus, en baisse de 9 % sur un an. Environ 20 % de la population est abattue chaque année.

Sous pression des agriculteurs, nombre de pays européens penchent pour faciliter l’abattage du canidé, dont le nombre a augmenté rapidement ces dernières années. Les 49 États membres, réunis à Strasbourg, ont approuvé mardi une proposition de l’Union européenne, de déclasser le statut de protection du loup, qui va passer d’espèce « strictement protégée » à « protégée ».

Curieusement alors que la population de loups en Italie et en Espagne sont largement supérieures à celle de France, le pastoralisme et les éleveurs vivent avec ces populations.

Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO nous dit :

Alors que la biodiversité a disparu du gouvernement français, l’Europe envoie à son tour un très mauvais signal au reste de la planète avec ce nouveau recul écologique. Au-delà du cas emblématique du loup, c’est le statut même d’espèce protégée qui est remis en cause. L’enjeu est de réapprendre à coexister avec la faune sauvage afin de préserver notre patrimoine naturel commun et enrayer l’effondrement du vivant.

Source Aspas

Ils sont chasseurs : ils les tueront jusqu’au dernier… Et se montreront toujours fiers de l’avoir fait…

6 décembre 2024

Le monde est occupé. Cela ne devrait pas nous empêcher de protéger le monde vivant de ces quelques monstres avides de donner la mort.

Il n’y a pas de bonnes pratiques de chasse comme il n’y a pas de bons crimes, de bons forfaits de pédophilie… Elle doit être abolie.

Le cerf surnommé familièrement « L’Indien » est tué lors d’une chasse à courre : il ne resterait que deux grands cerfs en forêt de Laigue

Rethondes, ce dimanche. L’un des derniers grands cerfs de la forêt de Laigue, surnommé l’Indien, a été tué lors d’une chasse à courre. Le collectif AVA dénonce la disparition successive des plus beaux cerfs du massif. DR/AVA France

Dans ce massif de l’Oise, les cerfs qui ont dépassé les dix ans disparaissent au fil des saisons. Dimanche, « L’Indien » n’a pas survécu à une chasse à courre près de Rethondes. Le collectif anti-vénerie AVA dénonce la « fin des grands cerfs ».

« L’Indien » a été tué. Le collectif AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui), qui s’est donné la mission de lutter contre la chasse à courre, dénonce ce mardi la mort de l’un des plus grands cerfs de la forêt de Laigue, dans l’Oise. L’animal avait été surnommé ainsi en raison de ses bois qui faisaient penser à la coiffe d’un grand chef indien. Le collectif a été alerté par des habitants de Saint-Crépin-aux-Bois qui entendaient « des bruits de cors et de meute un dimanche ».

« Habituellement, c’est le samedi, mais l’équipage de Rivecourt a une dérogation pour chasser six dimanches. Ils ont traqué L’Indien qui est allé se jeter dans les étangs des Grévières, près du village de Rethondes, où il a été rattrapé et tué. Pour eux, la mort de ces animaux est un spectacle, tranche Stanislas Broniszewski, le leader d’AVA. Ce cerf était l’un des plus grands cerfs du massif, admiré de tous les photographes locaux. Il a passé quasiment toute sa vie à la même place de brame. C’était leur coqueluche. »

« On leur donne des petits noms entre nous pour pouvoir les identifier et à force de les observer, de les photographier, on s’y attache, forcément », confirme un photographe animalier qui connaît bien la forêt de Laigue. Il a encore en mémoire, le plus beau jamais vu dans sa carrière : L’Échelle, tué lors d’une chasse à courre il y a 8 ans environ, « c’était un vrai symbole », poursuit-il.

Les veneurs ont également pris « 30 de Meule », « La Pioche » et « Black », en 2020, « 45 de chevillure », « Osiris » et « La Pieuvre », en 2022. La chasse à tir a emporté « L’Équerre » et l’« Araignée » en 2021, « Fantômas », « Passe-partout » et « Le Rouquin » cette année. Tous étaient de grands cerfs de plus dix ans. Il n’en resterait plus que deux dans le massif : « Brutus », manqué de peu l’an dernier et « Nils ».

Source leparisien.fr; Stéphanie Forestier, le 26 novembre 2024 :
https://www.leparisien.fr/oise-60/lindien-tue-lors-dune-chasse-a-courre-il-ne-resterait-que-deux-grands-cerfs-en-foret-de-laigue-26-11-2024-UBA3BBTUD5FYZHCW5IY3VAI7ZA.php?at_creation=Le%20Parisien&at_campaign=Partage%20Facebook%20CM&at_medium=Social%20media


« On a franchi la ligne rouge » : il pensait chasser des loups, mais tire sur des lynx

3 décembre 2024

Nous savons que les chasseurs peuvent confondre des humains avec des chevreuils, des sangliers, des lapins… Mais nous voyons aussi, comme il est dit ci-dessous, que les chasseurs « professionnels », ceux qui seraient les experts de la chasse, ne sont pas mieux lotis en terme de neurones connectés…

Cela nous confirme que la jouissance frénétique de tuer ne peut être confondue avec une forme de compétence.

Ainsi il y a quelques années dans le massif du Vercors un lieutenant de Louveterie a-t-il confondu un loup avec un âne qui accompagnait un groupe de randonneurs…

Le chasseur professionnel suisse avait reçu l’autorisation d’abattre trois loups dans le massif du Jura. Il a abattu trois lynx.

Le lynx boréal est toujours menacée, en premier lieu par le braconnage des chasseurs, selon les associations de protection de l’environnement.

Une méprise qui pourrait lui coûter cher. Un chasseur professionnel suisse et garde-faune a abattu par « erreur » trois lynx, une mère et ses deux petits mi-novembre 2024, rapportent des médias locaux. Il avait bien reçu l’autorisation de tuer des animaux, mais des loups.

« Comment un chasseur professionnel, mandaté par le gouvernement, peut se tromper à ce point ? s’interroge Patrice Raydelet, du pôle grands prédateurs dans le Jura. Ça montre une méconnaissance totale de la faune, poursuit-il. On a franchi la ligne rouge vers la destruction totale de la biodiversité. On peut parler d’écocide. C’est une catastrophe ! »

« Ce n’est pas du tout le même profil »

Même constat pour Alexandre Callodro, chasseur et propriétaire d’une armurerie de Lons le Saunier (Jura), interrogé par France 3. « Ce n’est pas crédible. Ce n’est pas du tout le même profil. Le loup est beaucoup plus gros, plus massif. Le lynx est plus petit. Même la nuit, pour moi, c’est impossible », explique-t-il, avant de rappeler qu’il ne faut pas tirer sur un gibier qui n’a pas été « parfaitement identifié ».

Il ne resterait que 200 animaux dans le secteur. Et bien qu’il soit protégé, le lynx est une espèce vulnérable en raison du braconnage, de la fragmentation de son habitat ou encore des accidents sur la route. La loi française prévoit d’ailleurs trois ans de prison et 150 000 euros d’amende pour un tir sur un lynx boréal. Une peine qui ne serait jamais appliquée.

Le chasseur suisse professionnel s’est dénoncé lui-même et a plaidé « l’erreur ». Une enquête pénale a été ouverte dans la foulée pour déterminer ce qu’il s’est passé dans le canton des Grisons Suisse.

https://www.leparisien.fr/animaux/on-a-franchi-la-ligne-rouge-il-pensait-chasser-des-loups-mais-tire-sur-des-lynx-01-12-2024-6YDDJTN275BWXBIRPSFKUJO5CY.php?at_creation=Le%20Parisien&at_campaign=Partage%20Facebook%20CM&at_medium=Social%20media


Déclarer les oiseaux migrateurs inappropriables par l’homme

19 novembre 2024

Alors que les tireurs d’oiseaux migrateurs redoublent de violence et d’agressivité en attendant les oiseaux, dans les lieux où ils sont les plus vulnérables, aux sommets des cols, dans leurs lieux de repos rappelons combien ces monstres sont soutenus par nos politiques. Ces représentants de tous les citoyens français ne sont en aucune manière obligés de venir au secours de ces individus qui commettent des méfaits abjectes sur des oiseaux déjà aux prises avec des dangers permanents.

N’oublions pas à ce propos la formidable tribune de Patrick JANIN parue dans la revue Courrier de la nature n°271 du 01/11/2012 :

Déclarer les oiseaux migrateurs inappropriables par l’homme

« En ce début de siècle où l’écologie partout impose ses thèmes et sa raison, la chasse aux oiseaux migrateurs continue d’être encouragée par l’Etat avec le soutien ou l’assentiment de toutes les formations politiques. Cette pratique – un loisir – n’est pas même contestée dans son principe par les associations nationales de protection de la nature. Elle est pourtant scandaleuse. Elle doit être dénoncée et abolie… »

Alors que l’on parle de plus en plus de la perte de la destruction de la biodiversité : Pointons la honte qui doit retomber sur ces indignes représentants de la population :

Le Sénat facilite la chasse aux oiseaux migrateurs

Dans le cadre du projet de loi sur la suppression de sur-transpositions de directives européennes en droit français, un amendement prévoyant des dérogations pour permettre la chasse de certains oiseaux pendant leur migration a été adopté.

Public Sénat Publié le 07/11/2018 Mis à jour le 18/10/2022 (mais toujours très actuel!)

Un projet de loi portant suppression de sur-transpositions de directives européennes en droit français est examiné cet après-midi en séance au Sénat. Ce texte, porté  par Nathalie Loiseau, (ça ne s’invente pas…/o:) ministre des Affaires européennes, a pour objectif de lutter contre « l’excès de normes, qui est pénalisant pour la compétitivité des entreprises, l’emploi, le pouvoir d’achat et l’efficacité des procédures administratives et des services publics. (traduction : laissons faire les destructeurs, pire facilitons leur la tâche…)»

Au chapitre de l’environnement, l’article 16 du texte prévoit une dérogation à l’interdiction de chasser certains oiseaux pendant leur migration. Précisément ce projet de loi applique une directive européenne qui permet de chasser des oiseaux pendant leurs migrations, ce qui est interdit par les différentes lois sur l’environnement. Cette chasse des oiseaux migrateurs sera justifiée, si ces oiseaux dégradent des cultures, des champs ou des espaces forestiers et permettra de chasser des oies cendrées en février pendant leur période de migration.

« L’article 16 a pour objet d’ajouter à l’article L. 424-2 du code de l’environnement certains motifs de dérogation prévus à l’article 9 de la directive 2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages pour permettre la chasse de certains oiseaux pendant leur migration afin d’éviter des dommages agricoles.»

Un amendement élargit cette dérogation

Les sénateurs de droite sont allés plus loin que le gouvernement dans les dérogations pour chasser les oiseaux migrateurs. « Nous voulons profiter de la totalité des moyens de l’article 9 » affirme Jean Noel Cardoux (LR), auteur de l’amendement élargissant la dérogation à la chasse des oiseaux migrateurs. Elle pourra  être autorisée dans le but de réguler la population d’une espèce ou de mieux connaître cette espèce. affirme Jean Noel Cardoux (LR), auteur de l’amendement élargissant la dérogation à la chasse des oiseaux migrateurs

Voici ce qu’il faut donc comprendre : tuer les oiseaux pour mieux les connaître… Jusqu’où peut aller la tromperie aussi vulgaire, le mépris de l’intelligence… Il est choquant de nos jours de nous manquer autant de respect. Les sénateurs de gauche y sont complètement opposés et ont déposé des amendements de suppression de cet article, qui n’ont pas été acceptés.

Chasser des espèces en mauvais état de conservation ?

La France détient là également le record européen : nous chassons le plus grand nombre d’espèce en mauvais état de conservation dans l’UE ! En moyenne, les pays européens ne permettent la chasse que de 5 espèces en mauvais état de conservation. En France, nous chassons un total de 20 espèces menacées de disparition, dont 17 espèces migratrices.

Un Etat récidiviste ennemi de la biodiversité favorable à la destruction d’espèces en déclin

25 octobre 2024

L’État autorise la communauté des chasseurs à capturer 18.000 alouettes sous un prétexte fallacieux expérimental…

L’État est récidiviste, puisque il avait autorisé le 15 octobre 2021 par huit arrêtés parus au Journal officiel, des chasses d’oiseaux dites traditionnelles par piégeage, malgré une décision du Conseil d’Etat qui les jugeait illégales, et voilà que, malgré le fait que le Conseil d’Etat, le lundi 6 mai 2024 a, à nouveau, jugé illégales les chasses aux pantes (filets) et aux matoles (cages) utilisées contre les alouettes, les jugeant non conformes au droit européen, dans une décision sur le fond qui annule définitivement plusieurs arrêtés gouvernementaux pris en octobre 2022, l’État vient de réautoriser, sous le prétexte évidemment comme chacun peut le juger fallacieux, « d’expérimentation » la chasse à la pante et à la matolle de 18000 alouettes dont les effectifs sont en danger… Sachant évidemment qu’il n’y a aucun moyen de vérifier le nombre réel de capture…

L’État agit par lâcheté et calcul répugnant, prenant les concitoyens pour des demeurés.

Car que penser d’une mesure qui permet la destruction d’une espèce menacée pour… confirmer qu’elle est en danger ?? Une telle absurdité revient à prendre les concitoyens pour des cons… Ce qu’ils ne sont pas tous assurément. Le tout pour complaire et faire génuflexion à quelques individus dont la passion est le plaisir et la jouissance de la destruction…

Au moment où Paul Watson est emprisonné par le Danemark, pour avoir eu le courage de défendre les baleines chassées illégalement dans une zone protégée, alors qu’il vient de demander l’asile à la France et à son Président, voilà que ce même Président autorise une mascarade mortifère totalement contraire à la protection de la biodiversité.

Attendons nous donc à ce que ce même Président la main sur le coeur, comme il sait le faire avec cynisme assure que la France est bien le premier pays protecteur de la faune…

Ainsi deux départements viennent d’autoriser, à titre d’expérimentation, la capture d’alouettes (1) à l’aide de pantes et de matoles : 2000 dans les Pyrénées Atlantiques, et dans les Landes, respectivement 15000 à l’aide de pantes et 1000 à l’aide de matoles.

Pantes et matoles font partie des moyens de chasse dite traditionnelle . La pante est un système à deux grands filets qui s’abattent sur les alouettes attirées par des « appelants «, des alouettes captives, tandis que la matole est une petite cage qui tombe sur les oiseaux convoités.

L’un des avantages de « l’expérimentation » est qu’elle est discrète, ne nécessite pas de consultation auprès du public. C’est également un projet éligible aux subventions de l’OFB, au titre du fonds biodiversité (abondé indirectement par le contribuable).

La Déclaration de New York

23 septembre 2024

Alors que les amateurs d’armes, de destruction, de mort et de souffrance, poursuivent leurs exactions en toute impunité, pire sont encouragés par les gouvernants politiques, et cela en totale contradiction, avec en premier lieu toute notion d’intelligence, mais aussi les notions d’empathie et de respect que l’on doit à toute forme de vie qui partage notre condition d’existence terrestre, des scientifiques ont souhaité, après la Déclaration de Cambridge de 2012 sur la conscience animale ( https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_de_Cambridge_sur_la_conscience), à nouveau alerter sur les dernières découvertes et connaissances scientifiques par une nouvelle Déclaration sur la conscience animale, le 19 avril dernier, la Déclaration de New York :

La Déclaration de New York : https://sites.google.com/nyu.edu/nydeclaration/declaration

Ici, commentée par le site de Reporterre : https://reporterre.net/Les-animaux-ont-une-conscience-tenons-en-compte

Combien de temps encore une minorité d’individus continuera à vider la nature des êtres qui tentent de survivre aux pressions du développement des activités humaines ?

Pourquoi tolérons nous d’être privés par cette minorité agissante de la joie et du bien être de contempler une nature vivante et apaisée ?

 


Les appuis de la chasse dans le monde politique

09 septembre 2024

La chasse n’en fini pas de trouver des appuis dans le monde politique, ce qui montre, et le conflit d’intérêt en jeu, et le cynisme de ces personnages politiques, le peu de cas qu’ils font de la protection de la nature et la préservation de la biodiversité. la nature, le monde animal sont des « monnaies d’échanges », cela n’a aucune valeur autre et ne représentent rien d’autres pour eux qu’une marchandise.

Michel BARNIER sera un Premier ministre PRO-CHASSE, PRO-PÊCHE et ANTI-ÉCOLOS.

D’après chassons.com :

« Michel Barnier, l’ancien Ministre de l’Agriculture a déjà travaillé avec les chasseurs.

Le dernier nom en date qui fait la une des médias depuis hier est Michel Barnier. Nous avions rencontré le candidat des primaires des Républicains il y a deux ans lors des Primaires de la Droite et du Centre mais également au Game Fair. L’ancien Ministre de l’Agriculture sous le gouvernement Chirac a BEAUCOUP TRAVAILLÉ AVEC LES CHASSEURS ET LES PÊCHEURS.

POUR LUI, L’ÉCOLOGIE N’APPARTIENT PAS AUX ÉCOLOGISTES, même si eux la revendiquent comme leur seule propriété. « Nous n’avons pas besoin d’idéologie ou de rhétorique sur ces questions ou de radicalisme. LES CHASSEURS ONT UN RÔLE INDISPENSABLE DANS LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ. » Une fois le fusil posé, la passion de la chasse ne s’arrête pas là. Elle joue un rôle majeur nous indiquait-il alors. Et de compléter son propos par la question de la légitimité de la chasse en France.

« Si on devait imaginer de remplacer ce travail fait par les chasseurs, ça coûterait beaucoup plus cher et ce serait beaucoup moins bien fait ! » Si Michel Barnier ne chasse pas, IL LUI ARRIVE D’ACCOMPAGNER SON FILS, NICOLAS, QUI EST PASSIONNÉ DE CHASSE À L’APPROCHE ET DE GIBIER D’EAU. »

Source LPO

 

 

Aveyron : les chasseurs alertent sur la forte population de renards et les dommages qu’ils occasionnent

10 août 2024

Un trop grand nombre de renards seraient présents en Aveyron, qui seraient à l’origine de nombreux dommages : un phénomène « inédit » selon la Fédération des Chasseurs.

Jusque quand les communicants continueront à ignorer ce que répètent sans cesse les scientifiques, les observateurs avertis, les naturalistes de terrains ??

Le renard, comme tous les prédateurs ne peuvent être condamnés, désignés, comme des « nuisibles » des ennemis de quelque nature que ce soit.

Jusque quand les communicants relaieront-ils sans réserve, sans examen, sans référence les affirmations des groupes d’intérêts.

Non le renard, comme tous les prédateurs n’est nulle part en surnombre (quand verrait-on dans la savane plus de lions que d’antilopes?)

Par contre il n’est pas faux de reconnaître que le renard, notamment en période de nourrissage peut s’approcher, voire évidemment pénétrer dans les enclos de volaille mal gérés, mal fermés.

Ce n’est certainement pas une raison ou un motif pour détruire les populations de renard.

Il a été par ailleurs démontré que éradiquer un groupe de renards sur un secteur comme le font les chasseurs/piégeurs contribuait paradoxalement à augmenter leurs effectifs, tant les renards cherchent à lutter contre leur disparition en augmentant les portées, ce qui par effet de stress les amènent à rechercher plus de nourriture.

Depuis des siècles les éleveurs et les propriétaires de basse cour savent protéger leur volaille.

Pour les professionnels, ils sont avertis et savent évidement se protéger de tous type de prédateurs dont le renard est un des représentants, cela fait partie de leurs devoirs et compétences de professionnels.

Pour les particuliers, notamment les plus négligents, ils doivent apprendre à vivre non pas contre la nature mais avec la nature. Des plans de poulaillers totalement sécurisés contre les introductions de prédateurs sont disponibles sur Internet, encore faut-il enfin prendre la précaution de fermer la porte…

Les chasseurs s’ennuient l’été, en dehors de la période officielle de chasse, ils veulent alors prendre leur plaisir et leur jouissance de tuer en se désignant des ennemis.

Nous invitons donc les médias et leurs représentants à s’intéresser à la question de la protection de la nature de la biodiversité et des êtres vivants avec lesquels nous partageons cette Planète, un sujet émergent, il est temps qu’ils recueillent une information pertinente et se l’approprie plutôt que diffuser bêtement les arguties de ceux qui espèrent maintenir une activité condamnable, mortifère et nuisible.

 

Le lynx et la milice

5 juillet 2024

Dans quelques jours le Rassemblement National sera sans doute le parti politique majoritaire.

Son leader Jordan Bardella soutient sans réserve la chasse, il reconnaît ne pas connaître cette activité mais dit-il mon chauffeur est chasseur et il m’en parle beaucoup…

La chasse gagnera sans doute encore à ce changement de contexte politique, plusieurs de ses responsables ne se cachant pas de leurs sympathie pour les gouvernements autoritaires.

Le chef des chasseurs n’est pas en reste d’affirmations plantant le décor :

« Qu’est-ce que c’est le bien-être animal ? Vous savez, un animal, il peut se reproduire, il peut manger, et c’est tout. On va limiter quand même les choses. » Cette affirmation sort du plateau de la chaîne LCP, ce vendredi 6 mai 2022, lors de l’émission Politiques à table.

« Un animal il peut se reproduire, il peut manger, ça va pas plus loin que ça. Il a des réflexes, mais pas d’émotions, pas d’empathie, pas de sensibilité ».

Mais aussi :

Il a suscité la polémique avec ses propos sur les enclos de chasse mais surtout en proposant de donner des pouvoirs de police aux chasseurs.

Le président de la Fédération des chasseurs hausse le ton face aux récentes polémiques liées aux divers accidents de chasse. Outre le fait de déclarer que la chasse n’a aucune vocation de régulation des populations, contrairement à ce que les chasseurs déclarent régulièrement, il estime même que ces derniers devraient obtenir des pouvoirs régaliens. En somme : il voudrait que les chasseurs deviennent une sorte de milice dans les campagnes.

Encore Willy Schraen et ses frasques

C’est le premier de deux scandales dont Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, a été à l’origine.

Interrogé sur RMC, mercredi 10 novembre 2021, concernant les images des parcs de chasse qui ont été révélées sur Twitter et qu’il est impossible de justifier par une nécessité de « régulation » des populations d’animaux sauvages, Willy Schraen n’a pas tenté de faire dans la dentelle : « moi, mon métier c’est pas chasseur, j’en ai rien à foutre de réguler »(1).

Le président de la Fédération nationale des chasseurs déclare donc que la régulation, et donc l’écologie, sont bien loin de ses priorités. Lui ne prendrait plaisir que « dans l’acte de chasse », donc dans le fait de tuer.

Les chasseurs bientôt milices de proximité dans les campagnes ?

Mais le président de la Fédération nationale des chasseurs ne s’est pas arrêté à cette première polémique : le 14 novembre 2021, dans une tribune publiée sur le Journal du Dimanche, il va plus loin. Il déclare qu’il aimerait que les chasseurs disposent de « pouvoirs régaliens », et notamment un pouvoir de police « de proximité » en matière de «lutte contre la délinquance rurale et environnementale»(2).
Ce qui leur permettrait « de dresser des procès-verbaux et de constater des flagrants délits ».

« On assiste dans les communes rurales à une disparition de la police de proximité concernant la surveillance des espaces agricoles et forestiers », juge Willy Schraen qui propose donc ses chasseurs pour contrôler, notamment des délits comme les engins motorisés, les dépôts d’ordure illégaux. Une proposition qui a été mal accueillie par de nombreux élus et qui a été raillée sur les réseaux sociaux.

Interrogé sur RMC ce lundi matin, il expliquait pourtant que les chasseurs ne pouvaient pas devenir policiers : « Bien sûr que les chasseurs ne peuvent pas devenir des policiers, ils n’ont pas de compétence là-dedans. Cela concerne des agents assermentés de la Fédération nationale des chasseurs, qui ont déjà un agrément police. On a un réseau avec des gardes particuliers »(3).
« C’est un réseau d’agent des fédérations et des gardes particuliers qui dressent déjà des PV. De plus en plus de maire de petites communes n’ont plus la possibilité d’avoir un garde-champêtre et peut-être qu’il faut contractualiser avec des gens-là » !

Des milices de « chasseurs vigilants », comme cela se fait déjà dans l’Oise ou le Haut-Rhin par exemple !

Le lynx, à la présence indispensable pour la biodiversité et le maintien de la vie telle que nous la connaissons, prédateur extrêmement important, notamment du chevreuil reste en situation de danger d’extinction, du fait du braconnage. Certains chasseurs poussent la jouissance de tuer, et trouvent une excitation extrême vers ces espèces

 

Lynx : deux femelles victimes du braconnage ont été relâchées

12 juin 2024

Dans le massif du Jura, deux lynx ont été relâchés en mai dernier. L’un d’entre eux avait été pris pour cible par un braconnier.

https://www.lechasseurfrancais.com/nature/animaux/lynx-deux-femelles-victomes-braconnage-remises-liberte-jura-96025.html

 

Les prédateurs naturels sont bien plus efficaces que les chasseurs dans l’équilibre des forêts

2 juin 2024

Le retour du loup pourrait marquer un tournant contre l’apocalypse écologique en cours si on comprend son comportement et respecte son intelligence. Si l’humain apprend à le guider vers les animaux sauvages plutôt que les troupeaux domestiques, et laisse à chaque espèce la possibilité d’habiter le territoire.

Un article qui date de 2020 mais qui mérite d’être régulièrement présenté, tant les politiques agissent à courte vue sans discernement ni recours aux experts, se fiant à leur opinion sans argumentaire, flattant la plupart du temps les groupes d’intérêts.

Une nouvelle étude scientifique invite à repenser notre rapport au monde sauvage en rappelant un élément majeur : les loups sont indispensables à la pérennité des forêts, car ils régulent les populations de cervidés bien mieux que les humains.

La difficile cohabitation entre cervidés, loups et humains

Publié le 26 février sur le site du CNRS, un article de Romain Hecquet détaille cette nouvelle étude scientifique, menée par une équipe de chercheurs français du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier et un américain, nommée « des cerfs, des loups et des humains : les coûts, les bénéfices et les challenges de vivre ensemble ».

Leur constat : alors que nous vivions la sixième extinction de masse, l’augmentation des cervidés et le retour des loups dans l’hémisphère Nord est un espoir pour la capacité de régénération des écosystèmes. Pourtant, cette prolifération des cervidés et réapparition des prédateurs naturels ne se fait pas sans heurts avec les agriculteurs, les forestiers, les bergers qui voient leurs troupeaux décimés, et les chasseurs. 

Cette étude pose ainsi des questions sur la façon dont cohabitent les humains avec la faune sauvage, la façon de dépasser les clivages et l’importance vitale de reconnaître la valeur intrinsèque de chaque espèce dans l’équilibre d’un écosystème.

Un fragile équilibre

Si nous, humains, sommes facilement émerveillés par l’apparition de cervidés à l’orée d’un bois, leur prolifération a des conséquences majeures dont les forestiers sont les premiers témoins. En effet, ils broutent les jeunes pousses, ce qui empêche la régénération des forêts, compactent les sols, dévorent la végétation du sous-bois ce qui entraîne la disparition ou forte raréfaction de nombreux invertébrés, dont les insectes pollinisateurs, et par ricochet les vertébrés qui mangent ces insectes, comme les oiseaux.

La prolifération des cervidés, mais aussi d’autres espèces comme les sangliers, a également des conséquences sur l’agriculture, pour des dégâts occasionnés d’environ 20 millions d’euros en 2004 en France.

Pourtant, le but de l’étude n’est pas de dénoncer les impacts des cervidés, mais bien de démontrer le rôle essentiel des loups dans l’équilibre écosystémique des forêts et montagnes. Un équilibre écosystémique d’un milieu ne se cantonne pas à la simple addition des individus qui le composent, mais inclue bien la dynamique des relations et comportements des espèces animales et végétales.

« Le coût du risque est conséquent d’un point de vue écologique. Si on enlève le prédateur du système, on enlève quelque chose qui a joué un rôle essentiel dans la construction de la vie telle qu’on la connaît », précise Jean-Louis Martin, chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE – CNRS) de l’Université de Montpellier 

Ainsi, la présence du loup oblige leurs proies à se concentrer sur les plantes les plus nourricières et à se déplacer régulièrement pour éviter d’être repérées et pourchassées. Ce comportement dédié à gérer le risque de prédation est nommé « écologie de la peur » et permet à la flore d’avoir le temps et l’espace nécessaire pour se régénérer. 

« Et protéger les forêts, c’est protéger le cycle de l’eau, donc la vie », nous expliquait un forestier dans une tribune poignante

La place de l’humain

Au milieu de ces espèces : l’humain. A la fin du 18ème siècle, il y avait entre 10 000 et 20 000 loups en France (avec une moyenne de 6000 loups tués annuellement). Une persécution systématique a fini par avoir raison de l’espèce dans les années 1930. Puis, canis lupus est revenu peu à peu sur le territoire jusqu’à atteindre 530 loups à l’issue de l’hiver 2018-2019. Par comparaison, il y a 1500-2000 loups en Espagne et 1000-1500 en Italie.

En France, le débat fait rage entre « pro et anti-loups ». Premiers concernés, les bergers voient leurs troupeaux de plus en plus souvent attaqués par les prédateurs, ce qui met en difficulté leur travail, déjà très éprouvant et difficile, et leur cause des traumatismes émotionnels. Ils sont donc nombreux, notamment chez la Confédération Paysanne, à demander une politique de régulation de l’espèce.

A l’inverse, les associations de protection des animaux, comme cette étude scientifique, militent pour favoriser le retour des prédateurs naturels grâce à la mise en place de continuités écologiques entre les territoires, et surtout « une réforme majeure et en profondeur du monde de la chasse en France, dont la gestion de la faune sauvage est tout entière tournée, non pas vers la nature, mais vers les seuls intérêts des chasseurs qui, en se targuant d’être les « premiers écolos de France », sont en réalité davantage des ennemis de la biodiversité » comme le dénonce l’ASPAS.

D’une culture d’exploitation à une culture de régénération du Vivant

L’un des défis majeurs de l’espèce humaine, si elle veut permettre le maintien de ses conditions de vie sur Terre, est de passer d’une culture d’exploitation à une culture de régénération du Vivant.

Derrière ce changement civilisationnel, c’est toute une façon d’habiter et occuper l’espace qui doit être repensée, et nos relations aux autres espèces, animales et végétales, en est une pièce maîtresse. Ainsi, le rapport de l’humain au loup est symbolique des dégâts qu’une extermination totale et massive peut causer sur un écosystème.

Si les tensions que la présence de cet animal génèrent peuvent violemment diviser la société, des solutions existent pourtant bel et bien comme l’affirme le professeur Farid Benhammou, chercheur associé au laboratoire Ruralités de Poitiers qui étudie le loup et ses conséquences en France depuis 1998 : chien de protection, clôtures électriques, présence humaine mais surtout accompagnement technique et financier.

« Cela peut nécessiter que l’éleveur change sa façon de travailler, il peut alors avoir besoin d’un appui technique, d’une aide financière voire d’un soutien psychologique car certains peuvent légitimement avoir le sentiment d’être remis en cause et que, face au loup, leur monde s’effondre. Ça peut être vécu comme un traumatisme, surtout avec la charge médiatique qu’il y a autour de ce débat. C’est pourquoi il est important de leur donner la parole et de les écouter, bien en amont. » explique ainsi le professeur pour La Nouvelle République

Le retour du loup pourrait marquer un tournant contre l’apocalypse écologique en cours si on comprend son comportement et respecte son intelligence. Si l’humain apprend à le guider vers les animaux sauvages plutôt que les troupeaux domestiques, et laisse à chaque espèce la possibilité d’habiter le territoire.

« Nous faisons partie d’un socio-système complexe. Le défi à relever est d’arriver à mettre en place un mode opératoire qui prenne en compte cette complexité pour reconstruire notre cohabitation avec ces espèces », conclut ainsi Jean-Louis Martin dans son étude.

Le loup représente maintenant une chance d’apprivoiser nos peurs et reconnaître la légitimité et le droit de chaque espèce à vivre. Le loup deviendra-t-il l’animal totem de notre reconnexion au sauvage, et de notre perception de l’humain comme partie intégrante de la Nature ?

Source :

 

Doubs : Un lynx abattu, une association promet 1.000 …

24 janv. 2024

Le Centre Athénas, une association spécialisée dans la préservation du lynx, veut à tout prix retrouver un braconnier.

https://www.faunesauvage.fr/sinformer/sinformer-articles/doubs-un-lynx-abattu-une-association-promet-1-000-euros-a-qui-retrouvera-le-braconnier

 

Jura français : Blessé par balle dans un «acte de braconnage

25 févr. 2023

Une femelle lynx de trois ans a été blessée par balle puis secourue par une association qui a porté plainte contre l’auteur du tir, …

https://www.lematin.ch/story/blesse-par-balle-dans-un-acte-de-braconnage-un-lynx-a-pu-etre-secouru-310501469984

Un loup dans un Parc national, quel scandale !

La place du loup c’est à Peaugres” (un zoo…), affirme Olivier Amrane*, le président du département de l’Ardèche, qui vient de lancer une campagne d’affichage ouvertement hostile au grand prédateur en partenariat avec la Fédé de chasse 07 et la Chambre d’agriculture…

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Même Sophie Elizéon, la préfète de l’Ardèche prend position contre le grand canidé, en affirmant dans Le Dauphiné Libéré que “l’objectif est surtout de lui faire comprendre que ce territoire est hostile pour ne pas qu’il s’installe”

En réalité la représentante de l’Etat ne fait là que dire tout haut ce que le gouvernement Attal espère tout bas : cantonner le loup dans les Alpes, en l’empêchant de se rétablir ailleurs en France dans les territoires où il a été éradiqué le siècle dernier…

Bien présente en Drôme, de l’autre côté du Rhône où elle régule naturellement les populations de sangliers et où les éleveurs s’adaptent de mieux en mieux à sa présence, l’espèce n’est toujours pas officiellement installée en Ardèche… Le sera-t-elle un jour ? Si aucun loup n’a encore été officiellement tué dans ce département, une augmentation du nombre d’attaques sur les troupeaux domestiques non protégés ou mal-protégés fait craindre le pire. “200 chasseurs” se disent d’ailleurs prêts à lui régler son compte

Réagissons contre la chasse d’été !

Comme si la chasse en automne et en hiver ne suffisait pas, une majorité de préfectures autorise aussi la chasse d’été, et ce à partir du 1er juin !

Les animaux à subir ces nouveaux assauts sont principalement les sangliers, les chevreuils (surtout les mâles qui font de beaux trophées), et les renards…

Les renards sont déjà tirés pendant la saison de chasse normale, traqués par la chasse à courre jusqu’à fin mars, et piégés et déterrés 12 mois sur 12 dans les départements où ils sont classés « ESOD », c’est-à-dire quasiment partout

Pourquoi s’acharner autant sur cette espèce, dont la capacité à réguler les petits rongeurs dans les prairies est pourtant appréciée par de nombreux paysans ? Parce que les renards sont accusés par les autoproclamés « premiers écolos de France » de faire des dégâts à la faune sauvage (!), entendez : « ils bouffent nos perdrix et faisans d’élevage qu’on relâche par millions pour le plaisir de leur tirer dessus chaque année ! »

Comment faire changer les mentalités ? On peut écrire aux préfectures, en parler à son maire (s’il n’est pas lui-même chasseur…), et sensibiliser autour de soi sur cette pratique absurde et cruelle (car combien de renardeaux orphelins meurent de faim chaque année, après l’abattage de leurs parents ?).

Source : ASPAS

 

Enfin voilà avec une forme d’humour une vidéo très explicite !




L214 poursuit son chemin exemplaire pour la défense et la protection animale

12 mai 2024

Elle s’intéresse cette fois au thème du moment : l’intelligence artificielle.

« Dans cette vidéo d’Actus sensibles, nous explorons comment l’IA est utilisée en lien avec les animaux. Des dispositifs innovants évitant les collisions avec les véhicules aux algorithmes déchiffrant la communication animale, en passant par la lutte contre le braconnage ou la prédiction de la toxicité de produits chimiques évitant le recours à l’expérimentation animale, les applications sont nombreuses.

Ces usages montrent que l’intelligence artificielle peut apporter du positif pour les animaux. Mais faut-il se laisser hypnotiser par ces exemples ? Qu’en est-il réellement ? Que se profile-t-il vraiment pour les animaux, et notamment pour ceux qu’on élève ? On a creusé cette question passionnante, et c’est à découvrir dans cet épisode d’Actus sensibles, votre rendez-vous hebdomadaire avec l’actualité animale. »

Chaîne officielle Youtube L214 : https://www.youtube.com/@L214

Et puisque nous sommes dans les vidéos voici celle relative à l’audition au Sénat de L214 et la chargée de Campagne Greenpeace s’agissant de la Souveraineté alimentaire, mais vous verrez qu’il est beaucoup question de la condition animale, Brigitte Gothière faisant le lien dans son argumentation avec les lâchers d’animaux de chasse…

 

Le loup, le renard et le blaireau…. et le sanglier 21 avril 2024

21 avril 2024

La question ici du blaireau, là du renard, du loup ou du lynx est emblématique de l’hypocrisie, de la fourberie, l’imposture, la malhonnêteté intellectuelle, la faiblesse de dirigeants pour lesquels le calcul politique prévaut sur la protection des équilibres du monde vivant.

En encourageant les pulsions les plus abjectes de la communauté humaine, pour les mêmes raisons, les décideurs renient ce qui fonde l’objet de leur mission.

Le blaireau, animal sauvage inoffensif, méconnu du grand public est comme le renard la proie des instincts les plus pervers et les plus condamnables du monde de la chasse. Ces exactions, ignobles sur des animaux en situation de faiblesse reste là encore volontairement ignorées et d’une certaine manière encouragées par l’autorité publique qui nous représente.

La biodiversité, la richesse du monde vivant ne représente rien à leurs yeux, que seule intéresse l’accumulation des richesses financières, emmenant ainsi l’ensemble de la communauté du vivant à sa disparition au seul profit de la monstrueuse avidité humaine.

Aujourd’hui c’est l’exemplaire association MELES, dont la fondatrice Virginie Boyaval (www.meles.fr) se bat au quotidien pour sauver quelques blaireaux qu’elle recueille, pendant que quelques pervers individus en éliminent des centaines…

« La Fédération Nationale de la Chasse a lancé une étude sur le sevrage des jeunes blaireaux en 2023 avec l’aide de l’Association Française de la Vénerie sous Terre qui a capturé et tué 443 blaireautins en seulement 1 mois, entre le 15 mai 2023 et le 15 juin 2023 dans 20 départements, pour faire des analyses stomacales pour déterminer la période de sevrage. Leur objectif étant de continuer à déterrer à ces périodes, mais le sevrage ne veut pas dire émancipé, ni indépendant !!!
Et dire que nous, les centres de soins, on s’acharne à sauver quelques jeunes orphelins et cela demande plusieurs mois de réhabilitation et ces chasseurs en un mois massacrent 443 blaireautins (et je ne vous parle pas des adultes tués) !!… »

Aujourd’hui encore, cela reste d’actualité (publié en octobre 2023) puisqu’elle aboutit à l’inique projet Européen du déclassement du loup pour céder aux intimidations, à la peur que suscitent les plus actifs du lobby de l’élevage. Il s’agit pour les politiques « populistes » décideurs, de satisfaire ceux qui usent de l’intimidation, de la violence verbale, en prenant des décisions stupides basées, non sur l’étude des experts naturalistes mais sur visées court-termistes dénuées de toute analyse intelligente.

Alors que le ministre de l’agriculture utilise la destruction du loup comme argument pour démontrer combien il agit en faveur de l’agriculture…

Plan loup : tirs facilités, statut du loup, indemnisation des éleveurs, voici les principales mesures du plan national d’action 2024-2029

Le plan loup 2024-2029 entend faciliter les tirs du prédateur en cas d’attaques sur des animaux de ferme, ovins, bovins.

Ce lundi 18 septembre 2023, le gouvernement a dévoilé à Lyon (Rhône-Alpes), les mesures du nouveau plan loup, dont l’annonce a été reportée plusieurs fois tant le sujet est sensible. Ce plan entend mieux protéger les agriculteurs en facilitant les protocoles de tirs sur le prédateur. On fait le point.

Une réunion à huis clos. Le plan loup a été officiellement présenté par la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes aux membres du Groupe national Loup (GNL). Au sein de ce dernier, on trouve des représentants du monde agricole, des élus, des chasseurs, des associations de protection de la nature. 

Voici les principales mesures du plan loup 2024-2029 :

Le plan loup contient 42 principales mesures dont voici les grandes lignes 

Vers un changement de statut du loup ? : Étude du reclassement d’espèce de ‘strictement protégée’ à ‘protégée’ au niveau international et européen pour passer de logique de réaction (défense) à logique de gestion (prévention). Un point qui a poussé l’association Ferus à claquer la porte de la présentation du plan loup.

Simplification des tirs : Un renforcement des prélèvements est prévu en début de saison de façon à limiter les attaques durant la période d’estive. Le plan national d’action (PNA) prévoit la possibilité d’avoir deux tireurs sur le tir de défense simple, voire trois de manière exceptionnelle après autorisation du préfet selon critères objectifs comme la taille de l’estive.

L’objectif est de déployer par arrêté des louvetiers dans les 48 heures après une attaque.

Les louvetiers n’auront plus l’obligation d’éclairer avant les tirs et auront l’autorisation d’utilisation des lunettes thermiques quelque que soit le tir (simple ou renforcé). Du matériel de vision nocturne sera autorisé pour les éleveurs et les chasseurs. Les éleveurs pourront être formés à la louveterie. 

Plus de prélèvements possibles ? En France, le plan loup prévoit une augmentation du taux de prélèvement sur la période 2024-2029 si l’évolution de la population lupine le permet (possibilité de passer à 20 ou 21% de prélèvements en plafond). Actuellement 19% de la population de loups pouvait être abattue.

Comptage des loups : Le comptage sera réformé pour « répondre au double objectif de coopération internationale et européenne (compter de la même manière et possibilité d’un comptage par meute), et de restauration de la confiance dans les chiffres de population ».

Le plan prévoit une mobilisation de la recherche pour déterminer les seuils démographique et génétique permettant de garantir que l’espèce est dans un bon état de conservation.

Protection des troupeaux : le plan prévoit une amplification de la recherche sur les moyens de protection des troupeaux (renforcement de l’efficacité des tirs, adaptation des moyens de protection aux contextes d’élevage et de prédation, etc.) Budget prévu : 2,5 M sur la période 2024-2029. Un statut du chien de protection de troupeaux doit voir le jour. Ainsi qu’une organisation de la filière de production des chiens, souvent des patous.

Indemnisation des éleveurs : Le plan prévoit une meilleure prise en compte des dommages indirects subis par les éleveurs du fait des attaques (pertes génétiques, avortements, animaux disparus, etc.). Les éleveurs victimes seront indemnisés sous 125 jours. Un accompagnement leur sera proposé.

Nouveau Plan Loup. Il est intolérable d’appuyer le déclassement d’une espèce protégée dans un plan national d’actions dédiée à… une espèce protégée ! FERUS et ses partenaires associatifs ont donc décidé de quitter la réunion avant la fin.

Enfin notons le témoignage de Madame de Haan, dont les posts sur sa page Face Book dédiée au sanglier sont toujours très pertinents :

J’ai contacté Professeur en écologie de l’Université de München en Allemagne :
https://www.professoren.tum.de/en/honorary-professors/r/reichholf-josef

→ dans le Domaine de « Principes fondamentaux et problèmes de la conservation de la nature / Écologie aquatique » sur les causes des accidents sur la route par des grands gibiers…. dont une est la chasse elle-même….. selon lui.

Il m’a répondu en anglais; je vous mets la traduction ici en français:
« Chère Marit de Haan
le problème que vous évoquez dans votre courrier est tout à fait le même en Allemagne. Les chasseurs et les autorités nationales affirment que les sangliers et les chevreuils doivent être chassés afin de contrôler leur nombre.
Pourtant, les statistiques de chasse montrent clairement que les populations de chevreuils sont maintenues à un niveau très élevé et toujours en augmentation, bien au-delà de ce que les forestiers considèrent comme tolérable. Dans le cas du sanglier, les populations continuent de croître et restent pratiquement incontrôlées par les chiffres de la chasse. Il est évident que la régulation par la chasse ne fonctionne pas. Par conséquent, les cerfs et les sangliers sont devenus très craintifs et se cachent pendant la journée.
Lorsqu’ils sortent dans les champs au crépuscule et la nuit, ils doivent traverser les rues et sont de plus en plus souvent victimes d’accidents de la circulation. Les statistiques montrent une tendance claire en Allemagne, qui a déjà été découvert dans les années 1970 et 1980 pour le lièvre.
Au cours de ces années, des chasses au lièvre en battue ont été pratiquées à l’automne, avec pour résultat un nombre similaire de victimes d’accidents de la route parmi les lièvres en octobre et novembre que pendant la période de parade nuptiale au printemps.
Lorsque les chasses en battue ont cessé, la mortalité automnale (sur les routes) est tombée à un niveau très bas.

Que penser de cette info choquante publiée par le journal Ouest France…

30 mars 2024

Sinon la confirmation de la folie dans laquelle nous vivons, folie que nous subissons puisque la démonstration est encore faite ici, que quelques individus imposent leur façon guerrière et meurtrière du rapport au monde vivant avec lequel nous partageons nos milieux de vie.

Tant que nous laisserons faire sans manifester notre refus de subir ces pratiques ignobles qui nous sont imposées, particulièrement stupides, ces obsédés de la mise à mort persisteront.

La France pays longtemps observé comme celui des « Lumières », peu à peu par le maintien de ces pratiques barbares sombre dans une forme d’obscurantisme.

Sur l’île de Groix, la laie arrivée à la nage et ses trois marcassins abattus

Une laie a atteint l’île de Groix (Morbihan) à la nage, le 16 mars 2024, et y a mis bas trois marcassins. Leur sort divise l’île, entre ceux qui voulaient les abattre et ceux qui voulaient les sauver. L’animal et ses petits ont été abattus lundi soir par l’amicale de chasse locale.

Une laie et ses 3 petits ont été aperçus ces weekend sur l’île par des habitants de Groix , entre le rond point de l’Apéritif et le Méné. *** Local Caption *** TITRE : Après avoir atteint l’île à la nage, une laie met bas LEGENDE : Une laie et ses trois petits ont été aperçus récemment sur l’île par des habitants de Groix, entre le rond-point de l’Apéritif et le Méné. Ouest-France

Une laie et ses 3 petits ont été aperçus ces week-ends sur l’île par des habitants de Groix (Morbihan), entre le rond-point de l’Apéritif et le Méné (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Source : Ouest-France Nadine BOURSIER.

Un complément d’information :

Une belle histoire … !

Celle d’une femelle sanglier qui avait quitté le continent pour réussir une incroyable traversée. Fuyant une battue organisée à Larmor-Plage, près de Lorient (Morbihan), le 16 mars, une laie avait nagé jusqu’à l’île de Groix. Un petit exploit pour cet animal qui a su braver les éléments pour avaler les sept kilomètres la séparant de la deuxième plus grande île bretonne. Si le sanglier est réputé bon nageur, la laie avait la particularité d’être sur le point de mettre bas.

Ce qu’elle a réussi à faire à son arrivée sur l’île, donnant naissance à trois marcassins. Mignon, non ? Attendez la fin.

La petite famille avait élu domicile près du lieu-dit L’apéritif. Les mauvaises langues diront que le secteur est bien connu des chasseurs. La suite de l’histoire semble leur donner raison, puisque ce sont ces derniers qui ont abattu les quatre animaux.

Quelques jours plus tôt, un chasseur de l’île s’était pourtant ému de cette histoire, estimant qu’un tel instinct de survie méritait sûrement la vie. Il n’a pas été entendu, ça vous étonne ?

La maman et ses trois petits ont donc été abattus par les chasseurs, la maman au fusil et les petits à coup de crosse ou de manche de pioche …. 🤢

Fin de la belle histoire ….

 

Le loup doit rester une espèce strictement protégée

23 mars 2024

Un message de la part de la LPO nous proposant un engagement pour la protection du loup, en signant la pétition qu’ils ont initiée sur leur site : https://www.lpo.fr/la-lpo-en-actions/campagnes-de-plaidoyer/le-loup-doit-rester-une-espece-strictement-protegee

Le loup doit rester une espèce strictement protégée

La Commission Européenne propose de déclasser le loup de son statut actuel de protection stricte. Ce qui, concrètement, pourrait autoriser sa chasse.

Ce n’est ni nécessaire, ni justifié. Et cela mettrait clairement en péril l’avenir de l’espèce, à l’heure où les efforts pour sa conservation commencent tout juste à porter leurs fruits…

Aujourd’hui, nous appelons le gouvernement français à s’opposer à ce projet dangereux pour la biodiversité et la vie sauvage.

En signant cet appel, vous pouvez dire non à cette proposition insensée !

Ce projet de déclassement est NÉFASTE pour le loup mais pas seulement… En proposant d’affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée dans une convention internationale 1 , la Commission met également en danger la préservation des espèces et des habitats naturels dans leur ensemble, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE. Le lynx, l’ours brun et bien d’autres espèces pourraient être les prochaines victimes de cette décision.

Ce projet de déclassement est INACCEPTABLE. Si les partisans de l’abaissement de la protection affirment que les populations de loups ont augmenté au cours des vingt dernières années, les études montrent une vulnérabilité de ses effectifs en Europe. Selon l’Union Internationale de Conservation de la Nature, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. Selon la Commission elle-même, le statut de conservation du loup n’est favorable que dans la région alpine.

Ce projet de déclassement est HORS-SUJET. La Commission agite le spectre de la prédation du loup sur les troupeaux, l’accusant de tous les maux, ce qui est juste une diversion… Les véritables menaces pesant sur l’élevage sont liées aux importations sans contraintes. Le déclassement du loup ne changera rien aux difficultés économiques de la filière. De plus, en France, la prédation est stabilisée depuis sept ans, démontrant l’efficacité des mesures de protection mises en place, fondées sur le triptyque bergers, chiens de protection et clôtures : les attaques de loups impactent moins de 0,067 % du bétail européen en moyenne.

Ce projet de déclassement est DISCORDANT avec l’opinion publique car il ne tient compte ni de l’avis, ni des attentes des habitants des territoires concernés : plus des deux-tiers (68 %) des personnes vivant dans des zones rurales estiment que les loups devraient être strictement protégés et près des trois quarts d’entre eux (72 %) reconnaissent que l’espèce a le droit d’exister dans l’Union européenne 2 . Plus de 80% des contributions à la consultation publique sur le Plan National d’Action sont défavorables au déclassement et à la facilitation des tirs létaux.

Ce projet de déclassement est basé sur de FAUX PRÉTEXTES. “Trop nombreux, dangereux, ingérables”… les partisans de ce déclassement font ressurgir le mythe du grand méchant loup. En France, pourtant, la dernière situation d’attaque d’un loup sur l’homme date de 1918. Et il s’agissait d’un animal enragé.

Ni ange, ni démon, le loup est un super-prédateur. En chassant des proies sauvages, il contribue à réguler de nombreuses espèces. De plus, en les contraignant à se déplacer, il permet à la végétation de se régénérer. Par contre, il ne met pas en péril les populations d’ongulés sauvages, comme le laissent entendre certains promoteurs du déclassement.

Protéger le loup, c’est protéger une espèce aussi emblématique qu’indispensable à l’équilibre des écosystèmes qui nous entourent.

Nous sommes convaincus qu’une cohabitation harmonieuse est possible. Nous soutenons des actions pour aider les bergers à protéger leurs troupeaux. Renforcement de la présence humaine aux côtés du bétail, chiens de protection, pose de clôtures appropriées, expérimentations d’effarouchement…

Pour mettre les animaux d’élevage à l’abri, ces mesures fonctionnent !

En signant cet appel, demandez au Gouvernement français de s’opposer au projet de déclassement du loup, qui vise à simplifier les conditions de destruction de cette espèce protégée, et défendez la possibilité d’une coexistence pacifique entre le loup et les activités pastorales en privilégiant une politique de protection renforcée des troupeaux.

 

 

Réguler les lynx, le Doubs rêve des chasseurs !

9 mars 2024

Dans une lettre* adressée à la Fédération départementale de chasse du Doubs, le 16 février 2024, l’association intercommunale de chasse de Fournets-Luisans-Fuans exprime sa volonté de pouvoir réguler les lynx, espèce pourtant strictement protégée et menacée d’extinction en France… Motif ? Sans régulation, les grands félins feraient disparaître tous les chevreuils et les chamois !

Non seulement ce scénario est un non-sens écologique (les lynx sont des prédateurs territoriaux qui s’autorégulent selon le nombre de proies disponibles), mais c’est une tentative bien grossière de détourner l’attention du massacre de masse perpétré par les chasseurs à l’égard de ces animaux chaque année pour leur simple loisir : rien que dans le Doubs, pour la saison 2023-2024, les autoproclamés 1ers écologistes de France ont obtenu l’autorisation d’abattre un maximum de 7852 chevreuils et 886 chamois ! Des chiffres totalement effarants qui ne tiennent en aucun cas compte de la présence des régulateurs naturels de ces animaux, à savoir les lynx et les loups…    

Avec le braconnage avéré de plus de 50 lynx en 20 ans*, la volonté d’éliminer les prédateurs et tout ce qui pourrait gâcher le petit plaisir des chasseurs n’a évidemment rien de nouveau, mais dans un contexte de « greenwashing » assumé de la Fédé de chasse du Doubs à l’égard du lynx ces dernières années (programme Eco-lynx notamment), cette sortie de troupe locale fait tomber les masques avec encore plus de violence…  

D’ailleurs, au lieu de condamner le contenu de la lettre avec la plus grande des fermetés, la Fédé du Doubs s’est contentée d’un petit communiqué mollasson sur sa page Facebook dans lequel elle déclare simplement ne pas souhaiter « être associée au contenu de cette lettre qui n’engage que son auteur et les potentiels signataires ».

Pourtant, si l’on se réfère au Schéma départemental de gestion cynégétique du Doubs 2017-2023, les intentions de la Fédé sont on ne peut plus claires : “le lynx est une espèce protégée, expliquant qu’actuellement aucune mesure ne permette d’en maîtriser les effectifs. Par conséquent, et si cela s’avère nécessaire, la Fédération oeuvrera pour faire évoluer le statut de l’espèce lynx”… !

Protégeons les lynx !

Disparu de France entre le 17e et le début du 20e siècle en raison de la diminution de la surface forestière et des proies disponibles, le lynx boréal est revenu timidement dans l’Hexagone dans les années 1970 suite à des programmes de réintroductions menées en Suisse et dans les Vosges, notamment.  

Aujourd’hui, avec une estimation d’environ 200 individus seulement répartis entre les massifs du Jura, des Vosges et des Alpes, le lynx boréal est considéré comme « En danger » par l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN). 

Depuis 2019, le lynx fait l’objet d’un Plan national d’actions, dont l’ASPAS est partenaire. Parmi les nombreuses menaces qui pèsent sur le grand félin : les collisions routières, la fragmentation des habitats, le braconnage et la consanguinité.     

L’ASPAS demande de l’État une politique beaucoup plus ambitieuse en faveur des lynx, à savoir : des moyens accrus pour lutter contre le braconnage, la sanctuarisation de corridors naturels qui facilitent le déplacement des lynx, une meilleure protection de leurs habitats forestiers et une limitation drastique de la chasse des herbivores sauvages dans les territoires concernés par la présence du prédateur. 

* La lettre a été interceptée et diffusée avec indignation par le lanceur d’alerte Alain Prêtre, sur sa page Facebook 

** Chiffres avancés par le Centre Athénas le 16 février 2024, sur sa page Facebook

Les chasseurs veulent-ils “réguler” le lynx ?

Le Programme Prédateur Proies (PPP), initié par les chasseurs du Jura mais rejeté à deux fois par les scientifiques du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN), serait-il un prétexte pour obtenir à terme une régulation du lynx ? L’ASPAS et les autres associations de protection de la nature le craignent.

Le lynx boréal était encore présent en plaine au Moyen-Âge. Mais, dans les siècles qui ont suivi, la déforestation, la quasi disparition des ongulés et les persécutions directes ont conduit le magnifique félin sur la voie implacable de l’extinction. Les derniers se sont réfugiés en montagne.

Traqués impitoyablement, ils finissent par y disparaître aussi : en 1822 en Haute-Loire ; le dernier lynx du Massif central est tué en 1875 près de Génolhac, dans les Cévennes ; dans les Alpes et le Jura, les témoignages de sa présence ancienne sont encore nombreux au cours du 19e siècle, mais l’entrée dans le 20e siècle signe la fin du prédateur, en Suisse comme en France.

Pour donner une idée de la situation des ongulés sauvages au 19e siècle, écoutons frère Ogérien, dans son Histoire Naturelle du Jura, parue en 1863 : « Les ruminants sauvages ne sont représentés que par quelques rares individus, qui échappent difficilement au plomb de nos impitoyables chasseurs ».

Une population de lynx très fragile

On sent qu’en matière de régulation, à l’époque, c’est du lourd ! Avec des proies réduites à néant, un espace forestier qui connait sa plus faible superficie depuis la reconquête du territoire européen à la fin de la dernière glaciation, le gîte et le couvert ne sont plus assurés pour le félin tacheté aux oreilles triangulaires surmontées d’une touffe de poils noirs. Il faudra attendre le retour de la forêt, lié à l’utilisation des combustibles fossiles, puis celui des ongulés sauvages pour retrouver un milieu favorable aux grands prédateurs… et aux chasseurs !

Aujourd’hui, le lynx occupe le massif du Jura et ses annexes (montagne de Vuache, du Chat, de l’Épine) suite à sa réintroduction en Suisse dans les années 70, ainsi que dans les chaînes subalpines (Bornes, Bauges, Chartreuse). Mais sa population reste très fragile. En cause : des collisions routières, mais surtout des actes de braconnage… (dernier en date : un mâle adulte retrouvé plombé à Fellering, le 16 janvier 2020).

Dans le schéma de gestion cynégétique 2019-2025 du Jura, il apparaît que « globalement, les effectifs (de chamois) ont fortement régressé dans de nombreux secteurs du département… cette espèce semble subir une forte pression de prédation par le lynx ».

L’idée d’une régulation de ce prédateur pointe son nez… Dans les objectifs concernant les grands prédateurs (lynx et loup), on note : « mieux connaître les populations de grands prédateurs afin d’anticiper leur progression (…) ». Ou encore : « Participer aux actions visant à limiter l’impact des espèces et à l’évolution de leur statut de protection ».

Source : ASPAS

25 février 2024

Lorsque l’on reparle du loup pour masquer d’autres problèmes

Le ministre de l’agriculture, répondant il y a quelques jours à l’interpellation de la présidente du Groupe Ecologiste à l’Assemblée Nationale, s’est enorgueilli d’avoir, entre autre mesure, présenté le plan de simplification d’abattage des loups, ce qui devrait, selon lui, permettre de répondre aux soit-disant attentes des éleveurs d’ovins. (Lesquels font sans doute semblant d’écarter leur absence de politique de prévention, comme la concurrence mortelle pour la filière de l’importation massive de viande de mouton de Nouvelle Zélande…). En outre petit à petit le gouvernement français cherche à remettre en cause le statut de protection du loup… N’oublions pas, de plus, la pression des chasseurs qui ne supportent pas la concurrence que peut représenter le loup sur les (leurs) populations d’ongulés sauvages…

Pourtant il est rappelé au ministre que :

« Les loups jouent un rôle essentiel dans la création et la préservation d’écosystèmes en bonne santé » dit Enrique Perez. « Ils contribuent à réguler les ongulés sauvages et empêchent ainsi le surpâturage et la diffusion de maladies, » ajoute-t-il en insistant que tout ceci est souligné dans l’analyse.

« L’Union Européenne est actuellement en passe d’adopter une loi sur la restauration de la nature visant à restaurer ses écosystèmes déclinants, » dit Perez qui comprend mal comment la Commission puisse proposer au même moment d’abaisser le statut de protection du loup qui, selon lui, pourrait être un architecte majeur de ce processus.

Réagissant à la récente proposition de la Commission Européenne d’abaisser le statut de protection internationale du loup, l’Alliance Européenne pour la Conservation du loup (EAWC) a sommé la Commission de s’en tenir aux faits. Si l’Alliance qui regroupe quinze associations œuvrant en faveur de la protection du loup reconnaît que la situation du loup s’est améliorée en Europe, elle insiste toutefois sur le fait que ce développement est loin d’être homogène et le statut de conservation du loup est défavorable dans six des sept régions biogéographiques d’Europe.

Enrique Perez, président de l’Alliance, explique que l’amélioration de la situation du loup est notamment le résultat de son inclusion dans la Directive Habitats de l’Union Européenne. Il remarque néanmoins que certains Etats-membres continuent d’abattre un grand nombre de loups en utilisant, de façon excessive, les dérogations prévues dans la directive. Il ajoute que les loups sont aussi fréquemment victimes d’accidents de la route et de braconnage.

L’EAWC attribue ce revirement aux pressions persistantes issues de la droite européenne, majoritaire au Parlement Européen, et du puissant lobby de la chasse qui se sont accordés sur l’objectif d’affaiblir la protection du loup. L’Alliance reproche à la Commission Européenne, non seulement d’ignorer les données scientifiques qu’elle a elle-même commandées, mais aussi l’énorme soutien des Européens qui souhaitent maintenir la protection du loup, comme le démontre un récent sondage financé par la Commission européenne ainsi que les réponses données à l’enquête lancée par celle-ci.

* dont FERUS est membre fondateur https://wolf-alliance.org/

Quelques exemples de situations qui se multiplient…

15 février 2024

Il est presque curieux de lire les commentaires des « journalistes » de la presse locale. A se demander si, en 2024 ils ont conscience d’être au 21 ème siècle…

Comme toujours immanquablement les « désordres » liés à l’entrée des animaux dans la ville sont provoqués par les battues. Une des conséquences du loisir mortifère de la chasse. Après avoir encouragé et entretenu l’expansion des populations de sangliers en faveur de leur activité jouissive de tuer, le dérangement (qui ne concerne pas que les sangliers mais l’ensemble de la biodiversité) provoquent régulièrement des accidents humains.

Par ailleurs, si les lâchers de sangliers sont soumis à autorisation du Préfet (ce qui bien sûr aujourd’hui les Préfets se gardent de faire) nous savons que les lâchers de sangliers se poursuivent de façon clandestine, avec des animaux qui souvent ont été imprégnés de la présence de l’homme qui les nourris…

Sept sangliers, une laie avec ses marcassins ont traversé la ville depuis le nord et le magasin Carrefour Market

29 janvier à Cosne sur Loire

Sangliers sous contrôle à Cosne : Sept sangliers, une laie avec ses marcassins ont traversé la ville depuis le nord et le magasin Carrefour Market…

Les bestiaux sont montés dans la bétaillère, ils vont pouvoir être relâchés dans la nature. Sur leur passage quelques personnes ont quand même été choquées au supermarché (une caissière dit avoir « vraiment eu peur »), sa porte automatique vitrée côté rue des Jardins a été fêlée et une employée de l’agence d’intérim mordue. Elle a été emmenée aux urgences. « Quand on les a vus on est parti tout de suite », raconte Chloé, la responsable de l’agence, dont les locaux sont retournés. « C’est hallucinant ! »

Avant l’arrivée des sangliers en ville avait lieu une battue sur les bords de Loire au Pont-Midou, au nord de l’agglomération. Mais les participants disent ne pas avoir vu cette famille de porcs sauvages qui est quoi qu’il en soit arrivée de cette direction via la rue Jean-Jaurès.

 

Apparitions de sangliers en zone urbaine

6 février à Montpellier

Les apparitions de sangliers en zone urbaine se multiplient. À Montpellier, l’un d’eux a été retrouvé au quatrième étage d’un immeuble. La mairie et le CNRS tentent de réguler et comprendre les visites de ces animaux sauvages à l’intérieur de la ville.

Mardi 6 février, les résidents d’un immeuble du quartier Mosson, à Montpellier, ont eu la surprise de découvrir un sanglier, confortablement installé sur le palier de leur quatrième étage. Alerté, un lieutenant de louveterie, chargé par le préfet de la gestion de la faune, s’est rendu sur place. L’animal a été raccompagné à l’extérieur de l’édifice. La fédération des chasseurs précise que le sanglier a été abattu ensuite, alors que dans la plupart des pays européens l’animal aurait été endormi et rammené dans son habitat naturel, ce qui aurait été digne d’une pratique organisée, normale et civilisée.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/un-sanglier-trouve-refuge-au-quatrieme-etage-d-un-d-immeuble-2921367.html?fbclid=IwAR3mJDAnSS9xXLL1QXo460UGBrgcvLJPUKQcnEqinD796huSfTHmll_oGoE

Le sanglier, un animal instrumentalisé

4 février 2024

Les chasseurs supportent mal d’être frustrés de leur loisir préféré, avec le sanglier, le renard mais aussi le chevreuil dès début mai, ils peuvent chasser quasi tout au long de l’année.

Ainsi les 1es virils pseudo-régulateurs de France vont maintenant pouvoir se livrer à leur funeste passion en avril et en mai, soit les deux seuls mois de l’année où les sangliers n’étaient pas persécutés…

Soumis discrètement à consultation publique en juillet dernier, le projet de modification de l’arrêté du 1er août 1986 “relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibier vivant dans un but de repeuplement” et le projet de décret “relatif à la réduction et à l’indemnisation des dégâts de grand gibier” ont finalement été adoptés en toute fin d’année 2023, offrant aux chasseurs de nouvelles possibilités pour tuer (théoriquement) encore plus de sangliers…  

Ce n’est pas tout. En plus d’allonger leur temps de jeu, le gouvernement a aussi rendu possible l’usage de la chevrotine, cette munition faite de gros plombs avait justement été interdite par l’arrêté de 1986 (sauf dans certains départements), jugée par beaucoup dangereuse pour les chasseurs et surtout qui peut blesser gravement l’animal sans le tuer.

Autre nouveauté choquante : la possibilité pour les chasseurs de tirer sur les sangliers en pleine récolte agricole ! C’est ici un point particulièrement vicieux, puisque si la loi maintient l’interdiction pour la chasse de “de tout engin automobile, y compris à usage agricole”, le Ministère indique que “cette disposition ne fait pas obstacle au tir, depuis un poste fixe matérialisé, du sanglier autour des parcelles agricoles en cours de récolte”…! En clair, il sera donc bientôt légal de sortir la moissonneuse-(ra)batteuse pour pousser des animaux réfugiés dans un champ de maïs en direction d’une ligne de tireurs…

 

Et allez : 80 millions d’euros d’argent public distribués pour servir ce loisir…

Ces nouvelles mesures pro-chasse font directement suite à l’accord scandaleux conclu le 1er mars 2023 au Salon de l’Agriculture entre la FNC, des syndicats agricoles (dont la puissante FNSEA) et le gouvernement. Ce jour-là, Willy Schraen posait tout sourire aux côtés des ministres Marc Fesneau et Bérangère Couillard, et pour cause : 80 millions d’euros d’argent public venaient de lui être annoncés pour aider sa troupe de pompiers-pyromanes au prétexte de « mieux réguler les sangliers » ! Dans le détail, 20 millions sont dédiés à l’indemnisation des agriculteurs, et 60 millions à l’accompagnement des chasseurs dans leurs missions de régulation sur le terrain

Pas si pressés de réguler les sangliers…

On notera que le nourrissage artificiel pratiqué par les chasseurs (le maïs d’agrainage, essentiellement), n’a par exemple pas été remis en question par l’Etat, alors que cette pratique est pourtant l’une des causes principales de prolifération des sangliers (qui dit profusion de nourriture dit portées plus fréquentes et importantes…)

Aucune méthode alternative aux fusils n’est par ailleurs proposée (comme par exemple la contraception, expérimentée en Espagne), de même que l’Etat élude totalement le rôle des grands prédateurs dans la régulation naturelle des ongulés sauvages… (à noter les larmes des chasseurs de la Drôme qui s’inquiète de la diminution des sangliers, diminution qu’ils attribuent à leur rival…le loup. Décidément les chasseurs sont et restent dans leur monde ludique déconnectés des réalités de terrain). Le gouvernement poursuit sa logique politicienne de soutien àceux qu’ils espèrent garder comme soutien.

Aucun des précédents cadeaux offerts au monde cynégétique n’a permis de mieux « réguler » les sangliers, au contraire leur nombre ne cesse d’augmenter (si on se base sur le nombre d’animaux tués car on ne connaît pas le nombre d’animaux vivants) : quel intérêt les chasseurs auraient-ils en effet à drastiquement réduire la population de sangliers, sachant que cet animal est leur juteux business ?

Source : ASPAS

Consulter l’arrêté ministériel du 28 décembre 2023

Consulter le décret du 28 décembre 2023

 

Une nouvelle étude montre que la chasse humaine et l’utilisation des terres ont une influence décisive sur la densité des cerfs élaphes en Europe

18 janvier 2024

Les chasseurs aiment à présenter des études, qui, selon eux, mettraient en valeur la prédominance de l’action humaine (la leur évidemment) sur celle de la nature. Et oui, selon les chasseurs, les hommes sont plus efficaces et plus fort que la nature… Pour agir sur les dérégulations qu’ils ont provoqués… Ce serait un scoop… Bon évidemment, les scientifiques qui produisent des résultats en faveur de leurs thèses semblent oublier quelques paramètres, notamment ceux que nous évoquons : les dérégulations provoquées et entretenues : que ce soit la pression de destruction sur le loup, la destruction quasi systématique du lynx, l’introduction de cerfs, et leur concentration dans les zones les moins chassées (et comme ils se concentrent dans les zones les moins ou les non chassées, les chasseurs en introduisent dans leur zones de chasse, ce qui créé de graves perturbations)…

Une nouvelle étude montre que la chasse humaine et l’utilisation des terres ont une influence décisive sur la densité des cerfs élaphes en Europe. Le loup, seul, n’influence pas la densité des cerfs élaphes.

N’en déplaisent aux écolos en tous genres, le loup n’affecte pas la population de cerfs élaphes. Pour que les populations de cerfs baissent significativement sur un secteur, il faut que les loups, les lynx et les ours cohabitent sur le même site. Eu Europe la nature ne se régule pas seule !!!

Voici des affirmations qui permettent de prendre son désir pour une réalité, ou une manière de faire dire à une étude ce que l’on a envie d’entendre… Pourtant ces remarques sont contredites par les chasseurs eux-mêmes, puisque récemment les chasseurs de la Drôme se lamentaient de la diminution de la population de sangliers (ce qui est révélateur, ils étaient sans doute frustrés de ne pouvoir assouvir leur plaisir de tuer), diminution qu’ils attribuent directement à la présence… du loup…

Décidément les chasseurs rament pour faire passer des vessies pour des lanternes. Ils aimeraient que l’on admette, voire qu’on applaudisse leur loisir mortifère et que l’on tolère l’ensemble des nuisances qu’ils nous imposent.

Si on ne peut que se réjouir que se développent des recherches scientifiques, on peut toutefois s’étonner de ce qui peut motiver certains chercheurs à passer du temps, consacrer des budgets, à répondre à des questions comme : la nature a-t-elle besoin de l’homme pour s’équilibrer ?….

Les équilibres naturels (et notamment les rapports entre prédateurs et proies) sont une telle évidence. L’équilibre, l’homéostasie sont tellement la base du maintien de la vie sur Terre, qu’il paraît étonnant que des scientifiques puissent encore (se) poser cette question…

Nous comprendrions mieux des recherches scientifiques donnant des pistes intelligentes, sur comment faire se cohabiter la présence de la faune et le développement des activités humaines.

https://www.lechasseurfrancais.com/chasse/une-etude-montre-que-le-loup-ninflue-pas-sur-la-densite-des-cerfs-88088.html?utm_campaign=post-auto&utm_medium=facebook&fbclid=IwAR2frhDLj9qjLTMWHuvhLrPLtF9SYgn6JzKd3K9lNuHIgTapKN7kt8chs3Q

Les chasseurs s’attristent que les jeunes générations ne partagent pas leur « passion »

10 janvier 2024

Les chasseurs s’attristent que les jeunes générations ne partagent pas leur passion de donner la mort, de tuer par plaisir, de ne pas se montrer sensible face à la détresse de la vie, pire, de jouir de la souffrance qu’ils provoquent : « Quand notre génération sera partie, il n’y aura plus de chasseur », « Les jeunes s’y intéressent de moins en moins », déplore le chasseur, même s’il tente de relativiser,« Quand notre génération sera partie il n’y aura plus grand monde »

En attendant que cette génération passe, et si l’on prend en compte cette prophétie, l’intensité des actes de chasse et son cortège de souffrance et de nuisances reste bien présente dans les régions.

Il nous faut donc être présents pour défendre la faune aux abois, pour démontrer au public que la chasse nuit à la conservation de la biodiversité et contribue donc à son déclin, par le lâcher d’animaux d’élevages, le piégeage, le tir inconsidéré d’oiseaux migrateurs, le dérangement, le harcèlement et le stress qu’il engendre… Et le fait que ces pratiques violentes et agressives nous privent de la plénitude de ce merveilleux bienfait de la contemplation d’une faune libre et apaisée…

En effet les animaux considèrent aujourd’hui l’être humain comme un monstre à fuir dès sa perception… Et de ce fait il nous faut préparer, et être prêt pour la transition vers un monde meilleur, avec des propositions concrètes, favorables à une cohabitation pacifique et harmonieuse entre la présence de la faune et les activités humaines. C’est ce que nous proposons.

https://www.ladepeche.fr/2024/01/10/jean-abenassis-president-de-la-federation-de-chasse-de-quillan-quand-notre-generation-sera-partie-il-ny-aura-plus-de-chasseur-11686587.php?fbclid=IwAR20ZLn5eE25pu1nYeoxrJP1GUoNZEO7-xp_OoJVAPfeqy_dVhjxZCTWlBs

Bonne année : Deux documentaires pour bien démarrer !

1 janvier 2024

Pour bien démarrer l’année, 2 vidéos, magnifiques documentaires réalisés par des experts naturalistes, magiciens de l’image, sans aucun doute de grands amoureux de la nature, à regarder sans modération:

https://www.arte.tv/fr/videos/106267-000-A/le-loup-un-vagabond-sans-frontiere/

https://www.arte.tv/fr/videos/104811-000-A/la-montagne-aux-renards/

Référé mettant à l’abri un sanglier chez ses sauveurs

27 décembre 2023

Très belle nouvelle pour ceux que les préfectures harcèlent parfois (souvent) alors qu’ils n’ont fait preuve que de compassion, et que c’est de toute façon permis par la loi : notre avocate vient de gagner un référé important et ainsi mis à l’abri un sanglier qui peut continuer de couler des jours heureux chez ses sauveurs – en attendant un jugement dans plusieurs années.

Source : CARE 4 BOAR – fables et faits sur le sanglier

Manipulation potentielle d’un rapport sur les blaireaux

15 décembre 2023

Les Sénateurs, en majorité prochasse, derrière leur président Larcher, lui-même pratiquant et défenseur assidu de ce loisir mortifère, auraient manipulé un rapport sur les blaireaux en le biaisant au profit des chasseurs

Suscité par une pétition citoyenne réclamant d’interdire le déterrage du blaireau et le déterrage, le rapport d’information du Sénat a modifié les témoignages recueillis. La pétition pour interdire le déterrage des blaireaux (vénerie sous terre) initiée par l’ASPAS lancée sur le site du Sénat qui a recueilli 104.745 signatures entre le 30 mars et le 21 septembre 2022 a obligé le Sénat à se pencher cette année sur cette pratique barbare. 83 % des Français sont contre selon un sondage Ipsos, initié par l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS).

Le texte, confié à un sénateur pro chasse de la Commission des Affaires Économiques, Pierre Cuypers, aurait été orienté. Son contenu ne serait « pas très objectif » assure ainsi en privé le président de l’Office Français de la Biodiversité, Olivier Thibault. « On est sortis ulcérés de notre audition, parce que le sénateur ne connaissait pas le sujet, souffle Coline Robert, avocate de l’ASPAS, jugeant le texte « mensonger et malhonnête ». « Les personnes qui ont été auditionnées étaient majoritairement du côté des chasseurs » ajoute Manon Delattre, juriste de l’association. Au total, 20 personnes ont participé aux auditions lors de 9 rencontres, dont 6 chasseurs et un anthropologue pro chasse.

L’ASPAS n’est pas la seule à tempêter : plusieurs experts consultés reprochent à Pierre Cuypers de ne pas avoir respecté le sens de leur propos. « Le rapport a été confié à un élu pro chasse, c’était déjà un parti pris. Le problème, c’est qu’on s’aperçoit maintenant que les contributions ont été manipulées ! accuse Yves Vérilhac, ancien directeur général de la Ligue Pour les Oiseaux. Ce n’est pas digne d’un élu de la République, et c’est un manque de respect envers les citoyens qui ont signé cette pétition. »

https://www.faunesauvage.fr/sinformer/sinformer-articles/au-senat-un-rapport-sur-les-blaireaux-biaise-au-profit-des-chasseurs

 

Documentaires Arte

11 décembre 2023

Il n’y a pas de meilleurs exemples à donner aux chasseurs de notre pays… Qu’ils cessent de satisfaire leur jouissance à tuer et à détruire, et qu’ils mettent leur énergie et leur courage à protéger la faune et la nature.

Leur président W. Schraen, représente ce qu ’il faut qu’ils abandonnent, s’enorgueillir, pavoiser parce qu’il a tuer 2 oiseaux, et jouir de les avoir encore chaud de vie dans la main. Cette recherche d’une sensation de jouissance dans la mort et la destruction n’est plus en accord avec notre temps, et nos connaissances.

C’est bien ce contre quoi nous nous opposons.

ARTE diffuse en ce moment de remarquables reportages sur les « gardiens de la forêt » et parle de ce qui nous concerne aujourd’hui, mettant en valeur des exemples de ceux qui consacre leur existence à la protection de la vie.

Autant de volonté, de pugnacité, de dévouement, de courage pour améliorer le sort de la faune et de leur environnement force le respect et l’admiration.

Voilà un exemple de sagesse et d’intelligence à l’intention des chasseurs français qui se disent eux mêmes « protecteurs de la nature ».

Que les chasseurs français trouvent une inspiration dans le quotidien de ces hommes :

Wolfgang Schreil : l’homme qui aimait la forêt

https://www.arte.tv/fr/videos/080510-000-A/baviere-l-homme-qui-aimait-sa-foret/

En Mongolie avec Tumursukh

https://www.arte.tv/fr/videos/101376-002-A/gardiens-de-la-foret/

En Papouasie Nouvelle Guinée avec Mundya Kepanga

https://www.arte.tv/fr/videos/101376-003-A/gardiens-de-la-foret/

Tumursukh nous dit : « Quand les animaux sauvages vous regardent sans peur juste avec curiosité, c’est la plus grande bénédiction », « pour nous sauver laissons la nature se guérir elle-même, c’est pour ça que je travaille jour et nuit, pour que des endroits comme celui-ci puisse continuer à vivre ».

 

Morgan Keane

2 décembre 2023

Le 2 décembre est et restera une date de recueillement.

C’est le 2 décembre 2020 que Morgan KEANE, jeune homme de 25 ans entrain de couper du bois chez lui, est mort de la balle d’un chasseur qui dit l’avoir confondu avec un sanglier…

Cette tragédie ne cache pas nombre d’autres, joggeuse et joggeur, vététiste, promeneur ou amateur de champignon…

A chaque fois les chasseurs disent avoir confondu la personne avec un animal, ce en quoi on ne peut que rester interrogatif, alors que l’appareil policier et judiciaire prend en considération cette ahurissante explication sans émettre aucune réserve…

Le journal Le Parisien lui, dira par sa journaliste, que « La mort du jeune homme est devenue emblématique des difficultés de cohabitation entre les chasseurs et d’autres ruraux ».

Cette assertion, que l’on peut vivre comme très choquante, tant elle banalise le drame, paraît emblématique de cette précaution de langage, de cette façon d’édulcorer, d’euphémiser la réalité, pour ne pas risquer de froisser cette communauté violente et menaçante des chasseurs, et ainsi amener et inciter à tolérer l’intolérable.

Rappelons que en 20 ans selon les chiffres de l’ONCFS on recense 2679 accidents de chasse dont 350 morts, il est précisé par l’ONCFS que par exemple sur 122 accidents identifiés, 22 concernent des non chasseurs.

Enfin on ne peut que rappeler les propos du triste sire cynique Thierry Coste le lobbyiste patenté des chasseurs : « chaque année des millions de balles sont tirées, et chaque balle est faite pour tuer »…

 

Il s’interpose entre un cerf réfugié dans son jardin et des chiens pendant une partie de chasse à courre…  

1 décembre 2023

Alors qu’un cerf se réfugie dans son jardin, un habitant du Loiret le protège des chiens et des chasseurs qui cherchaient à le tuer. Une partie de chasse à courre s’est terminée quand le cerf chassé s’est réfugié chez un habitant…

« Il avait les chiens au cul, alors j’ai ouvert le portail derrière la maison. Il est ressorti, les a menés en bateau une bonne heure, puis est revenu », raconte cet habitant.

À bout de forces, le cerf se retrouve entouré par les chiens du comte de la Rochefoucauld, propriétaire du château voisin de Combreux, qui organise la chasse à courre… Le comte entre à cheval sur le terrain de l’habitant et lui dit : « Je suis monsieur de La Rochefoucauld. » Le propriétaire lui rétorque : « Vous pourriez être le président que ça serait la même ! La chasse est finie ! ». L’habitant d’Ingrannes se positionne entre le cerf et les chiens. « Je lui ai dit : « Vous n’avez pas vu le panneau ? » J’ai pris le jet d’eau, j’ai arrosé tous les chiens abondamment. » Une fois ces derniers partis, le cerf est resté dans le jardin de son sauveur. Le propriétaire a prodigué quelques soins à la bête : « Je l’ai arrosé avec de l’eau fraîche, ça lui a fait du bien. Je lui ai donné des pommes, des châtaignes qui traînaient par là. Il est resté facilement deux heures », explique-t-il. Rassasié et reposé, l’animal est reparti dans sa forêt.

 


Le gouvernement annonce la vente des munitions de chasse chez les Buralistes

29 novembre 2023

Avouons que cela fait un peu « raclure de fonds de tiroirs », en gros les gouvernants ne savent pas quoi inventer pour s’attirer les faveurs des fossoyeurs de la nature…

Certains disent que le gouvernement semble commencer à placer ses pions pour éviter une déroute en 2027 lors de la prochaine élection présidentielle…

La nature, la faune restent donc des faire valoir, de la marchandise que l’on utilise à des fins d’intérêts sordides.

Le financement de la chasse par l’argent public généreusement distribué par nos gouvernants…

Un exemple manifeste est la distribution gratuite par les chasseurs de milliers de nichoirs… en plastique qui s’avèrent évidemment dangereux pour les oisillons – car le plastique ne protègera pas le nichoir de la chaleur au contraire, et que certaines espèces augmente la taille de l’entrée et ingèreraient ainsi du plastique, (les chasseurs ont mis en avant…le prix moins cher… mais on peut aussi soupçonner un « arrangement » avec le fabricant qui est celui là même qui leur fourni leurs panneaux de signalisation…). Voilà l’une des nombreuses actions controversées réalisées avec l’éco-contribution, ce fonds d’argent public (qui avoisine les 10 millions d’euros) mis à disposition des Fédérations de chasse pour la mise en œuvre de projets en faveur de la biodiversité et que les médias d’investigation n’ont pas manqué d’épingler.

 

France Inter et le financement de la chasse

25 novembre 2023

Quand une radio nationale, France Inter se penche sur le financement de la chasse elle découvre la réalité de ce que recouvre cette activité nuisible : mensonges, hypocrisie, détournement de fonds publics, politique de voyous… le tout soutenu par nos politiques, le chef de l’Etat en tête. Une émission a écouter :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/secrets-d-info/secrets-d-info-du-samedi-25-novembre-2023-2016580

 

Chasse à la marmotte

18 novembre 2023

Donnons de l’ampleur à une lutte contre l’absurdité, le cynisme, l’expression crue de la bêtise humaine…

https://www.mesopinions.com/petition/animaux/exigeons-interdiction-chasse-marmotte/184806/actualite/82651

Exigeons l’interdiction de la chasse à la marmotte !

 

Les marmottes dans le métro ✊

8 novembre 2023

✊Les marmottes dans le métro parisien ✊

L’AJAS lance une campagne d’affichage dans les couloirs du métro de Paris pour dénoncer l’absurdité de la chasse à la marmotte.

Cela fait des mois et des mois que nous demandons une interdiction politique de cette pratique cruelle et archaïque mais le gouvernement continue de faire la sourde oreille.

Pendant ce temps les chasseurs et le Préfet de Savoie multiplient les déclarations fallacieuses, rendant la marmotte responsable de tous les maux (les terriers de marmottes provoqueraient des entorses et renverseraient les tracteurs).

 

La légitimité d’une pratique agressive, violente et brutale dont il est possible (et nécessaire) de se passer

8 octobre 2023

Encore une énième émission qui s’interroge sur les façons de pratiquer la chasse, sur le sempiternel affrontement dans lequel on nous enferme, entre les pros et les antis, les ruraux et les bobos…(comme si bien sûr les ruraux aimaient la chasse) , ce qui en passant évidemment évite de poser la question à notre sens centrale :

La légitimité d’une pratique agressive, violente et brutale dont il est possible (et nécessaire) de se passer…

Nous avons ainsi réagi à l’émission Interception de France Inter diffusée aujourd’hui :

Bonjour, vous êtes vous posé la question de la pertinence et de la légitimité de la chasse avant de communiquer sur « comment la chasse pourrait redorer son blason » ?

Alors que les connaissances et la sensibilité de la société évoluent, pensez-vous qu’il est utile d’entraîner la jeunesse dans des pratiques brutales et violentes vis à vis du monde vivant ?

Savez-vous qu’il est possible aujourd’hui au 21 ème siècle de cohabiter et d’établir des rapports non agressifs avec l’individu animal sauvage, et ainsi de traiter les problèmes et difficultés d’une cohabitation entre le monde animal et les activités humaines en préservant les intérêts de chacun ?

Savez-vous ce qu’est la réalité des pratiques de chasse derrière les discours communicants et vertueux (même si certains d’entre eux, comme tous les tortionnaires enfermés dans leurs système de croyances, pensent sincèrement bien faire…)

Bref encore des têtes pensantes qui ont raté le train de l’intelligence… A moins que le journaliste en question soit de parti pris…

Présentation de l’émission :

Thibaut Cavaillès est allé sur le terrain, à la rencontre de la jeune génération. Des jeunes qui aiment la chasse, qui lui trouvent un sens dans une société de consommation déracinée du vivant…

« La Jeune génération peut-elle redorer l’image de la chasse ? », c’est un reportage de Thibaut Cavaillès*, avec Sébastien Sabiron.*

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/interception/interception-du-dimanche-08-octobre-2023-4210564

 

Les sangliers disparaissent de la Drôme et le loup n’y est pas pour rien, selon les chasseurs

25 septembre 2023

Voilà une information que nous souhaitons remettre au jour.

Elle date d’il y a un an, mais elle n’a pas été assez commentée à notre sens. Elle révèle la vraie nature du fléau de la chasse et l’attitude puérile du monde la chasse qui pleure sur son jouet qui lui échappe…comme celle salvatrice pour l’équilibre de la faune de la présence du loup…

Les sangliers disparaissent de la Drôme et le loup n’y est pas pour rien, selon les chasseurs

Les chasseurs de la Drôme s’alarment de la raréfaction des sangliers dans le département. En cause, le loup. Selon la Fédération de chasse, les populations ont diminué de plus de la moitié depuis 2018.

La Fédération de chasse de la Drôme, s’inquiète de la raréfaction du grand gibier dans la Drôme, en particulier du sanglier. Les chasseurs mettent en cause notamment le loup. En 2018, vingt-mille sangliers ont été prélevés (tués) dans la Drôme. Chiffre divisé par deux en 2021. Cette année seulement sept à huit-mille sangliers devraient être tués.

Une baisse très importante entraînée par la forte présence du loup selon Michel Sanjuan, vice-président des chasseurs de la Drôme en charge du loup et du grand gibier. « On décompte au moins 250 de ces prédateurs », une donnée que ne confirment pas les services de l’Etat mais « cette présence est excessive » selon le numéro deux de la fédération drômoise. « En plus de tuer une grande partie des animaux, il fait, en plus fuir les troupeaux de sangliers dans les zones les plus soumises aux attaques. En conséquence, on peut parfois se retrouver avec des hordes de cinquante individus dans les endroits les plus épargnés du département ».

L’économie de la chasse de la Drôme en péril à cause du loup

La Drôme est un territoire de chasse particulièrement prisé par les chasseurs des départements voisins qui viennent particulièrement chasser le sanglier. À cause de leur raréfaction, de moins en moins de chasseurs se rendraient dans la Drôme constate la Fédération de la Drôme. « Rien que parmi nos adhérents, on a perdu au moins 350 chasseurs cette année ». Il y a maintenant à 10 000 chasseurs drômois. Pourtant, « il reste encore des gros gibiers », déclare Michel Sanjuan. « On a encore du cerf, du chevreuil, et quand même un peu de sanglier ».

 

La FNC : La dernière saison de chasse « n’a provoqué la mort que de 6 personnes »

8 septembre 2023

Les chasseurs sont satisfaits et le font savoir par le biais de leur officine, la FNC : La dernière saison de chasse « n’a provoqué la mort que de 6 personnes ».

Au delà des quelques 40 millions d’animaux tués par an (dont environ 20millions provenant d’élevage) , ne sont pas pris en compte les multiples nuisances, les entraves à la jouissance de la nature, d’une nature apaisée et réconfortante, à la paix dans son environnement, par l’instauration d’un climat de guerre artificiellement provoqué, « inventé » par les chasseurs eux mêmes…

Les fusils, les arcs, les couteaux sortent de leurs étuis, l’affrontement avec un ennemi démuni et pacifique se prépare…

 

 

Le ministère de l’Ecologie confirme son souhait d’autoriser la destruction d’ êtres vivants acteurs de la biodiversité (Arrêté de destruction ESOD pour 3 années)

19 août 2023

Le ministère de l’Ecologie confirme son souhait d’autoriser la destruction d’ êtres vivants acteurs de la biodiversité (Arrêté de destruction ESOD pour 3 années), prenant en cela le parti et le soutien des chasseurs/piégeurs dont c’est le passe temps favori… Un parti foncièrement électoraliste, au détriment du monde vivant.

En dépit d’une opposition massive lors de la consultation publique, le ministère de la transition écologique a publié dans sa version initiale l’arrêté fixant la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) dans chaque département.

L’arrêté ministériel publié le 4 août 2023 renouvelle pour 3 ans la liste nationale des ESOD, 4 mammifères et 5 oiseaux à abattre : la Martre des pins, la Belette, la Fouine, le Renard roux, la Pie bavarde, le Geai des chênes, la Corneille noire, le Corbeau freux et l’Étourneau sansonnet.

Bien qu’aucune comptabilité précise ne soit établie, il est estimé que près de 2 millions d’animaux sauvages classés ESOD sont ainsi tués chaque année en France. La procédure employée pour que s’établisse cette déclaration a été actée par les députés ées et fait donc partie de la loi. Pour autant elle est totalement inique, elle est partisane en faveur du lobby chasse, cette loi est donc à combattre.

Ces destructions d’êtres vivants faisant pleinement partie de la biodiversité et des équilibres naturels n’ont donc aucune légitimité, elle sont le fruit de cadeaux mortifères concéder par nos gouvernants aux chasseurs sur l’autel de ce qu’il y a de plus vil en politique.

Pour Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO : « Les problèmes de cohabitation entre les humains et la faune sauvage existent depuis toujours mais ont été exacerbés par l’intensification des modes de production agricole depuis les années 1950. Sur la même période, la population humaine a triplé tandis que 75% des vertébrés sauvages ont disparu sur Terre. Quand l’Homme sera seul avec son bétail à tenter de survivre sur une planète surchauffée, il sera trop tard pour réaliser que la biodiversité n’était pas là pour décorer. Nous attendons désormais de la justice qu’elle mette fin au massacre. »

La chasse du Courlis cendré, de la Tourterelle des bois et de la Barge à queue noire est officiellement suspendue jusqu’au 30 juillet 2024. Le ministre de la Transition écologique, ayant signé les trois arrêtés d’interdiction .

 

Ce sont la menace des sanctions européennes et la pression d’association comme la LPO qui ont contraint le ministre à prendre ces arrêtés. La chasse de ces espèces est donc simplement suspendue.

« Pour rappel la population de tourterelles des bois en Europe a diminué de près de 80 % entre 1980 et 2015. Et le Courlis cendré et la Barge à queue noire font chacun l’objet d’un plan d’action international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (Aewa). Des preuves qui en disent long sur l’état de santé de ces espèces. » Et pourtant le ministre cède toujours aux pressions des chasseurs (les chasseurs d’oiseaux d’eau sont parmi les plus forcenés les plus violents, les plus agressifs, ils savent intimider jusque dans leur propres rangs…)

(Source : communiqué du LPO du 4 août 2023)

 

Interdictions du Conseil d’État envers le Ministère de l’écologie français

2 août 2023

Le Ministère de l’écologie français a été obligé par le Conseil d’État (régulièrement le Ministère, sensé être chargé de protéger la faune, obéissait aux injonctions de la FNC) par une décision du 24 mai 2023 (suite aux multiples recours engagés par la LPO) , d’interdire :

– l’emploi des gluaux pour la capture des grives et des merles destinés à servir d’appelants dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse (ce qui laisse entendre que leur chasse n’est pas interdite…)

– la tenderie aux vanneaux (espèce en grand danger) dans le département des Ardennes

– la tenderie aux grives dans ce même département

Il reste toutefois d’autres chasses traditionnelles non sélectives (contre lesquelles le combat juridique de la LPO se poursuit)  :

  • La capture des alouettes (l’alouette est une espèce en grand danger par la diminution inquiétante de ses effectifs du notamment aux pesticides) à l’aide de pantes (filets horizontaux) et de matoles (cages tombantes) dans le sud-ouest (départements 33, 40, 47 et 64). Suite à des modifications subtilement apportées en octobre 2022 lors d’une énième tentative gouvernementale de maintenir ces modes de chasses traditionnelles sous la pression des lobbies cynégétiques, les deux arrêtés-cadres de 1989 les concernant ont de facto déjà été abrogés. Ceux qui les ont remplacés ont été à nouveau attaqués par la LPO et en attente d’être jugés.
  • Les tendelles (ou lecques) dans les départements de l’Aveyron et de la Lozère. Un arrêté ministériel du 7 novembre 2005 continue d’y autoriser du 1er novembre au 31 janvier cette pratique qui consiste à écraser des oiseaux avec des pierres plates.
  • les pantes (filets horizontaux) et pantières (filets verticaux) aux colombidés dans le sud-ouest (départements 32, 33, 40, 47 et 64), autorisés par des arrêtés ministériels annuels non publiés au JO et non soumis à consultation publique. (Source LPO)

 

 

Nomination de Sarah El Haïry au poste de secrétaire d’État à la biodiversité

29 juillet 2023

Cette spécialiste de l’économie sociale et solidaire, a été nommée par le ministre Castex en juillet 2020 pour occuper le poste de secrétaire d’État à la Jeunesse et à l’Engagement. Elle y est notamment chargée du développement du Service national obligatoire, une sorte de service civique controversé à destination des lycéens Sarah El Haïry, au franc-parler assumé, ne craint ni la polémique, ni le débat. Elle a finalement survécu au dernier remaniement mais en quittant le SNU pour la Biodiversité. Après avoir été rattachée au ministère de la Défense et de l’Éducation nationale, là voilà cette fois rattachée au ministère de la Transition écologique auquel apparemment elle n’aurait aune expérience ni compétence.

Licenciée en droit, elle a travaillé au ministère du Tourisme québécois et le groupe Up (Chèques-Déjeuners).

Son arrivée à la Biodiversité interroge beaucoup les défenseurs de l’environnement qui, à l’image d’Aymeric Caron, s’inquiètent de sa méconnaissance du sujet et de sa grande proximité avec les chasseurs.

Ainsi, voulant sans doute asseoir son autorité par la provocation, sa première décision, a peine nommée secrétaire d’État à la biodiversité depuis une semaine, Sarah El Haïry a marqué sa prise de fonction mardi 25 juillet par l’annonce du lancement d’une brigade autorisée à abattre les loups, une espèce pourtant protégée. Ainsi va pour ce gouvernement la protection de la biodiversité.

 

 

Jura français : Blessé par balle dans un «acte de braconnage

25 févr. 2023

Une femelle lynx de trois ans a été blessée par balle puis secourue par une association qui a porté plainte contre l’auteur du tir…

https://www.lematin.ch/story/blesse-par-balle-dans-un-acte-de-braconnage-un-lynx-a-pu-etre-secouru-310501469984

 

 

Un lynx blessé par balle secouru dans le Jura

25 févr. 2023

« C’est un acte de braconnage », dénonce l’association. « Cette femelle […] a été victime de la haine qu’une minorité armée voue à cette espèce.

https://www.sudouest.fr/societe/animaux/video-un-lynx-blesse-par-balle-secouru-dans-le-jura-une-association-denonce-un-acte-de-braconnage-14199301.php

 

 

Braconnage d’un lynx à Crans-Montana: plainte pénale

13 janv. 2023

Une autopsie pratiquée sur un lynx retrouvé mort dans la région de Crans-Montana laisse penser que l’animal a été tué par balle.

https://www.lenouvelliste.ch/valais/valais-central/sierre-district/crans-montana/braconnage-dun-lynx-a-crans-montana-plainte-penale-deposee-1251344

 

Massif jurassien : découverte d’un lynx tué, un braconnage

3 janv. 2023

Le centre Athénas, association de sauvegarde de la faune sauvage, dénonce le braconnage d’un lynx, dans une forêt du massif jurassien.

https://www.faunesauvage.fr/sinformer/sinformer-articles/massif-jurassien-decouverte-dun-lynx-tue-un-braconnage-selon-le-centre-de-sauvetage-de-la-faune-sauvage-athenas

 

Braconnage: Un lynx tué par balle dans le Jura français

19 oct. 2022

Le cadavre d’un lynx boréal a été retrouvé le 16 septembre, dans le canton de Frasne (Doubs). Les responsables de ce délit risquent une …

https://www.lematin.ch/story/un-lynx-abattu-dans-le-jura-francais-chasse-au-braconnier-lancee-872925493558

 

Mais qui veut la peau des lynx, un quatrième animal tué

18 oct. 2022

Dernier en date, une femelle lynx retrouvée morte, tuée par balle, dans le massif du Jura le 16 septembre dernier. Ce braconnage peut mettre…

https://www.20minutes.fr/planete/4005810-20221018-veut-peau-lynx-quatrieme-animal-tue-depuis-2020

 

 

Doubs: un lynx abattu, un cas de braconnage avéré

14 oct. 2022

Le dernier cas de braconnage de lynx avéré avait déjà eu lieu dans le Doubs, en décembre 2020. Selon l’article L. 415-3 du  code de l’environnement, le braconnage est puni de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende, en violation des interdictions, de nuire – ou de tenter de nuire – à la conservation d’espèces animales non domestiques et de leurs habitats naturels.

 https://www.bfmtv.com/animaux/doubs-un-lynx-abattu-un-cas-de-braconnage-avere_AD-202210140682.html

 

Braconnage : un lynx boréal tué par arme à feu

5 janv. 2021

Un lynx mort a été retrouvé le 31 décembre dans le massif du Jura, dans le canton de Quingey (Doubs) et une «autopsie a permis de constater que…

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/braconnage-un-lynx-boreal-tue-par-arme-a-feu-dans-le-doubs-20210105

 

En direct | Braconnage : un lynx boréal tué par arme à feu

5 janv. 2021

Ce nouveau cas de braconnage d’un lynx « porte une atteinte grave à la population de lynx en France », où l’espèce est considérée comme menacée…

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6226819/braconnage-un-lynx-boreal-tue-par-arme-a-feu-dans-le-doubs.html

 

Le lynx boréal, victime du braconnage

14 févr. 2020

Des cadavres de lynx probablement tués par des braconniers ont récemment été découverts dans le Jura et les Vosges.

https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/18503-le-lynx-boreal-victime-du-braconnage/

 

Un lynx, animal protégé, abattu par un braconnier

23 janv. 2020

Un lynx, animal protégé, abattu par un braconnier dans le Haut-Rhin … Un lynx, espèce protégée dont la destruction est interdite, a été abattu ..

https://www.geo.fr/environnement/un-lynx-animal-protege-abattu-par-un-braconnier-dans-le-haut-rhin-199596